Retranscription des premières minutes :
- Enfin, dans quelques instants. Bonjour, Danielle Obono. Bonjour.
- Vous êtes députée insoumise de Paris. Au programme, justement, tiens, cette proposition de Gérald Darmanin a baissé la majorité pénale à 16 ans, jugée des mineurs de 16 ans comme des majeurs de 18 ans. Êtes-vous favorable ? On va revenir aussi sur l'Assemblée représentative de la France insoumise. Quels sont les enjeux pour la France insoumise à un an des municipales ? Est-ce que la France insoumise a encore des alliés ? Est-ce qu'elle en cherche encore aussi ? C'est ce qu'on va vous demander.
- Mais avant ça, la situation internationale. Évidemment, Donald Trump, qui déclare cette nuit que l'intervention militaire américaine en Iran ne sera finalement peut-être pas nécessaire. J'insiste sur le « peut-être ». Est-ce que ça vous rassure ? Non, en vrai dire, parce que la menace reste une escalade militaire dans la région. Et c'est une erreur grave que de laisser planer le doute.
- Donald Trump devrait appeler à un cessez-le-feu, appeler Benjamin Netanyahou et lui dire de cesser.
- Cette escalade meurtrière.
- Objectif de Donald Trump, faire en sorte que l'Iran ne se dote pas de l'arme nucléaire à terme. Est-ce que ça, c'est un objectif, quels que soient les moyens d'y parvenir, que vous partagez ? Oui. Nous, nous sommes pour faire en sorte que tous les pays respectent les traités de non-prolifération. Le problème, c'est qu'il y avait des négociations prévues ces jours-ci.
- Et c'est l'attaque d'Israël contre l'Iran qui les a empêchés.
- Donc il y avait un accord en 2015 qui a été signé, justement, un accord iranien que Donald Trump lui-même, quelques années plus tard, a brisé.
- Donc en fait, c'est une volonté. Il y a une volonté d'escalade. Et ça, ça met en danger d'abord les populations civiles qui sont victimes des bombardements.
- Il y a plusieurs centaines de morts en Iran. Il y en a également en Israël désormais.
- C'est toute la région qui est déjà suffisamment déstabilisée et toutes les populations et les peuples qui sont déjà suffisamment victimes de leur propre régime et de situations très instables avec des groupes violents, des groupes terroristes qui commettent des crimes, etc.
- Il n'y a pas besoin de ça, ni pour cette région, ni pour le reste.
- Quand on se retrouve dans cette solution, vous l'avez dit d'ailleurs, des civils meurent de part et d'autre en Iran, en Israël, par exemple.
- Qui est responsable ? Est-ce que c'est le régime iranien qui a continué à menacer Israël de le rayer de la carte ? Ça a été dit plusieurs fois, y compris jusqu'au plus haut niveau de l'État.
- Est-ce que c'est le régime iranien qui a continué manifestement son programme d'enrichissement nucléaire malgré ses promesses ? Ou est-ce que c'est Israël qui bombarde ? Qui est coupable pour vous ? Qui est responsable de cette escalade ? En l'occurrence, dans cette affaire, nous, notre boussole, c'est le droit international.
- Et le droit international prohibe l'agression d'un État souverain par un autre. Voilà, tout simplement.
- Et à un moment donné, nous, nous ne...
- Nous dénonçons Benjamin Netanyahou en tant que criminel de guerre génocidaire.
- Nous dénonçons Khamenei et les dirigeants iraniens qui sont des dictateurs.
- Mais notre boussole, ça reste le droit international.
- Et dans cette affaire-là, précisément, c'est Israël qui piétine le droit international parmi d'autres fondements du droit international qui piétinent.
- Après avoir... Je rappelle quand même que c'est un État qui, en ce moment, est en train de commettre un génocide qui continue.
- En fait, à Gaza, avec des centaines de personnes qui sont... qui continuent à être tuées.
- C'est un État qui a bombardé le Liban, qui a bombardé la Syrie, qui a bombardé le Yémen, qui aujourd'hui s'attaque à l'Iran.
- Ça suffit. En fait, il faut dire stop si on veut que le droit international, si on veut que le monde croit encore, un temps soit peu, à la justice et à un certain ordre qui protège les peuples et les États. Il faut mettre un terme à ça.
- Parce que c'est très délétère, y compris pour nous, y compris pour l'Occident, qui aujourd'hui a une position...
- de...
- de plus en plus décrédibilisée.
- On va revenir...
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