Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- On est les oubliés, la campagne les promets, les trop loin de Paris, le cadet de leurs soucis, à vouloir regrouper...
- Très très très belle chanson de Gauvain Cerce, les oubliés, effectivement, loin de Paris, loin des soucis, oui ça ne fait pas la une.
- Sauf quand ils descendent, effectivement, sur les routes avec leurs tracteurs, sauf quand ils se font entendre au salon de l'agriculture ou autre.
- Bonjour Jean-Paul Pelleras.
- Bonjour.
- Vous venez d'écrire Le Sacrifice Paysain aux éditions Éric Bonnier.
- Jean-Paul Pelleras, on vous a déjà reçu et toujours avec plaisir.
- Au fond, on va parler de cette loi, de cette fameuse loi dite du plomb.
- Mais auparavant, aujourd'hui, la FNSEA et les jeunes agriculteurs ont appelé à calmer le jeu et à, non pas se démobiliser, mais enfin de dire, voilà, il y a une avancée et est-ce que c'est encore une fois un nouveau chapitre, un nouveau...
- On a presque l'impression de loin, mais c'est facile à dire, qu'on a des chapitres comme ça, puis ça se réveille, et puis ça...
- Et puis le travail, si vous voulez, de... Je dirais le travail, j'allais dire, d'une moissonneuse basse, batteuse, mais d'une moissonneuse batteuse mortelle, mortifère continue.
- Qu'est-ce que vous en pensez ? Ça fait maintenant un an et demi que les promesses ont été émises consécutivement lors des deux séances d'agriculture.
- Et effectivement, il y a eu une cacophonie parlementaire qui fait que tout est bloqué.
- Il y a eu une obstruction qui a mené à la situation actuelle.
- Je pense que les agriculteurs doivent rester mobilisés parce que cette loi est nécessaire.
- Elle est nécessaire et de cette loi dépend, à mon avis, une bonne partie de la survie de l'agriculture française.
- Alors pourquoi... Dites-nous juste très rapidement, Jean-Paul Pellerin, c'est quoi exactement cette loi, si on avait à la résumer ? Qu'est-ce qu'elle apporte ? Qu'est-ce qu'elle dit ? Elle apporte la levée de certains nombres de contraintes, notamment sur l'utilisation des insecticides.
- Il y a également sur l'utilisation...
- Il y a également sur l'utilisation des insecticides.
- Il faut pas oublier quand même que les écologistes sont allés jusqu'à écrire dans leurs amendements que tous ceux qui ne produiraient pas en bio ne pourraient plus irriguer.
- C'est quand même quelque chose de complètement ubuesque.
- Et ensuite, sur la taille des bâtiments d'élevage, entre autres.
- Voilà les grandes lignes.
- Il faut absolument... Parce que sur les insecticides, nous sommes les seuls en Europe à ne pas utiliser certains insecticides, ce qui nuit évidemment notre compétitivité et qui met en péril...
- Mais Jean-Paul Pellerin, je comprends pas.
- Vous dites que nous sommes les seuls en France, donc.
- Mais je croyais qu'il y avait des lois égales et communes pour l'Union européenne, la sacro-sainte Union européenne.
- Non, pas du tout, puisque vous avez la cétamibride qui est autorisée partout en Europe et qui ne l'est pas sur certaines productions en France.
- Bon, allez savoir pourquoi.
- C'est encore un zèle environnementaliste franco-français qui fait que...
- Voilà.
- Alors, d'ailleurs, qui a fait obstruction et qui a déposé plus de, je crois, 3 500 amendements, c'est la France insoumise et les écologistes.
- Pour rappel, quand même, la dernière fois que l'extrême-gauche s'est occupée d'agriculture, que ce soit en Chine ou en Russie, ça a causé 60 millions de morts.
- Soyons prudents avec ces gens-là.
- Oui, 1 500 amendements, effectivement, écologistes et 800 par les insoumis.
- Donc, 3 500 amendements déposés là-dessus.
- On peut se poser la question.
- Restez avec nous, évidemment, Jean-Paul Pedrace.
- Et bonjour et merci d'être avec nous, Brigitte Barège.
- Oui, bonjour à tous les deux. Merci beaucoup.
- Bonjour. Vous êtes, je rappelle, une députée UDR du Tarn-et-Garonne.
- Alors, il y a quelque chose qui m'a fait, je ne dirais pas bondir, mais étonné, vous voyez, de l'extérieur, c'est ceci.
- On dit, l'Assemblée nationale a repoussé la loi du plomb.
- À la faveur d'une motion de rejet tactique du Bloc central pour passer outre les amendements écologistes et insoumis.
- Bon, on a bien compris.
- Donc, la motion de rejet, je dis bien, a été adoptée par 274 voix contre 121.
- Et la mesure qui vise,...
Transcription générée par IA