Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et avec Philippe David, on vous souhaite la bienvenue jusqu'à 20h ce soir et on vous remercie de nous écouter chaque jour sur Sud Radio, c'est toujours un plaisir.
- Et vous pouvez nous découvrir comme tous les jours sur Twitter, Facebook, Instagram ou TikTok.
- Ou vous inscrire si vous n'êtes pas abonné à notre chaîne YouTube avec Aurore aujourd'hui, pas du tout, Aude au 0826 300 300 avec Philippe Billiger autour de cette table. Mon cher Philippe, bonjour.
- Je me pensais à Rémi André lorsqu'il parlait du gris. Dans cette émission que j'adore, ma chère Cécile, c'est jamais gris.
- C'est blanc, noir, rouge et noir, tout ce qu'on veut.
- Parfois il y a 50 nuances de gris quand même.
- Ah non.
- C'est défaitiste.
- Essayez d'éviter les mots qui ne signifient pas que vous avez de l'esprit.
- Non, c'était la traduction d'un mot anglais, mais c'est pas grave.
- 50 nuances de gris.
- On avait compris. J'avais des doutes, vous confirmez.
- Surtout que 50 nuances de gris, parlant d'une aventure SM, je pensais que c'était le style de Philippe Billiger.
- Vous êtes gangrené.
- D'accord, donc cette émission commence depuis 4 minutes. On parle déjà en dessous de la ceinture. C'est bien.
- Et c'est Mickaël Sadoun. Bien entendu, bienvenue Mickaël.
- Merci en tout cas d'être avec nous, chroniqueur politique et consultant.
- On va revenir dans ce sommaire sur Laurent Wauquiez.
- Et les députés LR qui renoncent à la censure, tandis que Bruno Retailleau, le président républicain, maintient sa ligne accentuant même la fracture entre les deux branches du parti.
- Et on vous pose cette question. La fracture Retailleau-Wauquiez va-t-elle être fatale à LR ? Eh bien, vous dites oui à 92%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et moi, je vous le dis, ces derniers jours, Retailleau et Wauquiez ont cloué le cercueil de LR. Ni fleurs, ni couronnes.
- Et puis, on va revenir sur l'autonome de Solidarité.
- Solidarité laïque qui alerte face à la violence banalisée à l'encontre des enseignants qui achissent pour la protection, justement, de ces personnels.
- La violence aurait bondi de 23% en 5 ans.
- Et on vous pose cette question.
- Hausse des violences envers les personnels d'éducation. Faut-il sanctionner les élèves, les parents, les deux ? Vous dites les deux à 73%. Les parents à 19% et les élèves à 8%.
- Moi, je pense qu'il faut sanctionner très fort les coupables, quels qu'ils soient, et qu'enfin, les sanctions soient appliquées.
- Mais parler d'autorité en France n'est-ce pas un peu rinconçant ? Et on vous parle tout de suite du parti des Républicains. Et ça chauffe un petit peu.
- Et notre deuxième priorité, c'est que la France ne soit pas bloquée.
- Et nous nous engageons, conscients des compromis nécessaires, pour que des lois indispensables soient adoptées.
- Cette position, nous l'avons définie collectivement, avec nos députés et nos sénateurs.
- Nous ne censurerons pas un gouvernement a priori.
- Et nous ne ferons pas partie de ce gouvernement.
- Ceux qui feront tomber les premiers ministres.
- Philippe Bilger, le torchon brûle.
- Oui, mais, ma chère Cécile, j'ai pris tout à l'heure une actualité où je parlerai spécifiquement de Bruno Retailleau.
- Donc, je veux bien traiter le thème ici.
- Il y a quelque chose d'assez paradoxal de la part de Laurent Wauquiez.
- Et c'est le fait qu'il a, au début de son discours, donné des leçons de comportement, voire de morale collective à cette Assemblée nationale.
- Et lui-même a donné l'exemple de la plus exemplaire, si j'ose ce terme, incohérence.
- Comment est-il possible qu'avec une argumentation que je trouve infiniment biaisée, il vienne soutenir qu'il faut soutenir un gouvernement qui va mettre en cause la principale mesure qui constituait la différence essentielle des Républicains, par exemple avec le Rassemblement national ? C'est une incohérence de la part des députés républicains qui s'explique, si j'ose une vulgarité, par la trouille immense qui les saisit à l'idée de retourner devant l'électeur.
- Je suis persuadé que s'ils avaient eu le courage d'y aller, plutôt qu'à l'idée de retourner devant l'électeur, ils auraient sauvé leur mise.
- Maintenant, s'ils y allaient, ce serait une catastrophe.
- Si Laurent Wauquiez accepte la suspension de la réforme des...
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