Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Dans Paris, un vélo dépasse les autos. Un vélo dans Paris, on dépasse les taxis. Dans Paris, un vélo dépasse les autos.
- Joe Dassin, Joe Dassin, oui la complainte de l'heure de pointe évidemment, mais le problème aujourd'hui n'est plus l'heure de pointe.
- C'est de savoir qui pollue et qui ne pollue pas. Or, il y a en France des millions de gueux qui ont encore des voitures thermiques, c'est incroyable.
- Oui, vous savez, ils ne peuvent pas tous se payer des voitures électriques. Oui, mais ce n'est pas important, on s'en fout.
- C'est pénalisant, voilà, il n'y a pas de problème. Les zones à faible émission, eh bien il s'est passé.
- Et bonjour sénateur Vincent Louau.
- Bonjour André Bercoff.
- Vous êtes sénateur Horizon, vous êtes avec nous. Et bonjour Pierre Chasseret.
- Bonjour Pierre, télégué général, porte-parle de 30 millions d'automobiles.
- Alors Vincent Louau, 40, d'accord, vous les accouchez en ce moment à Pierre, c'est bien.
- Vincent Louau, alors qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Je voudrais qu'on rappelle à nos auditeurs, parce qu'hier matin on disait encore, non, non, non, la loi va être entièrement retoquée, et comme ça il n'y aura pas de problème avec les ZFE, les ZFE vont continuer à exister.
- Or, ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
- Ça ne s'est pas passé comme ça.
- Comme ça, André, pour la simple et bonne raison que les parlementaires travaillaient sur un texte qui s'appelle la simplification de la vie économique, et que ce n'est pas eu un projet de loi sur ZFE, et que quand vous pouvez...
- Oui, ça n'avait rien à voir avec les ZFE, normalement.
- Il y a eu un lien, c'est le transport, dans ce projet de loi simplification, mais quand le Premier ministre Gamiré Al-Attal, avec ses ministres Kasbaryan et tous les ministres qui ont suivi, ont continué à travailler ce projet de loi, et avec Laurent Marcangeli, qui a énormément travaillé ce projet de loi, on a essayé d'avancer pour simplifier la vie économique et la vie de nos concitoyens.
- Et aujourd'hui, on a cette petite agglomération sur la problématique ZFE, qui est une vraie problématique où les sondages nous disent que 80 ou 90% de nos habitants sont contre ZFE, quel que soit le parti politique, c'est quand même quelque chose de massif.
- Bien sûr.
- Alors, les députés, certains députés, ont décidé de parler de ce sujet-là dans ce projet de loi, et ils ont trouvé une fenêtre législative, comme on appelle, pour rattacher ce sujet-là.
- Alors, c'est une fenêtre législative.
- Je vous rappelle que, dans le fonctionnement de nos parlements, on a un cadre de la loi, et dès qu'on dépasse du cadre, on est article 45, c'est-à-dire que c'est un cavalier législatif, et certains, aujourd'hui, comptent sur le restant du travail.
- Alors, je vous rappelle, on a quand même la commission mixte paritaire, 7 députés, 7 sénateurs qui vont se réunir pour finaliser la loi.
- Il va y avoir déjà une discussion sur certains sujets qui sont des irritants, comme ZFE, pendant cette commission mixte paritaire, puis après, vote de principe au Sénat.
- Ça se passe assez vite, ça, la commission paritaire ? Il n'y a pas de limite de durée.
- Soit on décide qu'elle est conclusive, soit elle n'est non-conclusive.
- Si elle est conclusive, elle continue son chemin, c'est-à-dire vote au Sénat, vote à l'Assemblée nationale, et à la fin, elle est promulguée et elle passe sous les fourches du contrôle du Conseil constitutionnel.
- Et c'est là où on est souvent censuré.
- Je vous rappelle, le projet de loi immigration, 42 articles ont été censurés par le Conseil constitutionnel.
- 42 articles, ce n'est pas rien.
- Ce n'est pas rien, 39 ou 42, qui ont mis en difficulté l'application par Gérald Darmanin, parce que quand vous dévitalisez et que vous sortez tout d'une loi, à la fin, vous n'avez plus de cartouche pour appliquer la volonté du législateur.
- Alors, on peut le regretter.
- Ce fonctionnement, mais c'est un fonctionnement qui s'est institué au fil des années.
- Pourquoi ? Parce que le législateur avait de sérieuses tendances à ouvrir le périmètre.
- On parlait d'un...
Transcription générée par IA