Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et nous continuons ce 10h midi avec les débats avec Alex Darmon, journaliste politique. Bonjour.
- Bonjour, Valérie. Bonjour à tous.
- On vous retrouve tous les vendredis. Les auditeurs de Sud Radio vous connaissent. Vous êtes dans « La vérité en face », présenté par Patrick Roger face à Éric Tegner. Et on peut vous retrouver également sur votre chaîne YouTube « Les indécis ».
- Arnaud Benedetti, bonjour. Professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue « Politique et parlementaire ».
- Et je rappelle votre dernier livre « Aux portes du pouvoir », « RN, l'inéluctable victoire », point d'interrogation aux éditions Michel Laffont.
- Jérôme Dubu, le sondage IFOP hier de Frédéric Dhabi, vous donne raison.
- On parlera peut-être 55 ans. Attention.
- Oui, mais avec un Laurent Wauquiez à 3...
- Oui, Laurent Wauquiez, mais attendez.
- Bon, bref. Jérôme Dubu, membre du Polidé d'Horizon.
- Je me sois bien sérieux.
- Effectivement. Horizon, avec Édouard Philippe, se porte plutôt très bien.
- Et Jean-Baptiste Moreau, bonjour, porte-parole du think tank « Agriculture et stratégie ».
- Et vous êtes ancien agriculteur, ancien député. Le conclave débute aujourd'hui.
- L'Assemblée nationale adopte un texte demandant la libération immédiate de Boilem-Samsal.
- On va en parler avec vous, Gérard Arnaud Benedetti, puisque vous êtes à la tête du comité de soutien pour la libération de Boilem-Samsal.
- J'avoue que j'étais très choqué de voir que 28...
- 28 députés ont voté contre ce texte. C'est absolument insensé. Emmanuel Macron qui accueille le président syrien.
- On en a un peu parlé hier, mais je pense qu'il faut en reparler aujourd'hui. Réguler l'installation des médecins.
- Bref, beaucoup de sujets avec vous. Alex, on va commencer avec vous. Nous sommes le 7 mai aujourd'hui.
- 1995. Voilà, je me rappelle. J'avais 8 ans. Et c'était l'élection présidentielle de Jacques Chirac. Ça fait 30 ans, jour pour jour.
- C'est vrai.
- Et c'est moi, mon premier souvenir politique.
- Et je me rappelle vraiment des rues de Paris qui étaient inondées. Enfin c'était une façon de faire de la politique autrement, Jacques Chirac.
- Inondées de gens. De gens, oui.
- De gens. De soutien.
- De gens. Rassurez-nous.
- De gens, en tout cas. Mais c'était une autre façon de faire de la politique. Et c'était... On se rappelle, Jacques Chirac était donné perdant sur cette élection présidentielle.
- C'était sa troisième candidature. Et il avait gagné contre tous les pronostics, déjoué tous les pronostics. Et ça fait 30 ans, aujourd'hui.
- C'est quand même, je trouve, incroyable.
- C'est vrai.
- De se dire qu'aujourd'hui, 30 ans plus tard, quand vous regardez un peu le paysage politique, quand vous regardez un peu la situation, quand vous regardez l'éclatement des clivages politiques, plus rien n'existe de cette époque. Et même pas la façon aussi... Parce qu'il faut quand même reconnaître ça. Jacques Chirac, il avait une façon de faire de la politique.
- Vous savez, un petit peu un personnage romanesque, Jacques Chirac. Et je suis d'ailleurs toujours étonné, et je le dis en tant que producteur, que personne n'ait pensé à faire une série sur cet homme-là.
- C'est vrai.
- Une série de fiction. Ça serait peut-être une bonne idée, d'ailleurs.
- Mais il a quand même été très détendu.
- Il a quand même été... Il a quand même été...
- Mais non, oui, c'est ça. Il est glorifié, maintenant.
- Oui, il a été glorifié.
- Mais il ne l'était pas.
- Non, il ne l'était pas à l'époque.
- Non, mais comme tous les politiques qui quittent la politique, ils sont toujours adorés. Après, moi, c'était la première élection présidentielle que j'ai participée. J'avais juste 18 ans.
- Donc voilà, c'était pas le même âge. Mais voilà. Bon, je n'avais pas voté Chirac, malgré le fait que ce soit mon voisin et que c'était quelqu'un que je connaissais globalement bien.
- Mon voisin, puisqu'il était de Corrèze et qu'il a longtemps navigué sur les routes de Corrèze et du Limousin, globalement. Donc je le connaissais relativement bien.
- Enfin, moi, à l'époque, mais je le connaissais pas mal. Mais je n'avais pas voté pour lui. Mais c'est effectivement un souvenir. Voilà, c'était les premières élections présidentielles auxquelles on participait.
- Moi, pour moi, le président, il s'appelait François Mitterrand, toujours, puisque depuis...
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