Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le Love Conseil.
- Eh bien, Catherine Aimelé-Parisol, on va parler de l'attachement sécure.
- Vous savez exactement, évidemment, de quoi il s'agit.
- On considère qu'il y a à peu près presque 60% de gens qui ont un attachement sécure grâce à une éducation et un milieu familial suffisamment bon.
- Alors, mon Love Conseil va plutôt parler de comment ça se caractérise, cet attachement sécure.
- Alors, généralement, il y a plutôt une assez bonne estime de soi, une confiance en soi et une confiance dans la vie, une capacité à exprimer plus facilement ses besoins et ses sentiments et puis savoir se poser, s'affirmer sans crainte de trop le conflit, c'est-à-dire qu'on est apte à dire non ou à dire oui suivant nos propres désirs.
- C'est-à-dire être apte à être dans l'intimité avec soi, avec ses proches.
- Par exemple, le toucher.
- Les gens qui ont un attachement sécure se sentent moins agressés si quelqu'un va leur toucher l'épaule ou avoir un geste corporel.
- Et puis, on est généralement, quand on a un attachement sécure, plus apte à entendre les besoins des proches sans pour autant se sentir obligé de les combler.
- Et ça, c'est intéressant à comprendre aussi parce que quelqu'un qui veut absolument toujours faire, faire plaisir à l'autre et tout faire pour l'autre, c'est généralement parce qu'il n'a pas un attachement suffisamment sécure.
- Alors évidemment, normalement, l'attachement sécure, ça donne un juste équilibre entre soi et les autres.
- Vous voulez ajouter quelque chose, non ? Non, ça me semble complet comme façon de considérer effectivement la nature.
- Alors, ce que je pourrais ajouter, c'est que ce que vous décrivez n'est jamais complet.
- Mais non.
- Selon les personnes, ça peut être plus de l'estime, ça peut être plus de...
- Ce qui est vrai, c'est qu'il y a, quand l'attachement a été sécure, suffisamment sécure, il y a un rapport à soi dans la relation avec l'autre qui est plus souple, plus ouvert, plus prêt à entrer dans la discussion.
- Écoutez avec une curiosité de ce que vit l'autre, une curiosité aussi de ce que nous vivons nous-mêmes.
- Mais évidemment, nous ne cochons jamais toutes ces cases.
- Et comme vous, j'insiste sur le fait de décoder les besoins de la personne ne signifie en rien que nous avons à les satisfaire.
- Ça signifie que nous les décodons et que nous sommes capables de les écouter, voire nous sommes capables de les restituer à l'autre comme étant...
- Ce que tu voudrais, ce que tu aimerais, c'est ça.
- Bien sûr.
- De moi, c'est ça.
- Donc, c'est une très, très grande capacité.
- Et dans le registre de l'intelligence relationnelle, ce point-là est absolument fondamental.
- Et on voit bien, du coup, comment c'est plus simple d'être dans une bonne intelligence relationnelle si on a eu la chance d'avoir un attachement sécure.
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Transcription générée par IA