Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Jean-François, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Bonjour. Ça me fait plaisir de vous avoir, Jean-François.
- Vous cultivez blé, tournesol, orge.
- Vous avez été touché par la grêle hier.
- Alors moi, je suis passé au rat, mais juste à côté de chez moi, parce que la grêle, c'est des couloirs, quoi.
- C'est-à-dire que des fois, vous avez eu... Moi, ça m'est arrivé, j'ai ma propriété qui est traversée par une route.
- D'un côté, j'étais dans la route, je suis grêlé, de l'autre côté, je ne suis pas.
- Voilà. Là, il y a eu de gros...
- À deux mètres, vous n'avez rien.
- Exactement. Jean-François, il y a de plus en plus d'orages de grêle, et surtout, les grelons sont de plus en plus gros.
- Eh oui.
- Eh oui. Mais M. Bourdin, il faut remercier...
- Moi, je ne vais pas aller pour mon département, qui est à Haute-Gavonne, mais il faut remercier le conseil départemental et les écologistes qui ont voulu à tout prix arrêter tous les canons.
- Avant, on avait un système de canons qui envoyait des paillettes qui repoussaient les orages de grêle.
- Donc, automatiquement, automatiquement, un bus a marché.
- Ça limitait la casse. Voilà.
- Oui, mais ça envoyait les orages ailleurs, hein, Jean-François, non ? Non, plus seulement, ça les faisait fondre.
- Donc, voilà.
- Et en plus, le top, c'était...
- Depuis l'année 75...
- Moi, dans mon village, il y avait un canon.
- Depuis l'année 75-76, c'était tenu par des bénévoles.
- C'était tenu au cours d'eau.
- Tout allait bien. Non, non, il a fallu l'arrêter.
- Il a fallu l'arrêter. Mais on le paye.
- On le paye. C'est tout.
- Voilà.
- On paye aussi le réchauffement climatique, hein, Jean-François.
- Comment ? On paye aussi le réchauffement climatique.
- Mais on paye pour le réchauffement climatique, mais on paye beaucoup de choses.
- Il y a beaucoup de choses qu'on arrête.
- Moi, je vais vous dire, hier, j'ai vu, là, des fossés qui déborderaient.
- La DDE, avant, passait 3 à 4 fois.
- Par rapport à les fossés.
- Maintenant, elle passe que 2 fois maximum.
- C'est vrai.
- Donc, la première fois, il faut laisser de l'herbe pour la biodiversité.
- À un moment donné, il faut savoir si on veut préserver...
- Les oiseaux ou si on veut préserver l'Afrique humaine.
- Ben oui.
- Bien. Merci, Jean-François.
- Laurent. Bonjour, Laurent.
- Laurent ? Allô ? Laurent, vous êtes là ? Oui.
- Oui.
- Oui, oui, je suis là.
- Laurent, je reçois Édouard Philippe tout à l'heure.
- Vous êtes un sympathisant d'Horizon.
- Laurent.
- Oui.
- D'abord, bonjour.
- Bonjour.
- Qu'est-ce que vous auriez envie de demander à Édouard Philippe ? Eh bien, déjà, donc, de continuer dans la même lancée qu'il est en train de faire.
- Donc, de mobiliser l'ensemble.
- De ses sympathisants.
- Et puis, d'écouter les Français, de droite comme de gauche, pour arriver à rassembler pour les élections de 2027.
- Je pense que ça sera le candidat idéal pour rassembler.
- Il est à l'écoute des Français.
- Il a été trois ans en tant que Premier ministre.
- Il a une ligne de conduite qui est restée.
- Elle est restée la même.
- Et je pense qu'avec lui, on peut arriver à s'en sortir, à faire avancer la France.
- Donc, voilà.
- Je pense que c'est important de pouvoir la faire avancer.
- Parce qu'il est vrai que, depuis quelque temps, on n'avance pas.
- On reste en stationnaire.
- Et comme on reste en stationnaire...
- Il est aussi comptable d'une partie de la présidence d'Emmanuel Macron.
- C'est une question que je lui poserai tout à l'heure.
- Merci, Laurent.
- Dans tous les cas, il est quelle heure ? Il est 8h.
- Edouard Philippe, mon invité, 8h30, 9h.
- Tout à l'heure.
- Rémi André, Le Temps.
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Transcription générée par IA