Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour. » « Il est mort le soleil quand tu m'as quitté. Il est mort l'été. » « Il est mort l'été, il est mort l'hiver. Bien sûr, la chanson de Nicolas Hedepa n'est pas une chanson sur la fin de vie.
- Elle est une chanson sur, effectivement, la fin, la fin de l'amour, la fin de tout.
- Mais on en parle parce que demain, demain, doit être voté, effectivement, un délit qui est constitué si un médecin, par exemple, ou autre, perturbe l'accès au lieu où est pratiquée l'aide à mourir en exerçant des pressions morales ou psychologiques sur un patient ou autre qui veut mourir, qui veut, effectivement, être euthanasié. Et bien non, et bien les députés ont dit, il n'est pas question que quelqu'un s'y oppose. Je rappelle, simplement, qu'il est similaire, la peine prévue s'est portée à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, et elle est calquée sur celle concernant les interruptions volontaires de grossesse.
- L'article a été adopté, et donc demain, c'est le vote.
- Jean-Frédéric Poisson, bonjour. Vous êtes président de Via, et je rappelle, Via la Voix du Peuple, effectivement, et vous avez écrit un livre, vous avez reçu déjà sur l'OMS et ce qui se passait, mais un livre passionnant, un livre qu'on vous conseille, « Soins palliatifs, la vraie alternative à l'euthanasie », et c'est vraiment le grand débat qui continue depuis longtemps, aux éditions MAM.
- Alors, de quoi s'agit-il exactement ? Est-ce que, vraiment, on veut empêcher...
- Est-ce que, pour me faire l'avocat, effectivement, de l'autre côté, Jean-Frédéric Poisson, si quelqu'un qui est vraiment à bout, à bout de souffrance ou à bout de détresse ou etc., qui, en toute conscience, bien sûr, choisit de dire « Écoutez, mettez fin...
- Vraiment, je veux arrêter, je veux qu'on mette fin », et on a beaucoup d'exemples de ce genre, est-ce qu'on va condamner le médecin qui va aider cette personne à mettre fin à sa vie ? C'est toute la question. C'est-à-dire que l'adoption de cet article 17, le dernier, à peu près le dernier, en tout cas, de cette proposition de loi, samedi matin, a consacré, comme vous l'avez dit, un délit d'entrave qui punit, de deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, toute personne qui exercerait des... Enfin, les personnes qui voudraient empêcher l'accès.
- Toute personne ? Médecin ou pas médecin ? N'importe qui, toute personne.
- Qui voudrait, alors, soit en exerçant des pressions matérielles, physiques, etc.
- Bon, ça s'entend tout à fait, mais surtout des pressions morales ou psychologiques pour dissuader, d'une certaine manière, la personne qui en a manifesté le souhait de recourir à l'euthanasie.
- Alors le problème, c'est que... Ça, c'est toute la difficulté de ce débat.
- On ne peut pas tenir pour rien ni la faiblesse, ni le découragement, ni le dépit, ni le désespoir des personnes qui se sentent affaiblies à un point tel qu'elles veulent en finir avec l'existence.
- D'ailleurs, lequel d'entre nous n'a jamais eu l'esprit traversé par la volonté d'en finir, même de manière fugace ? Parce que de temps en temps, c'est trop dur.
- Il faut comprendre ça, il faut l'entendre, il faut le traiter. Et comme je l'ai écrit dans le livre que vous avez lu, « Gentillesse de manifester », la mécanique des soins palliatifs permet cet accompagnement, permet ce traitement et permet tout ça. Là, le problème, c'est que nous sommes, par construction presque, en face de personnes qui sont dans un état de fragilité tel...
- Ça ne veut pas dire démence, ça ne veut pas dire perte du consentement, non.
- Ça veut dire fragilisée à un point tel qu'elles décident ou elles souhaitent en finir.
- Et on se demande ce que deviennent dans cette situation-là des pressions morales ou psychologiques.
- On peut parfaitement imaginer que...
- Alors, même si le texte ne semble pas dire l'inverse, même si les débats de samedi matin à l'Assemblée, en tout cas, se sont voulus en tout cas rassurants sur ce point, comment considérer le fait que vous avez dans votre famille quelqu'un qui vous dit « Moi, il faut que j'en finisse, c'est...
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