Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
- Bonjour et bienvenue dans le numérique pour tous, l'émission dédiée au digital, à l'innovation et à la tech responsable.
- Et aujourd'hui, on va parler de la voiture du futur.
- Et oui, entre voiture électrique, voiture autonome, intelligence artificielle embarquée et innovation digne des plus grands films d'anticipation, comment roulerons-nous demain ? C'est ce que nous tenterons de comprendre avec nos invités.
- Le numérique pour tous, spécial voiture du futur, c'est tout de suite et c'est sur Sud Radio.
- Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
- Et pour commencer cette émission, nous avons le plaisir de recevoir l'homme qui préside au Grand Prix Autotech de l'Automobile Club de France.
- Chaque année, il sélectionne les start-up les plus prometteuses dans le domaine des innovations automobiles.
- Il est par ailleurs responsable France de l'EIT Manufacturing, l'agence européenne de promotion de l'innovation.
- Et aujourd'hui, il va nous éclairer sur certaines idées reçues relatives à la voiture du futur.
- Richard de Cabrol, bonjour.
- Merci pour l'invitation.
- Alors avec vous, Richard, on va rentrer dans le vif du sujet avec vous.
- Directement, j'ai envie de commencer en vous demandant si la voiture électrique est-elle vraiment écologique ou simplement un transfert de pollution vers les mines de lithium en Chine ? Alors, la voiture électrique ainsi que la voiture thermique et la voiture hybride ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.
- Je dirais que c'est un peu plus compliqué que ça.
- Il y a déjà eu beaucoup d'études, de comparatifs de pollution par ailleurs où certaines agences se demandent si c'est financé par des lobbies qui veulent pousser l'électrique, des lobbies qui veulent pousser le thermique ou peu importe.
- Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, la technologie permet de rendre l'électrique de moins en moins polluant, notamment par le réusage des batteries, par la régénération aussi des batteries.
- Il y a une start-up qui n'est pas sur le plateau aujourd'hui qui s'appelle BiEnergie, par exemple, qui fait de la régénération de batteries et de cellules de batteries pour les réutiliser à 100% de leur capacité.
- Donc ça, en fait, plus le temps passe, plus la technologie permet.
- Ce genre de choses.
- Donc, on peut dire aujourd'hui que ce n'est pas tellement un transfert de pollution.
- Chaque élément d'une voiture pollue à sa manière et tous les efforts sont faits pour les recycler.
- Et ça, par exemple, dans le concours, on voit de plus en plus de solutions qui nous expliquent comment recycler chaque partie de la voiture jusqu'au siège.
- Alors néanmoins, le véhicule électrique coûte cher aujourd'hui et l'autonomie est limitée.
- Les bornes rapides coûtent également cher.
- À qui profite aujourd'hui cette transition ? Alors.
- Là aussi, on a tendance à ne pas se rappeler qu'au début du XXe siècle, la voiture thermique coûtait cher, les routes coûtaient cher, l'installation, les infrastructures coûtaient cher.
- On changeait des voies qui étaient pavées et mal pavées, faites pour des sabots de chevaux, pour des voitures.
- Il fallait faire des routes plates.
- Donc là, on ne se demandait pas, est-ce qu'on va mettre vraiment la voiture sur la route ? Parce que la petite route au sud de l'Italie ne va pas être capable de l'accueillir.
- Oui, il continuait à se balader à cheval au sud de l'Italie et puis même dans des régions de France.
- Et puis petit à petit, l'infrastructure s'est adaptée.
- Et ça, je pense qu'aujourd'hui, on est dans un moment d'immédiateté, très bien incarné par les réseaux sociaux.
- On veut tout, tout de suite.
- On veut que la voiture électrique ne soit pas chère tout de suite, qu'elle soit adaptable à tous les tracés tout de suite, de même pour le véhicule autonome.
- Il faut que ce soit adaptable à tous les tracés tout de suite, à la place de l'étoile tout de suite, alors que ça va prendre du temps.
- Et qu'il faut peut-être se dire, là, on a pu investir dans l'infrastructure autrefois, on peut encore investir dans l'infrastructure aujourd'hui, on n'est pas plus bête.
- Mais vous n'avez pas le sentiment qu'on est en train de remplacer notre dépendance au pétrole par une dépendance au lithium chinois, par...
Transcription générée par IA