Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voies sud radio, le grand débat du jour.
- Bien sûr que cette société archipélisée, cette société alvéolaire, cette société communautarisée, c'est-à-dire une société en pièces détachées.
- Il y a plein de gens qui sont venus en France et je pense que ça fait un peu la force du pays.
- Les gens sont venus et ça élève le pays.
- On adjoindrait des communautés en fonction de leur profession, en fonction de leur couleur de peau.
- Ça c'est le grand risque.
- Ce qui est bien c'est que chaque culture qui est venue en France a apporté son savoir à la France.
- Chacun a vraiment apporté sa culture, son savoir, sa personne.
- Et ça a permis de créer un mélange qui fait que la France aujourd'hui, elle est belle.
- Chacun a sa singularité, mais par-delà la singularité, dans l'espace public, dans l'ordre public républicain, on est tous égaux, mais on laisse de côté précisément ces particularités.
- Et Bruno Retailleau a maintenu ce matin ses critiques à l'égard du modèle multiculturel qui juge porteur de tensions et de susceptibles.
- Pardon d'encourager des dynamiques et du repli identitaire.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce qu'une société multiculturelle est de plus en plus une société multiconflictuelle ? Comme l'a dit Georges Bensoussan, l'auteur du livre « Les territoires perdus de la République ».
- Et à cette question, comme dit Retailleau, une société multiculturelle est une société où les tensions s'attisent.
- Car il n'y a rien de commun.
- Vous êtes 95% à être d'accord et donc 5% pas d'accord.
- Vous voulez réagir ? Le 0826, 300, 300.
- Philippe Bilger, il est cash ce ministère.
- Ministre de l'Intérieur.
- Je l'aime beaucoup.
- Et surtout c'est un ministre de l'Intérieur qui ne tend pas l'autre joue lorsqu'il est attaqué.
- Non mais pour revenir au sujet de Sud Radio, je n'ai jamais cru en ce qui me concerne très modestement que l'immigration était une chance pour la France.
- Mais restons dans le sujet de pratiques multiculturelles.
- Dans une société idéale, ce ne serait pas scandaleux de coexister sur le...
- sur le plan culturel avec d'autres cultures.
- Mais pourquoi cela devient-il un grave problème en France ? C'est que les autres cultures induisent d'autres mœurs qui elles-mêmes veulent devenir dominantes en quelque sorte en expulsant notre culture fondamentale du champ républicain.
- Et donc c'est à partir de là qu'on a le droit de s'interroger et d'approuver, de mon point de vue, le ministre de l'Intérieur.
- Me tourne du côté de François.
- François, est-ce qu'il ne doit pas être d'accord du tout ? Bien sûr, je le désapprouve totalement.
- Il est évidemment, il pense qu'il surfe sur le sillon de la crise identitaire qui d'ailleurs, la peur identitaire qui traverse d'ailleurs toutes les formations politiques.
- Parce que toute la journée, quand vous avez justement des gens comme Bruno Retailleau, d'où parle-t-il, qui vous explique que tout est dangereux et que les gens, et que tout ne se vaut pas parce que c'est des prétéritions qu'il fait Bruno Retailleau, c'est tout se vaut nanana, mais en réalité au fond tout ne se vaut pas.
- Bien sûr que tout se vaut.
- Quand vous voyez bien que ce pays, vous voyez bien que ce pays est un pays métissé, et de plus en plus, et ça ne sert à rien de s'arc-bouter sur ses ergots en disant ah là là, la créolisation, c'est déjà là, le métissage il est déjà là.
- Nos enfants, nos petits-enfants, et bien ils se métisseront parce que c'est le sens en réalité de l'ouverture de la vie.
- Alors je ne nie pas du tout la fonction de l'islam radical.
- Je ne nie pas les opérations de conquête de l'islam radical.
- Je ne nie rien de tout cela.
- Mais je pense que d'abord la République est suffisamment solide, ce n'est pas une petite chose fragile.
- Vous savez, devient français depuis la République, la révolution française, celui qui se déclare républicain et se déclare français tout simplement.
- La force de la France, c'est sa capacité en fait à avoir intégré des gens venus de partout qui ne se sont pas demandé d'où nous venons, mais où est-ce que nous allons ensemble.
- Donc Bruno Retailleau fait de la politique et de la...
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