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Par avec Sonia Delahaigue

Le film "Sound of Freedom" sort en salle aujourd'hui !


Un succès au box-office américain qui arrive ce mercredi en salle en France : "Sound of Freedom". L'histoire d'un agent américain qui décide de démanteler presque seul un réseau de pédocriminels en Amérique du Sud. Un scénario inspiré d'une histoire vraie, celle de Tim Ballard. L'occasion de parler des violences faites aux enfants, mais aussi des moyens mis en place pour protéger les enfants. Pour en parler, André Bercoff reçoit Sonia Delahaigue, psychologue et psychothérapeute.
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Sonia Delahaigue et André Bercoff

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"Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre."

 André Bercoff : Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre. Est-ce que c'est parce que ce film se veut chrétien, se veut en tout cas effectivement croyant, il dit que la croyance combat effectivement le mal. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est en Sound Freedom que nous avons vu, nous avons été bouleversés. C'est un film américain, je ne dis pas que c'est le chef d'œuvre du cinéma mondial, mais c'est un film remarquablement fait qui parle d'histoire réelle. Je me rappelle l'histoire de Tim Ballard qui s'est battu d'abord tout seul avec un certain nombre de gens contre les ignobles trafics qui se passe en Amérique latine et aux États-Unis. Il faut le dire. Eh bien, c'est un film que je vous conseille vraiment, auditeurs de Sud Radio, résistants de Sud Radio, d'aller voir. Parce qu'il dit les choses et alors c'est amusant de voir qu'un certain nombre de bonnes âmes, bien pensantes bien sûr, bien politiquement correctes, par exemple, par exemple, voilà, Libération, France Inter, alors France Inter, le navet, en de guillemets, "le navet qui a fait un carton chez les complotistes américains débarque en France". Et à BFM TV, pourquoi ne pas les nommer, écoutez ce qui se disait encore aujourd'hui. "Et on va parler du film Sound Freedom qui sort demain en France, film qui a agité la sphère complotiste aux États-Unis, Lorraine. Vous allez voir l'affiche du film, vous l'avez peut-être vu en grand dans les rues." Oui, on a vu l'affiche du film en grand dans les rues. Alors c'est intéressant, voilà. C'est-à-dire qu'au départ, au départ, eh bien alors, il n'y a que les complotistes. Si vous êtes intéressés par Sand dans Freedom, vous êtes complotistes. Ça vous rappelle quelques petits mantras, au moment du Covid, au moment du reste. Dès que vous avez une parole dissidente, vous êtes complotistes. Or, vraiment, ça fait rigoler parce que personne ne parle des vrais comploteurs, d'un certain nombre de gens. On ne va pas citer les noms, du moment du Covid, du narratif Russie Ukraine, du réchauffement climatique et ailleurs. Alors voilà, ce film, il est, il traite d'une dimension particulière, particulièrement sordide et glauque de la maltraitance des enfants. Mais il n'y a pas que cette maltraitance. Cette maltraitance invisible là qu'on commence, que ce film a justement visibilisé et rend visible. C'est pour ça qu'il faut le voir, Sand of Freedom. Justement, il y a eu un livre aussi très intéressant. Ils n'en sont pas morts. Sonia Delegge, vous êtes psychologue, vous êtes psychothérapeute. Vous êtes auteur de ce livre qui est paru aux éditions Exuvie. Alors, cette maltraitance, cette maltraitance des enfants. On sait que ça n'existe pas depuis hier, mais on sait qu'on en parle, oui, effectivement, il y a beaucoup de choses, des lois qui ont commencé à paraître. C'est vrai qu'il y a des progrès. Mais encore quand on voit le chiffre de l'OMS, près de 3 enfants sur 4, 300 millions, l'Organisation Mondiale de la Santé, âgés de 2 à 4 ans, 300 millions d'enfants subissent régulièrement des châtiments corporels et ou des violences psychologiques de la part de leurs parents et des personnes qui s'occupent d'eux. Une femme sur 5 et un homme sur 13 disent avoir subi des violences sexuelles dans leur enfance entre 0 et 17 ans. 120 millions de filles et de jeunes femmes de moins de 20 ans ont subi une forme ou une autre de contacts sexuels forcés. Alors, cette maltraitance invisible que vous traitez, vous dans votre livre, Sonia de La Hague, c'est quoi exactement ? C'est quelque chose qui est presque une dimension de la vie ?

"Alors, cette maltraitance invisible que vous traitez, vous dans votre livre, Sonia de La Hague, c'est quoi exactement ? C'est quelque chose qui est presque une dimension de la vie ?"

Sonia Delahaigue : Oui. Alors, bonjour, André. Donc, moi, je me suis beaucoup intéressée à la manière dont on traite les enfants, déjà avant la période Covid et puis beaucoup, beaucoup pendant la période Covid, puisque j'étais très surprise de voir qu'on pouvait infliger des tortures aux enfants, un PCR plus de trois fois par semaine. C'est quand même pas rien, même sur des bébés. Et je faisais déjà partie, moi, d'associations qui luttaient contre les violences éducatives lorsque les violences que j'appelle sanitaires sont arrivées sur les enfants. Et j'étais très étonnée de voir que les associations qui luttaient contre les violences éducatives ne se battaient pas contre ces violences sanitaires pour protéger les enfants. Et finalement, on se rend compte, pareil avec ce film, que l'enfant est vraiment éduqué en tant qu'objet. C'est un objet, en fait.

André Bercoff : D'ailleurs, on peut manipuler comme on veut, si on a de mauvaises intentions, voilà.

Sonia Delahaigue : Exactement. Et puis, on peut se demander aussi pourquoi il y a autant d'adultes qui abusent des enfants, qui leur font du mal, qui les agressent sexuellement. C'est quand même assez étonnant, tous ces chiffres. On peut y réfléchir en se disant, si on regarde l'histoire des pédo-criminels qui ont pu être condamnés, on voit qu'ils n'ont pas forcément tous subi, en fait, des violences sexuelles.

André Bercoff : Oui, parce qu'on donne souvent ça comme excuse. Ah oui, mais eux aussi, ils ont subi des violences, donc ils les reproduisent.

Sonia Delahaigue : Pas tous.

André Bercoff : On ne justifie pas, mais on ne condamne pas vraiment.

Sonia Delahaigue : Pas tous, par contre. Ils ont tous été traités comme un objet. (...)

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