Retranscription des premières minutes :
- SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Et nous continuons ce 10h midi avec les débats avec Benoît Chervalier.
- Bonjour, vous êtes entrepreneur et séilliste enseignant, vous contribuez à la revue politique et parlementaire de l'ami Arnaud Benedetti.
- On en profite pour rappeler que Boilem Samsal est toujours emprisonné et qu'il est sous le coup d'une condamnation de 10 ans de prison.
- C'est ce qu'a requis le parquet algérien lundi, donc on ne se prive pas de le rappeler encore et toujours.
- Brice Socol, politologue, bonjour.
- Vous êtes essayiste, co-auteur avec Frédéric Dhabi de ce livre « Parlons-nous tous la même langue » aux éditions de l'Aube.
- Virginie Leguen devrait pas tarder à arriver, journaliste éditorialiste politique à France Info TV.
- Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain et créateur de l'excellente lettre Théo Politique qu'on peut retrouver sur...
- Sur les différents réseaux, il faut s'adonner.
- Et sur la plateforme.
- Et sur la plateforme, absolument.
- Alerte sur le niveau des professeurs des écoles.
- C'est un article que je vous recommande dans le Figaro aujourd'hui.
- Alors ça alerte à la fois sur le niveau des élèves, mais également celui des enseignants.
- On recrute en gros n'importe qui.
- On pourra parler de François Bayrou qui se félicite des avancées du conclave.
- Comme le disait Gilles Gansman tout à l'heure, c'est un peu la méthode Coué.
- Bref, et puis j'ai été interpellé par les différents témoignages de la mère d'Elias, ce jeune assassiné à coups de machette dans le 14e arrondissement de Paris, par la veuve d'Éric Comine, par la veuve d'Alban Gervaise, par ces femmes qui demandent à l'État ce qu'ils ont fait pour éviter ces assassinats.
- On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Benoît, on va commencer avec vous.
- C'est cette saison, j'ai envie de dire.
- C'est ça, puisque j'avais envie de parler du surtourisme.
- Alors visiblement, le caractère étouffant des températures ne se résume pas, ou la surchauffe plutôt, n'est pas simplement celle des températures, mais également celle du tourisme.
- On ouvre la saison, elle a déjà d'ailleurs commencé, y compris dans ma région.
- Et ce qui est quand même assez frappant, c'est l'impact négatif que ce surtourisme génère.
- Alors, des pollutions évidemment, de toute nature, écologiques, sonores et autres.
- Et comment gérer finalement une aspiration, somme toute évidemment légitime, de tourisme, de partir en vacances, avec un volume qui clairement excède les capacités, les capacités d'apprentissage.
- D'absorption.
- Donc, ce n'est pas qu'une question de chaleur, j'ai envie de dire.
- Pour prendre une analogie, on a parlé il y a quelques jours de la fast fashion.
- Là, c'est le fast tourisme.
- C'est-à-dire une consommation qui est excessive, qui est non contrôlée, qui déborde.
- Et donc, se pose la question de comment juguler, comment contrôler justement ce surtourisme.
- Alors, d'un côté, on va nous dire, le tourisme, notamment en France, on rappelle suffisamment souvent que nous sommes la première destination touristique au monde.
- En termes de croissance du PIB, du produit intérieur brut, c'est à peu près 8 %, donc plus de 230 milliards d'euros de recettes qui sont générées par le tourisme.
- Donc, il y a un impact évidemment très important.
- Mais au-delà de ces considérations, c'est peut-être nous amener à réfléchir, à penser autrement.
- Il y a eu ces manifestations, récemment à Barcelone, en Espagne, en Italie, d'une forme de ras-le-bol, de se dire qu'on ne peut pas continuer comme ça.
- Mais qu'est-ce qu'on peut faire ? J'ai envie de donner peut-être deux exemples.
- Alors, la première qui est de l'autre côté de ma région, dans les Bouches-du-Rhône, au niveau des Calanques, que ce soit à Caril-le-Rouet, par exemple, ou à Méjean, où, par exemple, il y a, là, c'est une limitation par quota.
- C'est-à-dire que vous avez, X nombres de personnes par jour qui sont autorisées à pouvoir se rendre dans les Calanques.
- Et si le quota est atteint, ce n'est plus possible, avec, par ailleurs, un préenregistrement préalable.
- Bon, ça peut être ça.
- Ça peut être, là, c'est plus le cas de Venise, qui a instauré une forme de surtaxe.
- Oui, enfin, c'est 5 euros, c'est des réseaux, enfin, c'est un peu des territoires.
- Mais c'est de se dire,...
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