Retranscription des premières minutes :
- Si vous faites partie de ces 151 zones rouges, eh bien vous aurez un médecin en septembre prochain.
- C'est la nouvelle qui a été annoncée, et notamment à une de ces communautés de communes, de ces zones rouges.
- Direction la communauté de communes des Landes d'Armagnac.
- Bonjour Philippe Latry.
- Bonjour.
- Vous êtes le président socialiste de cette communauté de communes.
- C'est une des 151 zones rouges du territoire, où concrètement aujourd'hui il n'y a pas de médecin.
- Il n'y a pas de médecin, on ne peut pas dire qu'il n'y en a pas zéro, mais on est dans une situation de démographie médicale qui est préoccupante.
- Sept médecins, dont la moitié vont partir certainement chercher leur activité d'ici dans un délai de un à deux ans.
- C'est-à-dire que oui, on est dans une situation d'urgence, avec aujourd'hui un problème d'attractivité pour des territoires comme le nôtre.
- Parce que comme il n'y a pas de médecin, les gens essayent de s'installer.
- D'ailleurs, on essaye de trouver des solutions comme on peut.
- Alors certes, le plan de sauvegarde nous a été présenté par les services de l'État.
- On va être doté de médecins, entre guillemets, solidaires et qui vont venir deux jours par mois.
- Alors on va prendre tout ce que l'État nous propose, mais nous aussi, de notre côté, on ne reste pas inactifs.
- On a des petits moyens qui sont les nôtres, dans une communauté de communes rurale qui est située au conflit des Landes du GRC du Lot-et-Garonne.
- On essaye d'être attractifs en accompagnant l'installation, en essayant de recruter des jeunes médecins, en favorisant l'installation dernière de pratiques avancées.
- On finance des études, on finance l'installation au niveau des cabinets, on finance le loyer des médecins.
- Mais tout ceci ne suffit pas parce que nous sommes tous dans la même situation.
- Les déserts médicaux, ce n'est pas que ici en France, c'est un petit peu partout.
- Et ce n'est pas que à la campagne d'ailleurs, c'est important de le dire parce qu'on a toujours cette image, le désert médical, ça va être le Larzac, la diagonale du vide. Non, non, c'est un peu partout.
- Alors c'est un peu partout, certes, mais avec quand même des différences importantes.
- Tous les territoires sont quand même mieux dotés les uns que les autres.
- Ça, c'est une réalité.
- Il ne faudrait pas quand même que cette situation, aujourd'hui, on est dans une période là où on va faire de la résistance en attendant que des nouveaux médecins arrivent sur les marchés.
- Éviter que les lignes se fissurent un petit peu plus parce que finalement, ce sont des parts entières du territoire français.
- Qui vont être destinées à l'abandon en termes d'offres de soins.
- Donc ça, aujourd'hui, c'est des situations, un, qui n'est pas acceptable.
- Elle est le résultat, effectivement, de certaines demandes de diverses politiques depuis des années qui nous ont conduits à cette situation.
- Donc aujourd'hui, pour trouver une solution, ça va être l'or.
- Il va falloir que tout le monde fasse des efforts, que les territoires fassent des efforts, que les patients fassent des efforts.
- Et manifestement, que les médecins fassent des efforts.
- Parce que pour le coup, c'est comme des journées de solidarité.
- C'est ce qui va se passer à partir de septembre.
- Vous avez des médecins qui seront envoyés en priorité chez vous pour dépanner.
- Alors pour le moment, cette mesure, elle est basée sur le volontariat.
- Elle pourrait devenir plus coercitive si jamais le volontariat ne fonctionnait pas.
- Mais aujourd'hui...
- Vous seriez pour ou pas ? Bien évidemment que je suis pour.
- Parce qu'aujourd'hui, on a des personnes, des jeunes qui peuvent arriver sur des territoires...
- Comme les nôtres, où ils sont dans l'incapacité de trouver un médecin référent.
- Donc déjà aujourd'hui, on va dire simplement, ressujettant le complément, des gens n'ont pas la possibilité de trouver un médecin.
- Ou lorsqu'on doit avoir un rendez-vous, ce rendez-vous, il est fixé certainement, très souvent, au calendre grec.
- Et il faut savoir qu'aujourd'hui, l'espérance de vie dans des territoires ruraux, elle est plus courte de deux ans que dans des territoires urbains qui sont a priori mieux dotés.
- Tout ça, c'est, un, la présence médicale, c'est la distance...
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