Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Si vous venez seulement de nous rejoindre, c'est l'occasion de redire qu'avec Philippe David, on était là ce soir jusqu'à 19h30.
- On est là ce soir jusqu'à 19h30, si je pars déjà au futur alors que l'émission n'a pas commencé, ça va être gênant.
- Philippe Bilger, bien entendu, est quelqu'un qu'on n'avait pas eu depuis longtemps.
- On est content de le retrouver, c'est René Chiche, avec des nouveaux travaux.
- Des nouveaux travaux ? Des travaux, oui.
- Oui, de nouvelles fonctions qui permettent de gagner sa vie.
- Oui, c'est bien. Il est temps parce que vous commencez à nous coûter cher, mon petit chat.
- Oui, je vais aller rapidement dans le cinéma.
- Oui, alors je m'occupe beaucoup de cinéma et de télévision maintenant sur un site que je vous conseille, si vous pouvez y aller.
- Idébooks.com, Idé, comme les deux lettres, Books, qui est un site d'information culturelle, un pur player, qui existe depuis 15 ans et qui marche très bien.
- Puis à côté, j'ai une autre activité aussi, puisque je ne fais plus partie du groupe Entreprendre, qui n'existe plus, paix à son âme.
- Producteur éditorial.
- Voilà, bravo.
- Je fais soit des revues.
- Bravo, je fais soit des revues.
- Je fais soit des reportages, moi-même, télé, pour une grosse alliance de presse, Galaxy Presse TV, soit je vous chapeaute quelques reportages.
- Et en même temps, je trouve le temps de venir vous voir.
- Ah, c'est bien.
- On vous remercie.
- C'est exceptionnel.
- La France vous remercie, Rémi.
- Absolument.
- Vous nous faites donc votre corps.
- Je suis contre mon corps, absolument.
- Non, n'exagérons pas non plus.
- Enfin, nous, on ne saurait pas quoi en faire.
- Il y a peut-être des gens que ça intéresse.
- Vous savez quoi ? On va vous mettre sur le bon coin, Rémi.
- On ne sait jamais.
- Sur un malentendu ? Prête, on est chiches pour un week-end.
- On est chiches.
- Je vous aime beaucoup.
- Vous savez quoi ? On va nous mettre tous les quatre sur le bon coin.
- Et on verra ceux qui ont le plus de likes.
- À mon avis, bon.
- Pour un week-end, prêt.
- Oui.
- Non ? Oui.
- Oh là, vous n'êtes pas joueurs.
- Allez, tout de suite.
- Le grand débat du jour.
- J'ai décidé de renoncer à l'article 49, aléna 3 de la Constitution.
- Puisque cet article, au fond, permet au gouvernement d'interrompre les débats, d'engager la responsabilité du gouvernement et au gouvernement d'écrire la copie.
- Et on le sait très bien, je défends la Ve République et sa Constitution.
- C'est un outil utile, mais c'est un outil qui a plutôt été imaginé par Michel Debray pour contraindre sa propre majorité.
- Or, dans un Parlement qui fonctionne, dans un Parlement en plus qui a été renouvelé il y a plus d'un an, qui ressemble aux Français, avec ses divisions, on ne peut pas passer en force et on ne peut pas contraindre son opposition.
- Les vraies voix sud-radio.
- Et c'est la question du grand débat du jour.
- Renoncer au 49,3, est-ce une garantie de non-censure ? Eh bien, pour vous, non, puisque vous dites à 88% que ça ne garantit absolument pas Sébastien Lecornu et son gouvernement, enfin, son futur gouvernement, de ne pas se faire censurer.
- En tout cas, ça nous arrange parce que, en tout cas, ça arrange tout le monde parce que je rappelle quand même qu'Elisabeth Borne, ça a été 23 fois l'utilisation du 49,3 qui n'était pas la garantie.
- C'était Michel Rocard à un moment donné.
- Est-ce que, pour répondre à cette question, Philippe Bilger, est-ce que ça promet, en tout cas, ça aide à la non-censure ? Absolument. J'ai bien conscience que Sébastien Lecornu, depuis quelques jours, quelques semaines, cherche désespérément des moyens qui ne sont pas forcément fondamentaux pour tenter d'échapper au futur qui le guette.
- Mais je trouve que l'argumentation qu'il développe sur le 49,3, n'est pas du tout absurde, notamment lorsqu'il rappelle que le 49,3, à l'origine, était pour contraindre le groupe majoritaire qui soutenait le gouvernement.
- Et j'aime beaucoup l'explication qu'il donne, qui paraît paradoxale, mais qui est très juste.
- Quand on a une assemblée décomposée en trois forces, eh bien,...
Transcription générée par IA