Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » « Mettons-nous d'accord ce matin avec Arnaud Benedetti. Bonjour Arnaud, professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue Politique et Parlementaire.
- Et je rappelle votre dernier livre, « Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire », qui est paru chez Michel Laffont, médiraïche, analyste politique.
- Bonjour, Andréa Cotarac, porte-parole du RN, et Éric Revelle, journaliste, éditorialiste à Sud Radio, du lundi au jeudi, à 7h25, le grand matin.
- Et merci d'être resté. Merci Éric, parce que vous passez à 7h25, il est 10h48. Franchement, merci.
- « Je papote avec Jamel, avec John, je papote avec tout le monde. Non, les cafés, je n'en veux plus. » On va revenir sur ce rapport, sur les frères musulmans, l'infiltration des frères musulmans.
- Bruno Retailleau pointe un islamisme à bas bruit qui se répand et menace la République.
- C'est nos confrères du Figaro qui ont publié ce rapport ce matin.
- Et puis l'impôt sur le revenu, faut-il faire payer l'impôt à tous ? Bref, beaucoup de sujets ce matin. On va commencer tout de suite peut-être avec vous, Arnaud, et des nouvelles de Boilem-Samsal.
- On l'a évoqué hier, j'évoquais la tribune.
- Le Figaro de Constance Le Grip qui demandait à ce qu'il soit nommé ambassadeur de la francophonie, ce qui permettrait de lui conférer un statut diplomatique.
- Mais vous avez d'autres informations, d'autres nouvelles ce matin.
- Les nouvelles, on les a eues ce matin très tôt.
- Vous savez qu'il avait fait appel et que le procureur algérien avait fait appel et que le procès en appel est en train manifestement de se tenir à Alger.
- C'est les dernières informations qu'on a depuis plusieurs heures.
- Donc ça devait être demain et vous dites que...
- En fait, on a rectifié.
- En fait, c'est une erreur de notre part.
- On nous a informé à 1h du matin en nous disant que c'est demain.
- Et en effet, c'était demain aujourd'hui.
- Donc en l'occurrence, c'est en train de se dérouler.
- Donc aucune information.
- Sans avocat, évidemment.
- Oui, alors sans avocat, oui.
- Puisque je rappelle que son avocat français n'a jamais eu un visa pour se rendre.
- Qu'il a déconstitué ses avocats algériens.
- Il va certainement y avoir un avocat qui va être commis d'office par la justice algérienne.
- Est-ce qu'il va adopter la même stratégie qui avait été la stratégie en première instance en disant qu'il se défendait seul ? Vraisemblablement.
- Voilà, donc on est là actuellement en suspens et en attente du réquisitoire.
- Parce qu'on n'aura pas le délibéré aujourd'hui.
- Si délibéré il y a, il devrait être rendu...
- Enfin, le verdict devrait être connu en principe dans une semaine, c'est-à-dire le 27 mai.
- Si tant est que le procès ne soit pas renvoyé ce matin.
- Oui, et on a peu d'espoir.
- Sur un apaisement ? Nous, notre crainte, si vous voulez, pour parler très librement, c'est qu'après ce qui s'est passé, là, avec la décision du gouvernement de faire en sorte que les diplomates n'aient plus d'exemption de visa et que leur passeport diplomatique...
- Vous savez qu'il y avait un accord en 2007 pour les familles, notamment, où ils n'avaient plus besoin de visa.
- Le gouvernement français a rétabli cette condition pour accéder aux territoires, y compris pour les diplomates.
- La crainte qu'on a, c'est que l'accélération du procès soit la réponse des Algériens à cette mesure qu'ils considèrent, de leur point de vue, comme une provocation, même si c'est une mesure, vraisemblablement, frappée au coin du bon sens de la part des autorités françaises.
- Oui. On rappelle qu'en ce moment, il y a le festival de Cannes qui n'a pas eu un mot.
- David Lissnard l'a rappelé hier.
- Oui, je voulais signaler, c'est un peu un coup de cœur pour un coup de gueule, celui de David Lissnard, qui est courageux parce qu'il est maire de Cannes.
- Donc, en la matière, il a dit quelque chose qui me paraît frapper au coin du bon sens, c'est-à-dire que, finalement, l'extrême faiblesse de la mobilisation, mis à part des intellectuels quand même, mais du monde culturel, en règle générale, il a commencé par Mme Dati, la ministre de la Culture, qui, je...
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