Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et nous sommes en direct jusqu'à 20h avec Philippe David. Ça va mon Philippe ? Ça va très bien, Cécile et vous ? Très bien, très bien entouré ce soir avec beaucoup de monde autour de cette table.
- Le studio est plein comme un oeuf.
- Oui, c'est joli, c'est chic.
- Ah ben non, non, non, mais c'est une expression, une vieille expression.
- Il n'y a que du jaune là, c'est que du bon je trouve.
- Il y a quoi ? Il n'y a que du jaune.
- Mais ça va, ça va bien tous les deux ? Le jaune et le blanc c'est très bon, battu en neige c'est fabuleux.
- Je vais accompagner Philippe David pour la soirée.
- On partait sur une émission culinaire, on va changer finalement.
- Et on va revenir sur cette information, enfin sur cette longue réunion qui s'est tenue aujourd'hui à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
- La droite, la gauche en tout cas ont longuement discuté.
- On va vous évoquer bien entendu ce qui s'est passé et ce qui s'est dit au sortir de cette réunion autour de cette table.
- Je l'ai dit il y a quelques instants.
- Mais je vais en parler.
- Je vais les annoncer de nouveau.
- Philippe Bilger est avec nous.
- Bonsoir Philippe Bilger.
- Bonsoir.
- Anne Mazoyer-Jankowska qui est présidente fondatrice de Fervialou Corporate et Public Affaires.
- Rebonjour, merci d'être avec nous.
- Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
- Mickaël Sadoun est avec nous, chroniqueur politique et consultant.
- Bonsoir.
- Rebonsoir.
- Et Coralie Dubost, on est ravis de l'avoir, managing partner Next Step Influence.
- Bonsoir.
- Bonsoir à tous.
- Et tout de suite, un petit florilège de ce qui s'est dit au sortir.
- C'est le débat du jour.
- Hôtel Matignon.
- Bonjour.
- Tous nos services sont occupés pour le moment.
- Dans l'absence du gouvernement, veuillez laisser un message après le bip sonore.
- Nous vous rappellerons.
- Peut-être.
- Ne quittez pas.
- Alors, retour de ce qui s'est dit.
- On va commencer par vous Philippe Bilger, la sortie de cette réunion qu'on espérait tous, en tout cas, entendre quelque chose de sortir, quelque chose de cette réunion.
- Visiblement, c'est la déception.
- On les a vu sortir les uns les uns derrière les autres.
- Et tous sont sortis, ceux qui parlaient, en tout cas, extrêmement déçus de cette réunion.
- Alors, d'abord, j'espère que nous ne tomberons pas dans des oeufs brouillés, compte tenu de la qualité des contradictions.
- Je suis sûr que non.
- Alors, rien ne serait pire que la dérision au sujet de ce qui se passe depuis certaines semaines.
- C'est plutôt tragique.
- Ça aussi, entre le vaudeville.
- Et la tragédie.
- Et moi, je suis ravi que la gauche n'ait pas obtenu gain de cause auprès du président de la République.
- Mais il y a une phrase de lui, si elle est exacte, qui m'a frappé.
- Je ne suis pas prêt pour la gauche.
- Ça me paraît assez symptomatique du caractère présidentiel qui s'identifie, s'assimile à la France.
- Et donc, comme si, en réalité, c'était à lui qu'on devait complaginer.
- Pour rétablir en urgence la situation de la France.
- Moi, qu'on élimine la gauche, qui a des demandes que je trouve extravagantes, c'est très vrai.
- Mais il faudrait que le président décida une bonne fois pour toutes du premier ministre qu'il va nommer.
- Et on en a, j'allais dire, presque une grossièreté.
- On en a un peu assez de la multitude des réunions qui sont faites pour ne pas décider.
- Anne Mazoyer.
- Réagir notamment à ces déclarations de sortie de l'Elysée par les chefs politiques en utilisant l'imparfait du subjonctif comme Philippe Bilger, cela va de soi.
- Comme d'habitude.
- Je dirais que je suis très étonnée par cette naïveté.
- Parce qu'il est bien évident que la France se droitisant de manière extrêmement importante depuis ces derniers mois, il y avait quand même assez peu de chance pour que nous aboutissions à un gouvernement de gauche.
- Même s'il pouvait être composé de gens de qualité.
- Et surtout, compte tenu des propositions qui ont été faites par eux dans ces dernières semaines.
- Donc non, je ne crois pas qu'ils aient fait preuve d'une très grande perspicacité en y allant la fleur au fusil.
- Michael...
Transcription générée par IA