Retranscription des premières minutes :
- La droite américaine célébrait hier la mémoire de l'influenceur Charlie Kirk assassiné le 10 septembre dernier sur un campus universitaire en plein débat avec des étudiants.
- Près de 65 000 personnes dans un stade en Arizona avec une dimension hautement religieuse.
- Présence de Donald Trump et d'Elon Musk côte à côte, ce qui n'a évidemment pas manqué de faire réagir une partie des médias français André.
- Oui c'est très intéressant de voir effectivement les réactions.
- Mais d'abord je voudrais vous dire, moi j'ai regardé une partie hier soir, tard, c'était en diffusion sur les chaînes américaines, aussi sur certaines chaînes françaises.
- Et c'était honnêtement, enfin personnellement j'ai trouvé ça extrêmement émouvant.
- C'était très fort.
- Et si on avait à faire des comparaisons, je trouve que ça pouvait faire penser à certaines messes télévangélistes, mais télévangélistes de très haute portée.
- Parce que quand vous avez la femme, la femme, l'épouse, la mère des enfants de quelqu'un qui s'est fait assassiner par une balle dans le cou il y a dix jours et qui dit à un moment donné, eh bien en larmes, elle dit je pardonne à ce jeune homme qui a tué mon mari.
- Reprenant les paroles de Christ, pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font.
- Et voici ce que ça a donné chez certains journalistes.
- D'autres journalistes dotés de certaines neurones dans certains médias.
- Écoutez, d'abord c'était sur France 5, assez à vous, la journaliste Judith Pérignon.
- Écoutez-la.
- Des images très impressionnantes qui nous proviennent de l'Arizona, Glendale à côté de Phoenix, le lieu des funérailles.
- Il y a du monde, je ne sais pas si je dois dire du beau monde.
- Comment Franklin Delano Roosevelt verrait ça ? Judith Pérignon, vous qui avez tellement travaillé sur lui.
- En fait, la première fois que j'ai vu l'image avec vous, j'ai pensé à ces rassemblements nazis qu'il y avait aux Etats-Unis dans les années 30.
- Il y avait des grands rassemblements.
- Oui, au Madison Square Garden.
- Totalement, voilà, le Madison Square Garden.
- Et Franklin Roosevelt était très conscient que le nazisme était aussi aux Etats-Unis.
- Voilà, d'abord on fait parler les morts.
- Franklin Roosevelt, c'est intéressant, un journaliste qui fait parler les morts.
- C'est d'une audace tout à fait remarquable et surtout, et surtout, surtout, comment peut-on parler de meetings nazis ? Quand on entend la veuve de Charlie Kirk dire ce qu'elle a dit.
- Ça veut dire que les paroles du Christ, ah ben, c'est plus la croix chrétienne, c'est la croix gammée.
- Comment peut-on en arriver là, honnêtement, avec un sourire comme ça ? C'est vraiment, c'est sans mots.
- Parce que quand on arrive à ce stade-là, ce n'est plus de la réflexion.
- C'est une espèce de démarche de haine idéologique assez peu usitée dans nos contrées.
- Mais pourquoi pas, ça arrive.
- Alors, ils ne sont pas seuls.
- Autre chose aussi, le député macroniste européen sur BFM, Bernard Guetta, reprend une citation d'un conservateur américain qu'il a eu au téléphone.
- Écoutez.
- Les anciens néo-conservateurs, qui étaient véritablement à la droite du Parti républicain il y a encore une dizaine d'années, sont vent debout, mais vent debout, mobilisés et extraordinairement actifs pour dénoncer Trump.
- Je veux dire, une conversation.
- Avec une des grandes figures de ces néo-conservateurs, qui m'a dit « Oh, écoutez Bernard, vous savez, les différences entre les clans Trumpiens, moi, les différences entre Goebbels et Goering... » Ah, c'est vrai, c'est vrai.
- C'est vrai, mon cher Bernard, les différences entre Goebbels et Goering, voyez.
- Allons-y, n'hésitons pas.
- Bernard Guetta, qui a été au Monde, qui a fait des choses, qui, soi-disant, est un journaliste sérieux.
- Mais allons-y, mais bien sûr.
- Et il y avait d'ailleurs Elon Musk et Goebbels, où c'est Trump qui est...
- Voilà, c'est intéressant.
- C'est-à-dire qu'il n'y a plus de réflexion, il n'y a plus rien.
- Voilà, c'est Goebbels.
- Vous êtes hitlérien, vous êtes la réduction à Hitlerum, vous faites ça en permanence, on vous colle une étiquette et vous êtes assigné à résidence.
- À résidence, évidemment, concentrationnaire, bien sûr.
- Et enfin, et enfin, quand même, autre son de cloche.
- De quelle cloche ? Aurélie Filippetti, sur France Info.
- Écoutez Aurélie Filippetti.
- Ça m'inspire du dégoût et de la...
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