Retranscription des premières minutes :
- « Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- Là, évidemment, il ne s'agit pas de la blanquette de veau. Non, non, mais il s'agit d'un livre, d'un livre qui a fait sensation et scandale aux États-Unis l'année dernière et qui vient de paraître en français.
- Et il s'appelle « Pfizer Papers ». Vous allez me dire que c'est un titre américain. Oui, mais vous savez, ça rappelle toutes les révélations, notamment les « Pentagon Papers », etc., sur un certain nombre de faits cachés qui avaient fait effectivement scandale et sensation aux États-Unis et ailleurs.
- Et c'est dû à Naomi Wolf, Naomi Wolf, les TCI, c'est américaine. Elle s'est appuyée sur une enquête très approfondie sur les documents internes de Pfizer.
- Et elle dit...
- Alors, évidemment, c'est la responsabilité de Naomi Wolf. Enfin, elle le dit. Elle dit « Ce qui s'est passé avec Pfizer, c'est le plus grand crime contre l'humanité de l'histoire ».
- On verra, évidemment, en lisant le livre, si cela est vrai ou pas. Mais elle raconte, effectivement, les vaccins, la relativité des vaccins, le déluge d'effets indésirables, les lésions cardiaques chez les adolescents, la biodistribution toxique, etc.
- Et les protocoles d'essai, comment se sont passés les protocoles d'essai, sans parler, évidemment, des SMS, fameux SMS qu'on ne connaît toujours pas, entre le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, Albert Bourla.
- Tout cela, un déluge d'informations qu'il appartiendra à chacun de juger, ou en tout cas de prendre connaissance.
- Bonjour, Didier Raoult.
- Bonjour.
- Vous êtes...
- On ne va pas vous présenter, microbiologiste, auteur de Homo... le plus récent, c'était Homo Chaoticus, et le prochain, et le prochain dans 15 jours, c'est les Cold Case de l'Histoire, toujours aux éditions Michel Laffont.
- On va d'ailleurs vous recevoir à ce propos. Mais là, c'est que j'ai été, non pas étonné, mais j'ai vu préface de Didier Raoult. Pourquoi avez-vous éprouvé le besoin de préfacer ce livre très controversé, très intéressant, mais très controversé ? Parce qu'on me l'a demandé.
- Oui.
- Je ne sais pas.
- C'est une raison. Mais vous avez donc trouvé le bouquin intéressant. Sinon, vous ne l'auriez pas fait.
- Je trouve intéressant. Si vous voulez, je suis... J'ai été dans cette période un peu effaré, si vous voulez, de devoir se mettre en place la dictature de l'information. On avait une vraie dictature.
- De l'information ou de la déformation ? Appelez ça comme vous voulez. Moi, je ne crois pas vraiment que les journaux fassent de l'information.
- Oui, d'accord.
- C'est le terme consacré par l'usage.
- C'est la catégorie, oui. D'accord.
- Vous savez, les termes, vous savez, dans notre génération, ça s'interprète avec prudence. Donc, si vous voulez, aussi bien la presse scientifique, qui a menti de manière inouïe, qui a inventé maintenant un nouveau truc dont moi, j'ai subi à peu près tous les avatars de cette stratégie.
- Maintenant, c'est la rétraction des papiers en disant que vous n'avez pas suivi.
- On règle en termes éthiques. Donc, on essaie de faire croire que vous avez fraudé parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le fait que vous n'avez pas demandé.
- Le dernier que j'ai reçu ce matin, c'était qu'on n'a pas demandé au comité d'éthique pour tester des poux. Oui, mais les poux, ce n'est pas des humains, vous voyez.
- C'est assez... Non. Ce qui est utilisé, et du coup, ça noie, si vous voulez, la rétraction du plus gros scandale de publication de ces dix dernières années, qui est le Lancet Gate, qui est noyé au milieu de milliers de rétractions qui n'ont strictement aucun sens, sauf une interprétation. Et donc, récemment, d'ailleurs, un sénateur a posé la question au ministre. C'est-à-dire, est-ce que vous trouvez normal que le groupe Nature, qui reçoit des financements institutionnels de l'État français, déclare qu'il n'a rien à foutre de la loi française et qu'il considère que ses lois d'éthique sont supérieures à celles de la loi française, et que donc, il peut rétracter des papiers qui sont en parfait accord avec la loi française ? Donc, on est...
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