Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Nous sommes avec Pascal. Bonjour, Pascal. Bonjour, M. Bourdin.
- Vous êtes à Nogent-sur-Marne, Pascal. Et vous êtes satisfaite de la victoire de Bruno Retailleau alors que vous avez voté Wauquiez ? Ah oui. Tout à fait. Et que j'ai adhéré pour voter Bruno Retailleau.
- Ah bon ? Ah bon. Bah oui, ça, c'est quand même étonnant, ça. Non. Non, je pense pas.
- Allez-y. Dites-nous pourquoi. Pourquoi, je vais vous dire. D'abord, je suis une récente adhérente, bien que...
- Enfin, réadhérente, bien que de droite depuis toujours et de famille gaulliste.
- Oui. Tout simplement, pourquoi... Les programmes se ressemblent, hein. Je veux dire, il y a une feuille de papier à cigarette à peu près entre les deux.
- Mon idée, à moi, c'était juste qu'il fallait pas qu'il y ait un trop trop gros écart. Oui.
- De manière à ce qu'ils se rassemblent. Ce que j'ai bien aimé chez Laurent Wauquiez, c'est qu'il parle de duo et non de duel.
- L'écart a été important, quand même, hein, Pascal. Oui, oui, l'écart a été important. Mais bon, je n'oserais pas vous dire ce que je...
- Ma pensée profonde, c'est qu'effectivement, il y a un engouement pour Bruno Retailleau, c'est vrai. Et peut-être que Laurent Wauquiez traîne derrière lui Oui. un passé un petit peu...
- Sulfureux. Enfin sulfureux, non, le terme. Le terme est peut-être un peu exagéré. Oui. Une forme d'insincérité. Les Français pensent qu'il est insincère.
- Oui, peut-être. Peut-être. Peut-être trop intéressé, mais qu'il ne l'est pas. Donc effectivement, je pense que... Écoutez, moi, j'espère vraiment que les guerres de chef, tout ça, c'est terminé et qu'ils vont faire un bon duo dans un...
- Bon. Dans un contexte pas facile avec l'hôte de l'Élysée et le joueur de flûte de l'Élysée. Donc voilà.
- Eh ben merci, Pascal. Merci. L'essentiel reste à venir. L'essentiel reste à venir, on va dire.
- Merci beaucoup, Pascal. Bonne journée. Bonne journée. Marc est à Paris, chauffeur de taxi, tiens. Vous participez à la mobilisation aujourd'hui, Marc ? Bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin. Oui, tout à fait. Oui, exactement. Oui. Pourquoi ? Dites-nous pourquoi, alors.
- C'est une catastrophe.
- Parce que les tarifs régressent sur les transports. On est de l'ordre de 0,89 centimes du kilomètre. Donc en dessous de 1 euro, ça commence à être de l'ubérisation.
- Et cela devient moins rentable. Et pourtant, on a besoin des taxis pour le transport assis.
- Mais alors comment faire pour que vous gagnez bien votre vie et pour que la Sécurité sociale perde moins d'argent dans ce transport sanitaire ? Comment faire ? Alors les trous de la Sécu, il est historique. On va pas le résoudre comme ça en un claquement de doigts.
- Ça, c'est sûr.
- Par contre, il faut refaire des tarifs. Une entreprise n'a pas le droit de travailler à perte institutionnelle. C'est comme ça.
- Et aujourd'hui, nous travaillons à perte. Les prix des licences, le prix du carburant qui augmente, les assurances qui sont de plus en plus chères parce qu'ils ont du mal à assurer les taxis, ça devient invivable. Et pourtant, on a besoin de nous.
- Mais comment faire, Marc, pour faire en sorte que, encore une fois, vous gagnez bien votre vie...
- ...et que la Sécurité sociale ne voit pas cette facture du transport sanitaire augmenter comme elle augmente ? Comment faire ? Est-ce que le trou de la Sécu est réellement un problème de taxis et de transports médicalisés ? Il y a peut-être d'autres choses.
- Non, mais il y a quand même une augmentation des dépenses de transport sanitaire. Forte augmentation.
- Bien sûr, on a besoin de nous. Donc il y a de plus en plus de taxis, tout simplement.
- Oui.
- Tout simplement.
- Non, c'est pas un problème. On a besoin de nous.
- Non, non, mais c'est bien.
- Mais on a de plus en plus de charges. On est en France. On a de plus en plus de charges. C'est une catastrophe.
- Mais est-ce qu'il n'y a pas... Je parle pas de votre part, mais des abus, parfois.
- Il y a toujours des abus, M. Bourdin. Dans chaque secteur d'activité, il y a toujours une brèche.
- Oui.
- C'est un classique....
Transcription générée par IA