Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et on se mardi un peu compliqué, forcément avec Philippe David, c'est une journée très politique aujourd'hui.
- Ah oui, excessivement politique, ça a commencé à 15h avec le discours de politique générale, ça vient de se terminer, on a beaucoup de choses à dire.
- Absolument, et on va en parler pendant toute cette émission avec vous, au 0826 300 300.
- Vous pouvez nous rejoindre aussi sur Twitter, Facebook, Instagram ou TikTok, ou même sur notre chaîne YouTube si vous voulez nous regarder pendant que vous travaillez.
- On vous fait des petits coucous, on vous souhaite la bienvenue.
- Avec aujourd'hui François de Rugy, ancien président de l'Assemblée Nationale et ancien ministre de l'écologie.
- Bonsoir Monsieur le Président, bienvenue chez nous.
- François Seguin est avec nous, éditorialiste Sud Radio. Bonsoir François.
- Bonjour les amis, ça va ? Voilà, on est très contents en tout cas de vous avoir tous les deux avec ce sommaire.
- Donc, ce que vous disait Philippe, ce discours de politique générale, Sébastien Lecornu a proposé, entre autres, la suspension de la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle de 2027.
- Et à la question du jour, Sébastien Lecornu a-t-il eu raison de suspendre la réforme des retraites ? Et bien sur Twitter, vous dites non à 70%, et moi je vais vous dire ce que j'en pense.
- La lâcheté, c'est la principale caractéristique des politiques françaises depuis plus de 40 ans.
- Sébastien Lecornu a donc toute sa place à Matignon avec ce renoncement.
- Et puis la question du soir.
- Il est toujours à prononcer un discours de politique générale dans lequel il a défendu une ligne de compromis, je cite, utile et réaliste pour restaurer la confiance et stabiliser le pays.
- Et on vous pose cette question, Sébastien Lecornu vous a-t-il convaincu ? Et le moins qu'on puisse dire, c'est non, puisque vous dites non à 95%.
- Alors pas du tout en ce qui me concerne.
- Il continue la même politique qui, depuis 40 ans, nous envoie dans le mur.
- Mais là en plus, il klaxonne.
- Et avec le soutien d'une bonne partie de l'opposition, vous êtes d'accord, vous n'êtes pas d'accord.
- On attend vos appels.
- 0826 300 300.
- On vous souhaite la bienvenue.
- Tout de suite, le grand débat du jour.
- Dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu'à l'élection présidentielle, aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028, comme l'avait précisément demandé la CFDT.
- En complément, la durée d'assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028.
- Mais je le dis ici très directement.
- Suspendre pour suspendre n'a aucun sens.
- Et je me tourne vers Françoise Degoy, bien entendu, puisqu'on attendait ce discours de Boris Vallaud du PS, de savoir si on censurait ou pas.
- Et finalement, ça passe.
- Ça passe pour les socialistes, mais c'est tout à fait normal.
- Alors moi, je vois bien un peu la déprime.
- Je vois bien la déprime de Marine Le Pen et notamment, et de Jean-Luc Mélenchon.
- Ça a été des discours qui sont presque un peu à côté de la plaque.
- Et même, j'ai envie de dire, pour les Verts, vous comprenez bien que la réforme des retraites, c'est quelque chose qui a été combattu par 80% des Français.
- Et dans ces 80%, vous avez aussi des électeurs du Rassemblement national.
- À partir du moment où Sébastien Lecordu, mais c'est surtout Emmanuel Macron qui lâche sur sa réforme emblématique, en fait, pour ne pas précipiter une crise politique, je pense qu'ils sont complètement à côté de la plaque.
- C'est-à-dire que Marine Le Pen veut absolument...
- C'est absolument une dissolution.
- Et à l'évidence, on va voir jusqu'où ça va aller jeudi, puisqu'elles seront débattues.
- À l'évidence, cette dissolution n'aura pas lieu.
- Et on part sur le débat parlementaire.
- Alors, j'entends ce que dit Philippe David.
- On aura l'occasion d'en débattre.
- Je n'ai pas du tout le même point de vue que lui sur la suspension de la réforme des retraites.
- Mais en réalité, je trouve qu'il y a une forme de responsabilité, de responsabilisation collective pour éviter d'aller au chaos.
- Et ça, c'est plutôt...
Transcription générée par IA