Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Gué, gué, Marion Noué, grimpez donc sur mes genoux, c'est la première étape, ça va pas plaire au pape.
- Eh oui, gué, gué, Marion Noué, c'est vrai, c'est une vieille comptine bien sûr.
- Eh bien, ça se passe plus comme ça actuellement, il y a effectivement de la grogne, de la rogne.
- Et les maires de France se rebiffent, en tout cas, un certain nombre de maires de France se rebiffent.
- Et voici ce qu'ils ont écrit hier dans une tribune parue dans le Figaro.
- Nous, maires de France, on va pas vous la lire entièrement, nous, maires de France, sommes chaque jour en première ligne pour appliquer la loi, maintenir une ordre publique, locale et garantir la cohésion de la République.
- Parmi nos missions, l'une des plus symboliques et solennelles est celle de célébrer les mariages civils.
- Et, ajoute-t-il, très bien, simplement, ce n'est pas une formalité administrative, le mariage civil.
- C'est une mesure de protection fondamentale contre les mariages forcés, les mariages blancs, les unions de complaisance ou d'intérêt.
- Cela impose un contrôle rigoureux, exigeant à la fois discernement, rigueur et outils juridiques adaptés.
- Et donc, nous refusons, ajoute ces maires, d'être réduits au rôle de simples exécutants de décisions administratives qui vont à l'encontre du bon sens.
- Nous ne signerons pas les yeux fermés, mais là, ils signent les yeux grands ouverts avec Nicolas Darago, maire L. de Valence, Robert Ménard, maire de Béziers, Marlène Mourier, maire LR de Bourg-les-Valences et Stéphane Villemotte, maire UDI de Haumont.
- Marlène Mourier, bonjour.
- Bonjour.
- Bonjour, vous êtes donc, bonjour, vous êtes maire de Bourg-les-Valences et justement, vous avez refusé de signer les yeux fermés et vous avez pris les précautions après.
- Il faut rappeler ce qui s'est passé avec Robert Ménard, maire de Béziers, on en avait parlé aussi, bien sûr, qui avait refusé d'exécuter un mariage avec, au QTF, obligation, je le rappelle, de quitter le territoire français.
- Pour vous, c'est intéressant, ça ne s'est pas passé tout à fait de la même façon, mais dites-moi, parce que vous avez fait une enquête, c'est très intéressant ce qui s'est passé, Mme le maire, racontez-nous.
- Écoutez, étant confrontée par ce mariage, un mariage manifestement de complaisance et insincère entre cette Française et ce ressortissant Tunisien qui est en situation irrégulière, qui lors de l'audition de mariage a fait l'aveu.
- Donc moi, j'ai des aveux de sa part, comme quoi il voulait se marier pour obtenir ses papiers.
- Donc c'est une audition qui est faite de façon très rigoureuse.
- D'abord, nous sommes alertés par les services instructeurs de la mairie qui nous alertent, nous les élus, en nous disant attendez, attendez, attendez.
- Attention, on risque d'avoir un mariage blanc qui va se faire.
- Donc ma première adjointe fait une audition qui dure à peu près deux heures.
- Et au cours de cette audition, le futur marié lui-même lui dit je vais me marier pour les papiers.
- Elle fait signer ce rapport d'audition à chacun des futurs conjoints.
- Donc moi, là, j'ai des aveux.
- Donc des aveux signés par ce migrant illégal, enfin en situation illégale.
- Il a signé sa confession, quoi.
- Absolument, puisqu'il est clandestin, il n'a pas de papiers.
- Et il a signé ce qu'il nous a dit.
- Et sa future conjointe l'a signé aussi.
- Oui, c'est intéressant ça.
- Parce qu'après, elle a dit mais comment, c'est pas vrai.
- Elle s'est un peu lamentée devant les caméras.
- Mais dites-moi, et vous, alors, ce que je voulais savoir, quand vous avez ça, est-ce qu'on vous a dit, ah non, non, il faut, alors qui vous a dit, enfin qui, il vous a dit non, non, il faut exécuter, ce n'est pas le même.
- Même s'il a dit ça, même s'il a reconnu que c'était par pure opportunité d'avoir des papiers, on vous a dit, il faut signer, vous êtes tenu.
- Sinon, vous êtes vous-même, vous, Marlène Mourier, maire de Bourg-les-Valences, vous êtes vous-même dans l'illégalité.
- Vous êtes hors la loi.
- Absolument, et je le tiens de M. le procureur de la République, avec qui je me suis entretenue avec lui.
- Puisque dans un premier temps, le 4 février,...
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