Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud.
- Alors c'est le mettez-vous d'accord du fin de semaine, donc tout le monde est très agité, c'est un peu comme à l'école, vous savez, ça sent l'écurie.
- Et donc on commence tous à parler de nos week-ends, de ce que l'on fait, des amis que l'on croise et de ceux que l'on connaît de manière commune.
- Allez, dans un instant, on va parler de plusieurs sujets avec nos quatre débatteurs que je vais vous présenter dans un instant.
- On va revenir sur la dernière heure, les dernières heures de campagne pour Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, puisque ce soir à minuit, ce sera terminé pour la présidence des LR.
- À partir de 18h demain, de manière électronique, les quelques plus de 100 000 adhérents des LR à jour de cotisation pourront voter pour élire leur champion en vue de 2027 sans doute.
- Alors quelles conséquences aussi pour la droite, pour la vie politique française ? On y revient dans un instant.
- On évoquera aussi cette lourde...
- Une loi antifessée. Et malgré cette loi, les violences éducatives restent depuis bien ancrées en France.
- C'est ce que déportent plusieurs associations, parce que ces humiliations à vise éducative sont encore bien présentes dans notre société.
- C'est ce que disent les auteurs de ce rapport.
- Les agriculteurs français qui repassent à l'action, ils ont bougé hier du côté de la Haute-Garonne, dans le nord de la France.
- Ils veulent mettre la pression sur les députés.
- Une mobilisation nationale.
- Une mobilisation nationale prévue la semaine prochaine, le 26 mai exactement, devant l'Assemblée nationale pour défendre une loi portée par Laurent Duplon.
- La loi Duplon, qui est un sénateur LR de la Haute-Garonne et agriculteur de profession.
- Une loi qui prévoit notamment de faciliter le stockage de l'eau, l'accès aux pesticides ou l'agrandissement des élevages.
- Cette loi a été détricotée après avoir été adoptée au Sénat, mais elle a été détricotée en commission à l'Assemblée nationale.
- Vous verrez également ce que l'on en pense.
- Et puis ce moratoire qui a été adopté hier à l'Assemblée nationale, cette loi LIOTS, ce moratoire de 3 ans qui interdit la fermeture des maternités en France pour lutter contre la mortalité infantile.
- Voilà pour une partie de notre menu.
- Je ne sais pas si on aura le temps de tout faire parce que nous avons des éminents débatteurs.
- Aujourd'hui, Mathias Leboeuf, bonjour.
- Bonjour.
- Journaliste philosophe.
- Pascal Bataille, bonjour Pascal.
- Bonjour Christine, bonjour à tous.
- Animateur, producteur, chef d'entreprise et auteur de cet excellent petit traité du silence qui est en bonne place et en bonne position sur les ventes, notamment à l'arrivée de la FNAC.
- J'ai vu ça.
- Oui, j'ai été en bonne compagnie.
- Merci la FNAC.
- Ce n'est pas pour nous donc.
- Arnaud Stéphan, bonjour Arnaud.
- Fondateur de l'agence La Note de Com et Gilbert Azoulay.
- Bonjour Gilbert.
- Directeur général de Newstank Education.
- Alors on commence par vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Si vous le permettez, je vais donner mon coup de gueule ce matin avec vous.
- Je vais parler de ce procès qui se déroule en ce moment aux assises de la Gironde.
- On a connu en début de semaine cette bagarre générale puisque sont jugés les auteurs présumés de la mort de ce jeune homme de 16 ans qui vendait des pâtisseries pour financer son voyage au ski et qui a été victime collatérale d'un règlement de compte entre bandes de deux quartiers.
- Et bien hier dans les colonnes de Sud-Ouest on apprend que des témoins de ce procès ont écrit à la cour d'assises pour dire qu'ils ne viendraient pas craigner pour leur vie et les représailles qu'ils craignaient puisqu'ils habitent le quartier et qu'ils craignent pour leur sécurité et donc ils ne souhaitaient pas témoigner.
- Donc c'est un vrai enjeu autour de la sécurité mais aussi du processus judiciaire d'en arriver là, d'écrire à la cour d'assises en disant je ne souhaite pas témoigner ou si je viens témoigner sachez que j'ai très peur.
- Alors ensuite de ce qui peut m'arriver parce que je suis un témoin oculaire et qu'ils ont déjà eu des pressions, ce genre d'épisode révèle ô...
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