Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » « Bonjour à toutes et à tous, mercredi 22 novembre, nous sommes ensemble, octobre, c'est Éric Revelle qui est là, heureusement, pour rectifier les choses, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
- Bonjour, on vous retrouve dans le grand matin Sud Radio, Andréa Cotarac, porte-parole du RN, bonjour.
- « Bonjour, Lucas Moulard, vous êtes influenceur politique, alors ça veut dire quoi influenceur politique ? » « C'est que je suis beaucoup suivi sur les réseaux sociaux et je commente l'actualité et la politique, donc on me dit influenceur politique. » « D'accord, mais vous êtes journaliste ou pas ? » « C'est pas mon métier, donc je vais pas m'inventer une profession que je n'ai pas, mais ça pourrait s'apparenter à ça. » « D'accord, donc c'est un nouveau métier pour nous les boomers. » « Mais je vais vous dire Valérie que les influenceurs politiques sont en train de prendre la place des journalistes. » « C'est vrai ? » « Vous voyez, par exemple, j'ai une amie qui est journaliste cinéma.
- Et elle est souvent invitée dans les grands festivals, ce festival de Deauville, de Cannes, etc.
- Et elle se rend compte qu'en fait la place des journalistes, des invitations envoyées aux journalistes diminue.
- Et qu'on invite de plus en plus d'influenceurs.
- Donc on se rend compte à quel point le métier change et à quel point... » « Mais dans la mode c'est pareil, les rédactrices de mode se plaignent d'être reléguées au second rang devant les influenceuses.
- Donc voilà, influenceurs politiques et Noémie Alioa, journaliste essayiste.
- Vous étiez en Israël, on va en parler avec vous au moment de la libération.
- On va évidemment parler politique avec l'incarcération de Nicolas Sarkozy et ses deux policiers qui assurent sa surveillance.
- Est-ce que vous trouvez ça normal ? Il y a un sondage Harris Interactive ce matin qui nous dit que 67% des Français estiment que c'est un citoyen comme un autre.
- Mais visiblement le traitement n'est pas le même que pour les autres détenus.
- Alors c'est normal.
- Dites-nous.
- 0, 826, 300, 300.
- La réforme des retraites.
- Suspension.
- Décalage.
- Les mots ont un sens.
- Et Emmanuel Macron visiblement a introduit une petite nuance.
- Il sème le trouble.
- On peut s'interroger quand même sur cette intervention hier où il parle donc de décalage et non pas de suspension.
- On va y revenir.
- Et trois Français sur quatre pensent que c'était mieux avant.
- Vous en pensez quoi Eric ? C'était mieux avant ? Vous vous adressez aux journalistes ou à l'influenceur politique ? Vous êtes les deux, vous cumulez.
- On peut commencer avec ça.
- C'était mieux avant.
- Si un boomer dit oui, c'était mieux avant, on va se dire mais c'est parce que c'est un boomer.
- Alors parfois, en toute honnêteté intellectuelle, ma chère Valérie, je m'interroge sur moi-même.
- Il faut le faire.
- Il faut s'interroger souvent sur soi-même.
- C'est que moi, quand je discutais avec mon père il y a très longtemps, il me disait des choses.
- Et dans ma tête, parce que j'avais beaucoup de respect évidemment pour mon père, ce que peut-être les nouvelles générations ont un peu perdu, je me disais mais mon pauvre papa, t'es en train de basculer dans la génération qui ne comprend plus rien à l'évolution du monde.
- Alors parfois, je me demande si je n'en suis pas rendu là.
- Mais c'est vrai que, attendez, si on prend l'état de la France aujourd'hui, l'effondrement est quasi total un peu partout.
- Donc oui, je fais partie de cette génération qui considère que c'était mieux avant.
- Oui, parce qu'il y a trois Français sur quatre qui considèrent cela.
- C'est quand même assez important.
- C'est le commissariat au plan qui nous donne ce chiffre.
- Il y a quand même, comme disait Eric, il y a quand même des données objectives.
- C'est-à-dire quand vous regardez l'état de l'insécurité, l'état de la dette, l'état de l'économie, l'état du moral des Français.
- Et on peut continuer comme ça.
- L'État de l'école de l'enseignement ce matin qui dit que l'école est dans une situation catastrophique.
- Donc vous voyez qu'il y a bien une décadence et que c'est acté...
Transcription générée par IA