Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on parle auto, 10h midi, Jean-Luc Moreau, Laurence Perrault.
- Et pour notre dernière demi-heure, pour vous qui nous rejoignez à l'instant, nous allons recevoir, nous recevons, il est avec nous au studio, Edouard Georges, directeur de Citroën France.
- Mais juste avant, il faut quand même que je vous dévoile ce qui vient de se passer hors antenne.
- Et je pense, l'ami Jean-Luc, que vous pourriez écrire un livre.
- Jean-Luc nous racontait, Edouard Georges, vous allez être témoin, tout ce qu'il a vécu avec Harry Vatanen, avec la fameuse Citroën ZX Rally Raid, dont on parlait précédemment avec le conservatoire Citroën.
- On a dû battre le record du monde de sauts en longueur et en hauteur avec la ZX, en faisant un truc complètement dingue.
- Et ce n'est pas vous qui êtes sportif, c'était la voiture.
- Oui, c'était la voiture.
- Quelle expérience en tout cas, on essaie de vous la faire revivre.
- Merci de nous l'avoir partagé, Edouard.
- Alors, malheureusement, vous, vous n'avez pas entendu, mais je pense que vous avez un livre à écrire sur vos souvenirs.
- Edouard Georges, vous êtes donc directeur de Citroën France, on va vous passer à la lamine.
- Oui.
- Je voudrais savoir qui êtes-vous ? Parce qu'il n'y a pas très longtemps que vous êtes arrivé.
- Effectivement, j'ai rejoint la direction de la marque Citroën France en mars.
- Donc, c'est encore tout récent, mars 2025.
- Mais je travaille pour le groupe PSA Devenus Stellantis depuis maintenant 23 ans.
- Donc, je suis un produit d'automobile.
- Quel est votre parcours en pur produit Citroën Stellantis ? Alors, j'ai eu deux parties dans ma carrière.
- Une première partie, on va dire, classique de chef de produit et chef de projet au début de ma carrière.
- Mais en passant quand même par ce qu'on appelle les relations clientèles.
- Donc, pour écouter ce que nous disent nos clients de leur expérience.
- Avec leur véhicule.
- Donc, ça marque quand même quand on est jeune de rentrer par...
- Ça veut dire quoi exactement ? Vous étiez en concession, au garage ? Alors, la première partie, j'étais au siège.
- Mais on était là pour rendre les clients heureux de leur expérience.
- Et les ressatisfaire, on va dire, après des expériences qui pouvaient parfois être plus négatives.
- Mais au bout de huit ans, j'ai eu envie d'aller voir un client en vrai.
- Et donc, je suis parti dans le réseau.
- J'ai été chef des ventes, puis directeur de succursale, puis directeur de filiale.
- Et je crois que c'est particulièrement important, en fait, de savoir comment ça se passe sur le terrain.
- Qu'est-ce que nous disaient nos clients ? Qu'est-ce qu'ils veulent ? Et puis, les accompagner aussi dans ce parcours d'achat.
- Dans quelle région de France vous aviez vos succursales ? Dans Paris.
- À Paris.
- C'est bien d'avoir mis les mains dans le cambouis.
- C'est ce que les Japonais font systématiquement pour tous leurs dirigeants.
- C'est-à-dire, ils passent par l'usine et puis ils apprennent le métier.
- Ça fait du bon sens.
- Exactement.
- Alors, quand on vous a proposé le job au mois de mars, ce n'était pas gagné.
- J'allais dire, c'était quand même peut-être le cadeau empoisonné.
- Parce que Citroën, on ne va pas se mentir.
- Citroën allait très mal.
- 2024, c'était l'anus horribilis avec des ventes qui se sont écroulées.
- Avec un peu de recul, parce qu'aujourd'hui ça va mieux, on va en parler.
- Mais qu'est-ce qui a pu provoquer cette chute des ventes de Citroën selon vous ? Alors déjà, quand on m'a proposé de rejoindre Citroën, j'ai accepté tout de suite parce que la marque a un tel héritage, un tel ancrage que c'était pour moi absolument formidable d'essayer de le représenter au mieux.
- Donc c'est pour ça que j'ai accepté.
- Mais 2024, qu'est-ce qui s'est passé ? Citroën avait commencé sa révolution.
- On a remplacé nos deux modèles iconiques C3 et C3 Aircross.
- On les a arrêtés, on les a remplacés par des nouveaux véhicules.
- Il a fallu déjà engranger des commandes et puis attendre que les usines sortent nos véhicules.
- Donc on a eu un trou d'air en 2024.
- Et ce trou d'air, bien heureusement, en 2025, il se termine.
- Et on est maintenant aujourd'hui...
Transcription générée par IA