Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord aujourd'hui, les débats avec Régis de Castelnau. Bonjour, Régis.
- Bonjour, Valérie. Je ne vous vois pas.
- On dirait Léon Zitrone. « Je ne vous vois pas, on a cassé mes lunettes », cette séquence qu'on voit dans beaucoup de bêtisiers.
- Voilà. Puisque vous êtes à distance, mais nous avons une connexion parfaite. C'est comme si vous étiez avec nous.
- Vous avez publié une justice politique aux éditions L'Artilleur. Et on peut vous lire sur votre blog « Vu du droit ».
- Gilles Platrain ne devrait pas tarder à arriver. Il est maire de Châlons-sur-Saône.
- Mehdi Raïch, vous êtes analyste politique. Bonjour. Et Jean-Claude Beaujour, avocat, président du Forum transatlantique.
- Bonjour, Valérie. Bonjour. On va parler de cette motion de censure qui sera déposée par le PS.
- On va parler aussi des comptes de la Sécu, limiter la durée des arrêts maladie.
- Et puis question très importante. Pas de moratoire sur les énergies renouvelables. Est-ce une bonne nouvelle ? Vous avez peut-être entendu Henri Proglio, qui est assez sévère sur le sujet. Et puis comme vous êtes là, Jean-Claude Beaujour, on pourra parler évidemment des États-Unis, de leur intervention dans le conflit Israël-Iran, une paix fragile.
- Est-ce que ce matin, on entend dire que les complexes n'ont pas été détruits, les complexes qui étaient chargés d'enrichir l'Uralie, bref, on parle de tous ces sujets. Avec vous, Régis, on commence avec vous.
- Allez ! Puisque je vais parler de moi. Vous savez, je crois que c'était... Qu'est-ce qu'il disait, ça ? Parlons de moi. Il n'y a que ça qui m'intéresse.
- C'était une chanson de Guy Béard, je crois. Peut-être. De toute façon... Alors moi, c'est personnel. J'avais cru comprendre que le harcèlement scolaire...
- Oui. Et vous en parlez souvent.
- ...de Valéry était une grande cause nationale. Et j'ai appris il y a 48 heures là, je me tourne vers mon confrère que j'étais mis en examen.
- Alors bon, je me demandais ce qui se passait. Et c'est une mise en examen tardive, puisque les faits qui y sont visés datent de septembre 2023.
- Et on est en 2025. Il se trouve que j'ai déménagé, que je suis avocat honoraire. Et donc ils ont mis longtemps à me trouver.
- Et on m'a notifié une mise en examen pour diffamation. Pour diffamation. Parce que j'ai fait vue du droit au mois de septembre.
- Parce que vue du droit, que vous citez toujours, ma chère Valéry, c'est un regard critique sur l'actualité à partir de la compétence juridique.
- Donc j'avais émis quelques appréciations sur un scandale qui avait agité la France et qui avait même amené l'intervention de Gabriel Attal, qui était alors ministre de l'Éducation nationale, dans une affaire...
- Une affaire assez terrible. Alors ça concerne... Je suis poursuivi par Mme Charline Avenel, que tout le monde a oublié, et qui était rectrice de l'Académie de Versailles, qui avait bénéficié de ce poste grâce à une modification des règles.
- Un copinage que chacun connaît vis-à-vis de... Elle est de la même promo que Macron.
- Et elle avait déjà été mise en cause dans l'affaire Paty. Mais ça, c'est pas mon affaire. C'est une autre affaire.
- Et l'autre affaire, c'est qu'elle avait ses services.
- Sous sa direction, elle avait adressé un courrier à des parents qui se plaignaient du harcèlement que subissait leur enfant, avec des harceleurs connus, etc. Et rien ne se passait. L'administration n'intervenait pas.
- Et donc ils ont reçu un courrier parfaitement venimeux, menaçant, les menaçant de procédures, etc., de dépôts de plaintes pour dénonciations calomnieuses. Et malheureusement, le petit, qui avait une quinzaine d'années, s'est suicidé.
- S'est suicidé. Il y a eu un scandale.
- Un scandale qui a été provoqué par un article de Marianne, à l'époque, et une intervention de M. Gabriel Attal, qui a dit que le courrier était infâme, tout simplement. Et naturellement, tout le monde a trouvé ça tout à fait scandaleux.
- C'était une horrible tragédie. Alors il se trouve qu'on parle parfois des enfants. Ma chère Valérie, vous le savez, je me projette, moi.
- Je veux dire, le suicide d'un enfant, c'est une horreur. C'est une vie qui est brisée.
-...
Transcription générée par IA