Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
- Et on vous souhaite la bienvenue et un bon lundi, on espère que cette journée s'est bien passée, elle a été un petit peu chamboulée on le comprend, avec Philippe David, comment ça va ? Ça va très bien Cécile, on peut dire qu'on vit une espèce de vaudeville, de grand n'importe quoi, mais au moins on s'amuse.
- Non, on s'amuse, on ne s'ennuie pas, c'est ça que vous voulez dire, parce qu'on s'amuse, c'est pas très drôle.
- Ce serait drôle si ce n'était tragique.
- Oui, absolument. Avec autour de cette table, Philippe Bilger, bien entendu, bonsoir mon cher Philippe.
- Bonsoir ma chère Cécile, pardon d'avoir créé quelques inquiétudes sur mon arrivée.
- Mais vous êtes là, vous êtes là, tout va bien.
- Beau et fringant, avec Bérangère Dubus, qui est avec nous, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC.
- Bonsoir Cécile.
- Bonsoir Bérangère.
- Samuel Botton est avec nous, expert en communication chez Step Conseil, bonsoir.
- Bonsoir, nous n'avons plus de gouvernement.
- Et pourtant, je ne le ressens absolument pas.
- Écoutez, pour l'instant, jusqu'ici, comme on dit, tout va bien.
- Allez, au sommaire de cette émission, après cette démission surprise de Sébastien Lecornu, le pouvoir vacille donc.
- Et les équilibres politiques sont tendus.
- Un mot revient, pourtant avec insistance, Philippe.
- Oui, Cécile, cette question, la dissolution est-elle la dernière option pour Emmanuel Macron ? Vous dites oui à 70%.
- Vous voulez réagir le 0826 300 300.
- Mais moi, je le dis une demi.
- Une démission paraissant improbable, est-ce que c'est vraiment la seule solution ? Puisque ça ne garantit pas une majorité.
- On l'a vu lors de la dernière dissolution.
- On attend vos appels au 0826 300 300.
- Donc, Sébastien Lecornu devrait quitter Matignon dans un paysage politique assez éclaté et parasité.
- Selon lui, je le rappelle, des ambitions personnelles et des égaux ont un lien avec cette situation aujourd'hui.
- Et on vous pose cette question.
- La question chute du gouvernement.
- Comme dit Lecornu, est-ce la faute des égaux et des esprits ? Et bien, vous dites non à 61%.
- Est-ce que, pour vous, tient la proximité de l'élection présidentielle et les ambitions dont certains ne se cachent pas en jouant un rôle dans cette démission ou dans ce gouvernement qui ne voulait plus l'être ? Quelque part, on peut le dire après certains tweets.
- On attend vos appels au 0826 300 300.
- Et tout de suite, on revient sur cette éventuellement dissolution.
- C'est le grand débat du jour.
- Le président de la République a nommé M. Bruno Retailleau, ministre de l'État, ministre de l'Intérieur.
- Bonjour à toutes et à tous.
- Je suis heureux de m'adresser une nouvelle fois aux Françaises et aux Français.
- M. Bruno Le Maire, ministre de l'État, au moment où j'ai remis la démission du gouvernement.
- Mme Catherine Vautrin, ministre du Travail, être Premier ministre est une tâche difficile, sans doute encore un peu plus difficile en ce moment, mais on ne peut pas être Premier ministre lorsque les conditions ne sont pas remplies.
- Mme Rachida Dati, merci à toutes et à tous.
- Je vous remercie.
- Les vraies voix Sud Radio.
- Et ça vient de tomber à l'instant Emmanuel Macron qui demande à Sébastien Lecornu de mener d'ici mercredi soir d'ultime négociation.
- Et ça vient de l'Élysée.
- Philippe Bilger, on ne comprend plus grand-chose.
- Oui, mais en même temps, il est clair que, et pardon pour cette banalité, l'unique responsable de cette situation calamiteuse, c'est tout de même le Président de la République.
- Premier point.
- Deuxième point, c'est qu'il nous surprendra toujours.
- On pouvait penser que peut-être la dissolution serait la solution, et que même, je n'y croyais pas du tout, il envisagerait sa propre responsabilité et une prise de conscience qu'il conduirait à purifier l'atmosphère démocratique, pas du tout.
- Alors il a trouvé, c'est quelque chose qui va confier à Sébastien Lecornu une tâche impossible pour mercredi.
- Non, je crois que ce Président de la République pose réellement un vrai problème républicain.
- Certes, il a de l'invention dans la tête, de l'intelligence par ailleurs, mais à force de vouloir échapper de manière désespérée à tout ce que la situation devrait lui imposer,...
Transcription générée par IA