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Essai : Fiat Topolino


La petite sœur italienne de la Citroën Ami arrive à son tour sur le marché des quadricycles léger à moteur électrique. Mais un nom sympa et une bouille craquante suffisent-ils pour en faire un vrai véhicule, ne serait-ce qu’urbain ?

Topolino : La Petite Sœur Électrique Avec un Charme Rétro

La Topolino, ou la petite souris en italien, est bien plus qu'une simple voiture. Elle incarne une nostalgie rétro tout en offrant une solution de mobilité urbaine moderne. Conçue comme un quadricycle léger à moteur, elle se démarque par son design compact et sa silhouette distinctive.

À l'avant, la Topolino arbore des lignes rappelant la Fiat 500 des années 50, tandis que son coloris "vert d'eau" et ses enjoliveurs blancs évoquent l'élégance de cette époque. Son toit rigide, doté d'une large partie vitrée, ainsi que son porte-bagages chromé à l'arrière ajoutent une touche de charme supplémentaire.

À l'intérieur, l'habitacle offre un espace surprenamment vaste malgré sa taille compacte. Les sièges bicolores apportent une touche esthétique, bien que leur confort laisse à désirer. Les rangements dans les portières et le coffre avant offrent une certaine praticité, bien que limitée.

Cependant, l'expérience de conduite de la Topolino peut être mitigée. Bien que son moteur électrique de 8,2 ch offre une conduite souple en ville, sur route, elle peine à atteindre une vitesse confortable de 45 km/h. La direction légère et la suspension rigide peuvent rendre la conduite stressante, en particulier en présence de ralentisseurs ou sur route.

Malgré ses limitations, la Topolino offre une alternative intéressante pour les trajets urbains par temps ensoleillé. Son autonomie annoncée de 75 km et son temps de recharge de 4 heures en font un choix pratique pour les courts déplacements en ville.

Cependant, avec un prix de 9890 euros, la Topolino peut sembler onéreuse compte tenu de ses limitations en termes de polyvalence. Comparée à sa concurrente, la Citroën Ami, elle offre un charme rétro unique mais à un prix légèrement plus élevé.

Retrouvez la chronique de Jean-Luc Moreau dans "On parle Auto" en partenariat avec 

 

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