Retranscription des premières minutes :
- En direct du salon Equipoto Porte de Versailles, les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile de Ménibus, Philippe David.
- Et avec Philippe David, bonsoir Philippe David.
- Bonsoir Cécile de Ménibus.
- On est très heureux d'être ici pour fêter les 50 ans d'Equipoto, un salon assez incroyable et je vous incite à venir ce soir, vous pouvez encore puisque c'est ouvert jusqu'à 22h, autour de cette table.
- Eric Revelle est avec nous, bonsoir mon cher Eric.
- Bonsoir.
- On est ravis de vous accueillir et nous avons bien entendu Philippe Boudin, le président d'Equipoto.
- Comment ça va mon cher Philippe ? Bonsoir Philippe.
- Vous ne les faites pas ces 50 ans ? Je sais, ce n'est pas la première fois.
- Vous faites beaucoup plus.
- Il faut vous méfier, vous n'allez pas avoir affaire à un ingrat.
- Un ingrat en deux mots, bien entendu.
- En tout cas, si vous voulez passer par chez nous, ici à Equipoto, vous êtes bien entendu les bienvenus.
- Allez, au sommaire de cette émission, on va revenir.
- Sur ce rapport sénatorial qui alerte sur les risques d'effondrement de la filière automobile française, Philippe.
- Oui, et on vous pose cette question.
- Les mesures du Sénat peuvent-elles sauver l'industrie automobile française ? Eh bien, vous dites non à 69%.
- Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et moi, je dis que ces demandes sont souvent des vœux pieux, comme les droits de douane par exemple.
- La France n'a pas son mot à dire, tout est décidé à Bruxelles.
- Et comme Madame von der Leyen défend les intérêts allemands, on est mal barré.
- Et puis, vous l'avez certainement vu.
- La confirmation de Sébastien Lecornu à Matignon marque la volonté de rétablir une continuité dans l'action gouvernementale.
- Mais est-ce que cette stabilité résistera aux fractures politiques et sociales ? Et on vous pose cette question, Sébastien Lecornu confirmé.
- Allons-nous retrouver une stabilité politique ? Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'êtes pas optimiste, puisque vous dites non à 91%.
- Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et moi, je pense que non, on n'aura pas de stabilité.
- Parce que quand le budget va arriver, ça sentira vraiment la censure, à mon avis.
- Les mesures du Sénat peuvent-elles sauver l'industrie automobile française ? C'est l'objet de notre grand débat du jour.
- Ce qui est très important pour nos Français, c'est qu'on est attaché à la bagnole.
- On aime la bagnole. Et moi, je l'adore.
- Moi, j'adore la bagnole.
- Moi, j'ai vécu avec ça, j'ai 60 ans.
- Donc, voilà, c'est quand même un outil de liberté extraordinaire.
- Ah oui, j'avoue que j'aime bien ça.
- Ce qui ne veut pas dire que j'aime polluer, mais j'aime bien la voiture.
- J'aime la voiture comme une grande majorité des Français.
- Dans le pays, il faut accompagner les gens, même les plus précaires, à pouvoir acquérir des voitures moins polluantes.
- Ça s'appelle le principe de réalité.
- Éric Revelle, l'automobile traverse une crise assez profonde.
- Et malheureusement, j'imagine qu'elle sera assez durable.
- Est-ce que l'avenir, est-ce qu'il y a des...
- Aujourd'hui, on peut réfléchir à des choses et changer le cours de cette descente aux enfers ? Écoutez, j'en sais rien.
- Moi, je porte un message d'espoir.
- Mais en tant que...
- J'allais dire...
- Je suis conducteur et amoureux de la bagnole.
- Mais quand je lis, par exemple, ce que disait Luc Châtel, le président de la plateforme automobile, c'était dans le Figaro, il y a plusieurs semaines, où il dit que c'est minuit moins deux pour l'avenir du secteur automobile.
- Xavier Oran, le DG de Mobiliance dans Valeurs Actuelles, qui explique que la concurrence chinoise est telle aujourd'hui qu'on se demande combien de marques, finalement, résisteront à l'horizon 5-10 ans.
- Marques européennes, marques françaises.
- Voilà.
- Puis il y a le sujet dont parlait Philippe David tout à l'heure, qui est très important et qui semble, sur le point de connaître une reculade, c'est la fameuse fin des moteurs thermiques en 2035, puisque le chancelier allemand fait pression pour dire, en gros, cette année, cette date est complètement folle.
- Voilà.
- Mais moi, ce qui m'inquiète...
- Mais on va écouter le président, les spécialistes.
- Moi, ce qui m'inquiète, c'est la montée en puissance des voitures...
Transcription générée par IA