Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et nous sommes ensemble toujours dans ce 10h midi en direct avec vous, avec Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP.
- Bonjour Frédéric. Bonjour Valérie. Bonjour à tous.
- Coauteur avec Brice Socol de « Parlons-nous tous la même langue » aux éditions de l'Aube.
- Régis de Castelnau, bonjour Régis. Vous êtes avocat. Je rappelle votre dernier livre « Une justice politique » aux éditions L'Artilleur.
- Vous êtes membre de la rédaction de Front Populaire et votre blog « Vu du droit » où vous vous exprimez librement.
- Cédric Nouvlo, chef d'entreprise, conseiller régional de Normandie. Et nous attendons Jonas Haddad dans un tout petit instant, qui est avocat.
- Voilà, absolument. C'est le hasard. La Normandie est en force.
- La Normandie est en force. On va parler de votre sondage. Sondage IFOP. Frédéric Dhabi bardait la plus forte que Le Pen face à Édouard Philippe.
- Ça fait beaucoup, beaucoup parler. La naturalisation. Bruno Retailleau.
- On veut resserrer les critères, en particulier faire passer des tests de langue et des tests qui existent déjà, mais des tests sur l'histoire.
- Et puis Emmanuel Macron sur TF1. Emmanuel Macron qui va annoncer des choses. On sait pas ce qu'il va annoncer, mais il va annoncer des choses.
- Des coups de cœur et des coups de gueule. Commençons peut-être avec vous, Cédric, un coup de gueule contre le Premier ministre.
- Eh oui. Alors parce que je suis conseiller régional.
- Je suis également vice-président du département du Canada. Je m'occupe de l'autonomie, tout ce qui est handicap et personnes âgées.
- Et quand je vois le Premier ministre qui remet la faute du déficit public sur les collectivités, ça me fait bondir.
- Parce qu'au département, l'essentiel des dépenses nous sont imposées par l'État. Et en particulier, l'augmentation des dépenses nous sont imposées par l'État.
- Que ce soit le RSA, que ce soit la prime de compensation pour le handicap, que ce soit d'autres dépenses qui peuvent se comprendre, qui sont légitimes.
- Mais on peut pas d'un côté nous demander d'augmenter les dépenses et puis de l'autre côté nous critiquer.
- Sachez que vous le savez, nous, nos budgets doivent être à l'équilibre. Et donc si on fait ces dépenses supplémentaires, ça veut dire qu'on fait des choix politiques sur d'autres domaines.
- Donc oui, à peur à le bol que l'État assume pas, ne prenne pas ses responsabilités, n'ose pas faire ce que l'on fait, c'est-à-dire couper dans les dépenses quand il le faut, décider de supprimer des financements à certaines agences qui sont pléthoriques et qui coûtent un fric pas possible à l'État.
- Oui, donc voilà, les collectivités qui sont en grosse difficulté, je le dis. Vous avez même les mairies. Vous allez le voir au niveau des municipales en ce moment.
- On a des augmentations pour les caisses de retraite de 36% quand même imposées par l'État. Vous êtes une petite commune, on vous dit, il faut augmenter 36% vos dépenses de cotisation.
- Puis après, on vous dit, vous dépensez trop. Enfin, c'est quand même un peu paradoxal, quoi.
- Oui, c'est... Effectivement, je pense que...
- Oui, c'est un critiqueur qu'on entend beaucoup de la part des élus. Mais je dirais que les Français ne s'y trompent pas quand on les interroge le responsable de la dette, de la situation financière du pays.
- Jamais, je dis bien jamais, les collectivités locales sont incriminées. Au contraire, le maire, c'est l'élu de confiance.
- Il arrive à réenchanter la promesse du politique. Celui qui arrive à changer la vie et la prise de conscience que ses marges de manœuvre sont extrêmement réduites et très, très fortes.
- L'époque des maires fréchistes, du nom du maire de Montpellier, Georges Frèche, qui pouvaient, avec des dépenses somptuaires, transformer la ville, en faire dans une logique de vraie démure.
- J'ai complètement fini. Mais ça n'empêche pas que, je pense que vous le voyez sur le terrain, le niveau d'exigence des élus locaux reste extrêmement fort.
- Mais c'est clairement eux qui restent les élus de confiance dans un contexte à l'inverse où la salle politique nationale ne connaît...
- Que la défiance. Il faut rappeler que les collectivités, c'est aussi 70% de l'investissement public en France.
- Donc,...
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