Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Christine Bouillaud. » Allez, c'est parti pour « Mettez-vous d'accord jusqu'à midi » avec nos quatre débatteurs que je vais vous présenter dans un instant.
- On va revenir tous ensemble sur la prestation de François Bayrou.
- Cinq heures d'audition hier soir, je pense que c'est un record en tous les cas, pas loin.
- Le Premier ministre qui reste droit dans ses bottes devant la commission d'enquête parlementaire hier soir, c'est les conséquences de l'affaire Betarab, audition marathon qui a surtout viré au bras de fer.
- Le Premier ministre qui a accusé cette commission même de manipulation et que non, il ne savait rien, il n'avait pas couvert les violences commises contre les enfants.
- Alors qu'est-ce que vous en avez pensé ? Convaincant ou pas ? Est-ce que ça peut faire avancer le dossier ? Ces commissions d'enquête parlementaire, vous nous le dites également sur les réseaux sociaux.
- Écologie face au grand chantier, c'est la France, est-elle dans une impasse ? On va revenir sur le dossier du chantier de l'A69 entre Toulouse et Castres.
- Puisque les sénateurs examinent aujourd'hui une proposition de loi qui vise à valider au nom de l'intérêt général ce projet d'autoroute afin de faire redémarrer le chantier.
- Un chantier qui a été arrêté en février dernier alors qu'il était réalisé à plus de 70% à la suite d'une décision de la justice administrative.
- Est-ce que c'est quelque part la fin des grands chantiers en France ? On se posera tous ensemble la question.
- Il n'y a plus de limite dans une vidéo visionnée plus de 90 000 fois.
- Un youtubeur allemand propose un ghetto tour.
- Une visite touristique d'un point de ville dans un quartier sensible de la ville de Nîmes.
- Vidéo scénarisée, dénoncée par les syndicats de policiers.
- Est-ce qu'on en est là aujourd'hui ? Ça c'est la vraie question.
- Et puis peut-être qu'on aura le temps de parler de ces places de prison que Emmanuel Macron souhaite louer à l'étranger pour désengorger nos prisons à nous.
- Allez, j'en viens aux salutations avec Benjamin Cochy qui est en ligne avec nous.
- Bonjour Benjamin.
- Bonjour, bonjour à tous depuis l'Occitanie.
- Depuis l'Occitanie, Benjamin Cochy, chef d'entreprise.
- Jules Laurence, bonjour Jules.
- Bonjour.
- Bonjour, rédacteur en chef de Frontières.
- Marine Cazart, chef du Pôle Horizon, jeune à horizon.
- Chef du Pôle jeune à horizon, Marine, on met les choses dans l'ordre.
- Et Franck Dedieu, bonjour Franck.
- Bonjour.
- Rédacteur en chef à Marianne et vous m'avez apporté le tout dernier numéro, tout frais, tout neuf, le titre.
- Quand les déserts médicaux tuent, c'est un vrai coup de poing que nous assumons à partir de chiffres sur la surmortalité.
- Oui.
- Lorsqu'on est dans une région qui est peu dotée à partir de chiffres sur des cancers qui ne sont pas détectés, il s'agit de sujets d'une extrême gravité.
- Ce n'est pas simplement la question du manque d'accès aux soins qui est un sujet, je dirais, constitutionnel et fondamental dans le contrat républicain.
- Mais là, il s'agit de perte de chance et de surmortalité.
- C'est très grave.
- Vous dites deux ans d'espérance de vie en moins.
- C'est colossal, effectivement.
- Et ça inquiète et angoisse beaucoup les Français.
- Il y a des années qui sont encore charnières parce que ça va aller un peu mieux dans quelques années.
- Mais les médecins, malheureusement, ne les fabriquent pas en un coup de baguette magique.
- Ça va aller un peu mieux, mais pas tant que ça parce que vous avez aussi un vieillissement de la population qui se profile et donc une demande de soins qui se profile aussi.
- Donc effectivement, ça ira peut-être un peu mieux.
- Mais pas dans des proportions satisfaisantes.
- Donc la question est de savoir s'il faut, oui ou non, porter atteinte à la liberté d'installation dans la mesure où les Français ne sont pas face à un élément fondamental dans le contrat républicain qui est celui de l'égalité d'accès aux soins.
- Les Français, ils ne sont pas forcément attachés à ce que tout le monde gâte pareil, à ce que tout le monde soit payé pareil.
- Mais ils sont attachés à une chose, c'est que tout le monde soit soigné...
Transcription générée par IA