Retranscription des premières minutes :
- « On essaye, j'ai bien dit qu'on essayait de prendre la route, d'une part parce que Sud Radio c'est aussi la radio de l'auto, d'autre part parce que les vacances approchent.
- Figurez-vous que 45% des Français ont déjà modifié leur plan de vacances parce que la voiture leur coûte trop cher.
- Vous vous rendez compte ? C'est l'enseignement de cette étude exclusive pour roule avec l'Institut Bonafidé.
- On en parle avec notre invité, Jonathan Tuchban, bonjour.
- Bonjour. Bienvenue sur Sud Radio, directeur général de Roule, Roule R de Zo, L E.
- Les Français qui modifient leurs vacances parce que leur voiture coûte trop cher, ça veut dire déjà qu'elle coûte de plus en plus cher, ça vous le confirmez ? Je confirme effectivement que la voiture coûte de plus en plus cher.
- Le prix moyen d'une voiture neuve en 5 ans est passé d'autour de 20 000 euros à plus de 30 000 euros.
- Donc effectivement, ça c'est un choc sur le plan du coût d'achat de la voiture.
- Et puis après, vous avez des coûts additionnels, le coût de l'assurance, du carburant, etc.
- Mais à retenir quand même dans cette enquête pour amener une touche positive, pour 8 Français sur 10, la voiture est le moyen de transport pour partir en vacances.
- Et pour 60% d'entre eux, ils retiennent la liberté comme premier facteur qui explique le choix de la voiture.
- Alors quand on parle de la liberté pour l'automobiliste, c'est quoi ? C'est qu'en fait, il part à l'heure qu'il veut, il part où il veut.
- Et il peut aller où il veut, dans un petit village par exemple, ou n'importe.
- Il n'est pas obligé d'aller d'une gare à une autre.
- Exactement. Et puis la liberté, c'est aussi le plaisir.
- Et on a 78% des Français dans l'étude qui associent les vacances en voiture à une notion de plaisir.
- Et donc c'est important quand même, en ce début juillet, de retenir qu'au-delà de l'automobile qu'on peut percevoir comme une contrainte, pour les vacances, il y a beaucoup de Français qui associent la voiture à la liberté et au plaisir.
- Oui, exactement.
- Sauf que moins des deux tiers des Français s'apprêtent à dépenser plus de 200 euros dans leur budget auto en vacances.
- Alors vous allez me parler d'abord du budget voiture des vacances.
- Ça recoupe quoi comme dépenses ? Alors le budget, c'est le carburant, le péage, la recharge, quand il s'agit d'une voiture électrique.
- Et si on a un pépin sur la route, ça peut être des frais d'entraînement, des entretiens divers et variés.
- Mais là, quand les Français parlent de leur budget vacances, c'est plutôt, je pense qu'ils pensent d'abord au carburant et au péage.
- Oui, ça c'est le plus important.
- Et le parking ? Oui, exactement.
- Surtout quand on va dans un village touristique, on ne peut pas se garer partout, il y a déjà trop de monde, c'est souvent payant, c'est logique.
- Bref, tout ça, ça augmente.
- Ce qui fait aussi que, et vous le mesurez, les pratiques des Français, elles ont tendance à changer.
- Alors les Français, pour s'adapter, soit pour certains d'entre eux, vont changer leur destination.
- 57% des interrogés disent qu'ils vont peut-être changer leur destination ou adapter leur destination pour des raisons budgétaires, pas pour d'autres raisons, donc c'est quand même important.
- Et des raisons budgétaires liées au transport et donc à la voiture, ici.
- Et puis après, changer les pratiques, c'est aussi conduire autrement.
- Donc comment moins consommer de carburant ? Pratiquer l'éco-conduite, c'est-à-dire rouler moins vite, avec moins d'à-coups, moins de freinage, moins d'accélération.
- Il y en a vraiment qui font ça, Oui, mais attendez, les péages, ça, ça me paraît logique.
- On a toujours connu des gens qui prenaient la nationale plutôt que l'autoroute pour ne pas passer au péage.
- C'est logique, c'est vieux comme le monde.
- En revanche, ce que vous nous dites ce matin, Jonathan Tuchban, c'est qu'il y a vraiment des gens qui pratiquent l'éco-conduite pour dépenser moins de carburant aujourd'hui, parce que ça leur coûte trop cher.
- C'est pas un mythe, ça.
- 65% des interrogés le...
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