Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord aujourd'hui autour d'Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio.
- Merci de nous faire le plaisir de rester. C'est pour moi. Merci beaucoup de m'accueillir.
- Du lundi au jeudi, 7h25, dans le grand matin, Sud Radio. Thomas-Élex Hauser, secrétaire général des Centristes, porte-parole de Nouvelle Énergie, conseiller départemental de l'heure. Rémi Branco, vice-président du département.
- Du lot. Du lot, absolument. Oui, Rémi. Vous avez changé de place, donc je suis très perturbée.
- Porte-parole du PS, également du lot. Et vous avez publié « Loin des villes, loin du cœur » aux éditions de l'Aube.
- Et Jacques Miard, maire de Maison-Lafitte. Vous avez publié « Bye bye démocratie » chez La Fond-Presse.
- Là, aujourd'hui, c'est quoi, celui que vous voulez mettre en avant ? Transfaire l'Europe des réalités.
- Ah bah ça... Sortir de l'utérisme.
- L'utopie de l'euro-béatitude. Bah il y a du boulot, hein. Il y a du boulot.
- Ça va venir, ça va venir. On va parler un petit peu de la canicule. La clim est-elle de droite ? Alors je vous conseille Libération, ce matin, qui nous parle de cette climatisation fasciste.
- Le dossier est tout à fait étonnant. La canicule pousse au clim. Et un autre article, les climatiseurs climaticides.
- On pourra en parler.
- Il y a un sujet politique. Bétarame, le rapport a été en partie révélé, dévoilé ce matin.
- Et François Bayrou est mis en cause dans le cadre de cette commission d'enquête parlementaire.
- Le dialogue entre Macron et Poutine. Bref, beaucoup de sujets.
- On va commencer avec vos coups de cœur, vos coups de gueule. Rémi, on va commencer avec vous.
- C'est un coup de gueule ? Oui. Et Valérie, à ce micro, on parle souvent des déserts médicaux qui progressent par manque de médecins.
- Mais ce sont aujourd'hui les pharmacies qui sont menacées.
- Ça fait une semaine que je suis alerté par des pharmaciens du Lot qui m'indiquent qu'une mesure a été prise un peu en catimini, sans concertation avec la profession, il y a une semaine, qui vise à abaisser le plafond des remises sur les médicaments génériques auxquels on droit les pharmaciens de 40 à 20-25 %.
- Alors il faut savoir que pour les pharmacies, notamment rurales, le gros du chiffre d'affaires, il n'est pas fait du côté de la parapharmacie.
- Il est fait sur ces génériques. Donc là, on a un manque à gagner énorme qui signerait concrètement la liquidation de centaines de pharmacies en France et à tout le moins des licenciements de nombreux collaborateurs.
- Et dans nos ruralités, les pharmacies, c'est un pilier essentiel du système de santé.
- Si on ne les a plus, après les médecins, là, ça met gravement en danger nos habitants.
- Donc je voulais dire à travers ce message, toute ma solidarité avec les pharmaciens de mon canton de Puy-les-Vecs, du Lot, face à cette menace, parce qu'il y a des économies en jeu, vous le savez très bien en ce moment, et honnêtement, faire de l'économie sur le dos à la fois de la santé des gens et de l'activité économique des territoires, parce que les pharmaciens et les pharmacies sont des piliers de l'activité dans nos communes, eh bien, c'est juste indigne.
- Voilà, donc je voulais pousser ce coup de gueule aujourd'hui.
- Parce que je trouve qu'on n'en parle pas beaucoup.
- Il y a eu une manif, il y a eu une grève des professionnels de pharmacie.
- On en parle très peu, donc je voulais en parler.
- Merci de me donner l'occasion de le faire.
- Vous êtes au courant de ça, Eric ? Pas de la mesure, mais qu'il y avait un problème avec les pharmacies, oui.
- Sur les déserts médicaux, je voulais vous dire un truc aussi, Valérie, parce qu'on n'en parle pas suffisamment assez, c'est les initiatives privées.
- Moi, je suis parrain d'une fondation qui s'appelle Action Philippe et qui crée des emplois pour les personnes handicapées.
- J'étais dans le doux pour l'Assemblée Générale de cette association.
- Et pourquoi je vous parle de ça ? Parce que vous avez des initiatives privées.
- Le président, c'est Bernard Streit du groupe Delfingen.
- Il a décidé de créer un centre pour trouver...
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