Retranscription des premières minutes :
- Bonsoir Philippe Bilger, René Chiche et Patrick Vignal et notre grand débat, le souhait d'Emmanuel Macron, faut-il labelliser les médias ? Eh bien vous dites non à 98%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- On y va d'ailleurs tout de suite au 0826 300 300.
- Bonsoir Fred.
- Bonsoir.
- Vous nous appelez du Gard, c'est bien, on a le Gard et les Rho réunis ce soir entre le 0826 300 300 et les vraies voix.
- Et vous, vous ne voulez pas de labellisation des médias ? C'est le début en fait de quelque chose qu'on ne peut pas trop contrôler parce que les méthodes de ce gouvernement ont dit non, mais non, ça sera contrôlé par des instances indépendantes et au final on s'apercevra qu'il y aura une instance indépendante qui sera pilotée ou qu'il y aura eu du pantouflage dans cette société et on se retrouvera comme aujourd'hui avec chat contrôle.
- Vous savez, on est dans ce mouvement du contrôle total.
- On pourra dire oui, mais les réseaux sociaux c'est le fouillis comme j'ai entendu sur votre antenne.
- On ne sait plus trop où donner la tête, mais les gens en fait, on les infantilise, on leur dit oui, on va s'occuper de vous et on vous dira ce qui est bon à entendre et ce qui n'est pas bon.
- Donc en fait, on nous fait encore part de notre indépendance intellectuelle et c'est là où il y a le danger.
- Alors Fred, restez avec nous, René Chiche qui a été rédacteur en chef de Rubin, qu'est-ce que vous voulez répondre à Fred ? Non mais ce que dit Fred, il y a beaucoup de vrai dans ce qu'il dit.
- Mais vous voyez par exemple sur quel critère, et moi je ne crois pas du tout à cette idée de labellisation, je l'ai déjà dit, mais par exemple sur quel critère serait fondée cette labellisation ? Mais non, il serait nommé dans l'autorité de.
- .
- Je prends juste un petit exemple.
- Il y a deux, trois ans, il y a eu l'histoire, vous savez, de vos ex-confrères de l'Assemblée, Corbière Garrido dans Le Point.
- Eh bien ce n'était pas du tout une vraie information.
- Donc alors aujourd'hui, Le Point devrait être labellisé, média un peu douteux, alors qu'on sait que parfois malheureusement dans le journalisme, on peut faire des erreurs, comme dans tous métiers aussi.
- Vous voyez, donc c'est ça.
- Et d'ailleurs, ce n'est pas une idée très récente non plus, mon cher Patrick, parce qu'à l'époque où vous étiez député, il y avait eu une proposition en loi, il me semble.
- La loi anti-fake news ? On avait réfléchi sur l'anti-fake news.
- On essayait, c'était Laetitia Abias, sur cette loi en disant comment on peut structurer, mais Fred, il a raison.
- Quelle ville il est, Fred ? Fred, vous êtes de quelle ville dans le Gard ? Philippe, on est du Gard.
- Ah, magnifique.
- C'est magnifique la région, Fred.
- Mais puis-je contredire René un petit peu ? Attendez, on n'a pas entendu ce qu'a dit Fred.
- C'est le plus beau département de France.
- Ah, c'est un département magnifique.
- Non, non, c'est l'Hérault, Fred, c'est l'Hérault.
- Commençons pas à se discuter.
- Si, Philippe Bilger voulait réagir.
- Tout de même, lorsqu'on a la certitude, René, que des publications énoncent des données factuelles fausses.
- Tout à fait.
- Incontestablement.
- Est-ce qu'une instance en laquelle on aurait confiance ne pourrait pas, en quelque sorte, comme ça existe au basket ou en ball, alors édiquer des blâmes ? Votre remarque est pertinente, mais je vais te répondre de manière encore plus pertinente.
- Ce n'est pas si fréquent en plus.
- Non, non, vous, l'ancien magistrat, moi j'ai eu affaire, on va devant les tribunaux.
- Mais non, mais non.
- Quand il y a une information, ils travaillent beaucoup déjà, ils ont beaucoup travaillé.
- C'est trop lourd.
- Mais non, on ne va pas, chaque fois qu'une erreur factuelle est commise, traduire cela devant les...
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