Retranscription des premières minutes :
- Tout à l'heure, les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Jean-Marie Bordry.
- Ah, chers amis, on est ravis de vous accompagner.
- Toujours, semaine de canicule en plein cœur de l'été, bienvenue à vous.
- Si vous nous rejoignez, c'est parti pour les Vraies Voix.
- Il est 17h04, on est ensemble jusqu'à 19h avec tout notre orchestre.
- Alors, on est avec Anthony Martin-Smith, cette semaine comme tous les soirs.
- Bonsoir, Jean-Marie.
- Bonsoir, mon cher Anthony.
- Je le rappelle, tous les week-ends, vous présentez Faut que ça change.
- Sur Sud Radio, une émission sur le handicap.
- Vous êtes aussi un ancien champion de rugby.
- Non, vous auriez pu.
- Rugby, judo, c'est pareil.
- Oui, allez, voilà, de judo.
- En première ligne, c'est à peu près pareil.
- Le rugby, c'est du judo, mais avec un ballon en plus.
- Exactement, exactement.
- On est aussi avec Joseph Touvenel, ce soir, comme Vraies Voix.
- Bonsoir, Joseph.
- Bienvenue.
- On sent plus d'enthousiasme.
- Malgré la pluie parisienne, tout à l'heure, en vélo, j'ai pris une ondée.
- Vous avez pris une ondée.
- Tiens, vous parlez comme les météorologues, c'est merveilleux.
- Absolument.
- C'est la première fois que j'entends quelqu'un qui dit « j'ai pris une ondée ».
- D'habitude, c'est une drache, n'importe.
- C'était quand même assez rafraîchissant, je dois l'avouer.
- Ça vous a fait du bien, j'espère.
- Exactement.
- Joseph Touvenel, vous êtes syndicaliste.
- On vous a connu, évidemment, à la CFTC lorsque vous y étiez.
- Vous êtes aussi, aujourd'hui, vice-président du Centre européen des travailleurs.
- Qu'est-ce que c'est ? C'est 70 organisations sociales chrétiennes dans 30 pays d'Europe.
- Donc, ça commence à poser.
- Ça nous permet de travailler ensemble pour, quand on a une bonne idée commune, pouvoir travailler sur les autorités.
- Européenne, c'est un peu mieux s'il y a un Français, un Portugais, un Roumain, un Allemand, etc.
- L'union fait la force, quoi.
- Voilà, absolument.
- En gros, ça ressemble à quoi, une organisation sociale chrétienne, un syndicat chrétien ? C'est quoi la différence avec les autres syndicats ? C'est simple.
- Nous, on n'est pas pour la lutte des classes.
- On est pour la justice sociale.
- Ça change tout.
- C'est-à-dire, le patron n'est pas un ennemi.
- Oui.
- Si jamais il ferme votre usine ou que vous lui demandez une augmentation, vous allez faire grève quand même.
- Non, ça ne veut pas dire que c'est un ennemi s'il ferme l'usine.
- Non, mais ça veut dire que chaque salarié porte sa croix.
- Peut-être, mais il y aura même une édiction.
- Non, mais moi, j'ai déjà fait grève, mais c'est un autre principe.
- C'est vraiment de considérer l'autre.
- Une entreprise, c'est d'abord une communauté humaine.
- Comment fait-on une communauté humaine avec ces difficultés qui peuvent arriver ou non ? Le syndicalisme réformiste, en quelque sorte.
- Non, parce que le réformiste, c'est la réforme pour la réforme.
- Vous-même pas.
- Non, il y a des bonnes et des mauvaises réformes.
- C'est vrai aussi.
- Tiens, on est avec quelqu'un qui ne porte pas du tout sa croix.
- Mais qu'on est ravis de retrouver en duplex depuis le sud-est.
- Jean-Luc Benamias, troisième vraie voix du soir.
- Bonsoir Jean-Luc.
- Et bienvenue sur Sud Radio.
- Alors c'est pareil, c'est un petit rituel cette semaine dans les vraies voix.
- Lorsqu'on a quelqu'un en visioconférence, on le voit parler, mais on l'entend quelques minutes plus tard.
- Vous ne voyez parler, moi je ne vois toujours rien Jean-Marie.
- Certes, Anthony, Martin Suisse ne nous voit pas.
- Voilà, Jean-Luc Benamias est avec nous.
- Comment ça va Jean-Luc ? Ça ira.
- C'est ce qu'on va dire.
- C'est ce qu'on va se dire.
- Dès qu'on vous entendra, on sera contents.
- Quelqu'un a fait de la lécure labiale ici ou pas ? On va y arriver.
- En tout cas, bienvenue à vous Jean-Luc Benamias.
- Vous êtes membre de la Ligue des droits de l'homme.
- On sera avec Muriel aussi dans quelques minutes.
- C'est notre auditrice du jour au 0826 300 300.
- Le programme des vraies voix ce soir.
- On va vous emmener en prison.
- Pourquoi ? Parce qu'un ministre est en colère.
- Qui ça ? Gérald Darmanin, le ministre de la Justice.
- Il annule sa visite à la prison de Nîmes.
- Pourquoi ? Parce qu'il a découvert que dans cette prison, il y avait...
- Qu'est-ce qu'il y...
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