Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Israël, Palestine, très repromises, mais si difficilement tenues. Voilà, dernier épisode, encore en tout cas le plus récent épisode, et non pas le dernier.
- Le dernier peut-être un jour une paix, mais quand ? À Pâques ou à la Trinité, en attendant, donc à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le président français Emmanuel Macron a dit ceci. Écoutez.
- Le temps est venu. C'est pourquoi, fidèle à l'engagement historique de mon pays au Proche-Orient, pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien, je déclare que la France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine.
- Voilà. La France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine. Donc officiellement, de toute façon, voilà, engagement au Proche-Orient, peuple israélien, peuple palestinien. Il a ajouté d'ailleurs que pour lui, cette reconnaissance de cet État de Palestine est une défaite pour le Hamas, comme pour les antisémites, dit Emmanuel Macron. Il faut maintenant, voilà, aller vers le chemin d'une négociation utile, briser l'engouinage de la violence. Et il appelle Israël à ne plus rien faire pour entraver les négociations.
- Rien ne justifie plus la poursuite de la guerre à Gaza, dit Macron. Alors est-ce qu'effectivement ça ouvre une porte, ça enferme ? Qu'est-ce qui peut se passer ? Nous sommes avec Anas Emmanuel Faour, qui est philosophe, qui est ancien professeur en Syrie, qui vit en France, qui est ingénieur en informatique, qui vit en France.
- Depuis 2004 et qui est ex-secrétaire général en 2007 d'Union Générale des Éditions de Palestine.
- Alors Anas Faour, vous avez vécu longuement au Proche-Orient, vous vivez en France depuis plus de 20 ans.
- Est-ce que vous considérez, c'est-à-dire très précis, que cette déclaration d'Emmanuel Macron, cette reconnaissance officielle par la France d'un État de Palestine, de l'État de Palestine, ouvre une porte, ferme une porte ? Pour vous, ça représente quoi ? Cette déclaration, merci beaucoup pour l'invitation d'abord. Cette déclaration, elle n'ouvre pas de porte.
- Cette déclaration n'ouvre pas de porte. D'abord, c'est un obstacle pour la diplomatie, pour la diplomatie française.
- Comme on va discuter avec tous les côtés du conflit, comme aujourd'hui, j'ai attendu ce RTL, l'ambassadeur d'Israël a dit que ça n'a aucun sens.
- Et aussi pour la question de la fiabilité de l'autorité palestinienne, qu'il y a de corruption autoritaire.
- Et la capacité, la capacité d'Ohamas. Amas, là, la dernière estimation de Reuters, qui sont fiables, qui parle de 15 000 combattants encore d'Ohamas.
- Il y a 15 000 combattants en ce moment à Gaza.
- D'Ohamas, à Gaza. Gaza, c'est deux fois, c'est deux fois qu'aux hautes de Seine. Et là, maintenant, ils sont dans le tunnel.
- Avec 15 000, on va reconnaître, on leur a donné un cadeau. C'est un cadeau pour l'Ohamas.
- Et que l'a dit aussi le porte-parole ? Le porte-parole de Ramzi, qui était le porte-parole du gouvernement d'Ismail al-Niyah, il a dit que c'était un fouroui.
- Donc le porte-parole d'Ohamas, c'est ça ? Oui, il a dit que c'était un fouroui, c'était un fouroui de l'attentat de 7 octobre.
- Ah oui, il voulait dire qu'en fait, Emmanuel Macron n'aurait pas, c'est à cause de ce qu'on a fait le 7 octobre, que justement on reconnaît un État de Palestine.
- Exactement, exactement. En disant que c'est le meilleur, c'est éradiquer l'Ohamas, ça ne va pas éradiquer l'Ohamas.
- Désarmer, désarmer, désarmer, désarmer l'Ohamas, ça c'est la question, l'actuelle opération, la dernière qui a été lancée maintenant depuis...
- À Gaza Ville.
- Mais il y a encore, encore de présence d'Ohamas aussi dans certaines zones de centre et aussi dans le sud.
- Et la question d'Ohamas déjà, on a déjà essayé déjà, t'as essayé avec le blanc de désengagement d'Ariel Sharon en 2005, qui a fait un retrait.
- On est littéraire de l'armée israélienne de Gaza.
- Et en 2006, en 2006, il y avait des élections de l'Ohamas et on gagnait les élections.
- Et ils sont aussi, ils ont apporté les élections, donc ils gouvernent.
- Et là, finalement, l'Ohamas a fait un coup d'État contre l'Ohamas pour virer un boignet de l'OLP.
- C'est-à-dire faire des massacres, des massacres contre le fatal.
- Vous voulez dire que l'Ohamas, en 2005-2006, mais ils avaient...
Transcription générée par IA