Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Frédéric Brindel.
- 6h38, bon réveil. On pense à votre réveil, on pense aussi à vos soirées. Le week-end s'approche à grands pas.
- Nous partons, puisque c'est le rendez-vous de la vie en vrai, à Bordeaux. Et à Bordeaux, on retrouve Fabrice Martinez.
- Fabrice Martinez, direction, avec vous, le quartier du Belvédère, en face du pont Saint-Jean. Bonjour.
- Oui, bonjour, Frédéric. Le Bien Public, ça s'appelle comme ça. Qu'est-ce que vont trouver les Bordelais ? Je pense beaucoup de raisons de s'amuser, déjà. Oui, tout à fait, de découvrir un autre point de vue sur Bordeaux, puisque Bien Public est un nouveau lieu culturel, festif, de rencontres engagées, qui se trouve en face du pont Saint-Jean, dans le nouveau quartier Belvédère, effectivement, vous l'avez dit, et qui offre une vue panoramique, d'ailleurs, sur la Garonne et la ville en pierre de Bordeaux. Donc pour tous les Bordelais qui pensent pouvoir traverser le pont, et ils sont maintenant nombreux, puisqu'on a ouvert au mois d'avril, eh bien ils découvrent ce nouveau lieu que nous avons imaginé dans le même esprit que celui de la Bellevilloise à Paris. Certains se croient même à Avignon, parce qu'ils dansent sur le pont, quand ils vous quittent ou quand ils arrivent, déjà. Bon, vous parliez de cet établissement, la Bellevilloise, comme son nom l'indique, Belleville, Paris, 20e. C'est un concept, en fait, qui est très intéressant. Vous, vous êtes directeur général de CultPass.
- Comment vous fonctionnez exactement ? Il y a un système coopératif, c'est ça ? Oui. Alors à la base, aujourd'hui, nous sommes un acteur culturel indépendant, avec une douzaine d'établissements que nous avons créés en France.
- À la base, effectivement, vous l'avez dit, la Bellevilloise, c'était une ancienne coopérative ouvrière fondée en 1877 par des ouvriers mécaniciens et qui avait pour projet l'accès pour tous à l'éducation populaire et à la culture. C'est dans ce lieu qu'est né d'ailleurs le commerce équitable avant l'heure.
- C'est dans ce lieu que Jean Jaurès venait faire ses discours. Voilà. Et puis le lieu est tombé en désuétude. Il a été ruiné en 1936.
- Il ne s'est pas relevé de la Seconde Guerre mondiale. Et puis le bâtiment était à l'abandon. Et puis au début des années 2000, avec mon associé Renaud Barillet, on a imaginé pouvoir redonner vie à cet espace en inventant une forme moderne d'un établissement.
- Un établissement culturel, social et citoyen indépendant.
- Revenons à Bordeaux. 500 couverts pour le restaurant, mais aussi une programmation qui est organisée par Riyad Didou, c'est ça ? Exactement. Alors, si on est précis, le bâtiment fait 3000 mètres carrés. Il est divisé en plusieurs grandes salles, notamment une grande salle de concerts, de spectacles et d'événements de 900 places, avec des gradins entièrement équipés pour recevoir une belle programmation.
- Et puis au-dessus, qui surplombe justement la ville en pierre et la Garonne, on trouve un très grand restaurant, un peu bistronomie, où on peut se retrouver en groupe pour partager des grandes soirées, où il y a une programmation et des jazz brunchs aussi le dimanche, où il y a une galerie d'exposition.
- C'est un immense lieu de vie avec une très belle terrasse conçue comme un jardin extérieur avec des gradins et un théâtre de verdure qui permet aussi d'inventer.
- Ce qui nous plaît, en fait, c'est de créer des lieux pour les artistes, le public et des événements.
- Donc, on imagine des espaces, voilà, des espaces inspirants, des espaces qui permettent à chacun de venir avec son projet et de pouvoir le réaliser et au public de pouvoir s'y retrouver.
- Il se passe toujours quelque chose dans nos lieux et c'est le cas bien public à Bordeaux.
- Vous évoquiez la Garonne, alors Nicole Croisille la chantait tellement bien comme la Garonne qui roulait les sonas, etc.
- Il n'y a pas Nicole Croisille le prévu.
- Oui, forcément, mais nous avons des artistes qui sont très différents du désormais très à la mode DJ jusqu'à ces groupes.
- Et c'est là où c'est important, Fabrice Martinez, c'est-à-dire les musiciens, les groupes, ils viennent, il y a de la musique vivante.
- Exactement. Alors nous, effectivement, vous faites bien de le rappeler,...
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