Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Nous ne voulons plus de guerre, nous ne voulons plus de sang.
- Halte aux armes nucléaires, halte à la course...
- La paix sur terre de Jean Ferrat, très très belle chanson évidemment.
- Qui ne veut, qui veut, qui veut de la guerre ? Personne.
- Qui veut de la paix ? Tout le monde. En attendant, il se passe quand même beaucoup de choses sur le front.
- Bonjour Éric Delessé.
- Bonjour André Bercov.
- Bonjour, je vous rappelle que vous êtes directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, le CF2R.
- Et justement, tout ce qui se passe depuis quelques jours quand même pourrait donner le tournis à certains.
- Donc on se retrouve avec Macron.
- Alors le 9 mai, le 9 mai, il y avait Macron...
- Macron, Frédéric Merz, Kirstarmer et le Premier ministre polonais, Dolentens, qui étaient en Ukraine, sur la place de l'épargnance Maïdan à Kiev, à côté de Volodymyr Zelensky.
- Donc voilà, pour dire leur alliance, leur solidarité avec l'Ukraine, et exiger du Kremlin un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, à compter d'aujourd'hui, lundi 12 mai.
- Et en même temps, il faut le dire, il y avait à Moscou...
- Pardon, excusez-moi.
- Il y avait à Moscou, le 9 mai, l'immense défilé militaire du Kremlin, avec Vladimir Poutine, le premier chinois Xi Jinping, le Slovaque Romer Ficot, beaucoup de présidents africains, des Nord-Coréens, etc., etc.
- Alors, qu'est-ce qui se passe ? Parce qu'après ça, évidemment, ça continue.
- Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, Emmanuel Macron a prévenu une conférence de presse à l'issue du sommet pro-Kiev, pro-Ukraine, en cas de violation, nous lancerons des sanctions massives et coordonnées entre Européens et Américains.
- Donc, encore une fois, augmentation des sanctions.
- Donc, cessez-le-feu de 30 jours, demandent les Européens, avec en tête Emmanuel Macron.
- La Russie dit, écoutez, non, non, il faut maintenant discuter.
- Et il faut discuter, et Poutine dit, moi, je suis prêt à discuter en Turquie avec Volodymyr Zelensky.
- Les Européens disent, pas question, pas question, écoutez, il faut d'abord le cessez-le-feu de 30 jours, et puis après.
- Et enfin, patatras, hier, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, dit, j'attends Vladimir Poutine à Ankara à partir de jeudi.
- Alors, Éric Deneysse, c'est une partie de ping-pong, c'est quoi ce qui se passe ? Oui, je pense qu'il faut relativiser toute cette agitation.
- Alors, pour deux raisons d'abord, si on regarde les Européens.
- D'abord, les Européens ont été exclus du jeu des négociations entre les États-Unis et la Russie.
- Donc, ils essaient de revenir.
- Deuxièmement, on voit que l'ensemble de ces dirigeants ont besoin, pour des raisons personnelles et sur un plan de politique intérieur, d'exister et de briller.
- C'est le cas de Mersk, qui a été élu beaucoup moins bien qu'il l'espérait.
- C'est bien sûr le cas de Macron, c'est bien sûr celui de Starmer et de Zelensky.
- Maintenant, il faut regarder les choses en face.
- Ce ne sont pas les Européens.
- Parce qu'aujourd'hui, les quatre pays qui sont le plus engagés, deux n'appartiennent pas à l'Union européenne, l'Ukraine évidemment, et la Grande-Bretagne qui n'en fait pas partie.
- Les trois autres, l'Allemagne, la France et la Pologne, sont membres de l'Union européenne.
- Mais on ne voit ni les Italiens, ni les Espagnols, ni les autres.
- Donc, ça ne représente qu'une coalition de quatre États qui veulent soutenir l'Ukraine et absolument pas l'Union européenne.
- Ensuite, j'ajouterais que ce sont les États les plus antirusses.
- Il n'y a pas besoin de le prouver pour les Britanniques.
- Il y a une vieille haine à ta vie des Britanniques à l'égard de la Russie.
- Et les Polonais, eux, ont de meilleures raisons de se méfier des Russes.
- Mais en tout cas, la France...
- On se retrouve aux côtés de l'Ukraine, de la Pologne, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne qui, finalement, n'est pas très brillante depuis quelques années.
- Une situation, finalement, où nous sommes associés aux pires antirusses de l'Europe, ce qui ne correspond ni à nos intérêts ni à nos valeurs.
- J'assiste sur ce point parce que plus le temps passe, plus on a des révélations très intéressantes sur ce qu'est le régime de Kiev.
- D'une part, sur...
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