Retranscription des premières minutes :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Sud Radio, l'avion en vrai, l'initiative d'un patron d'entreprise dans le Morbihan.
- Pour faire face à la crise du logement, il a décidé de faire construire tout un lotissement, 41 maisons totales pour accueillir ses salariés.
- Et il nous fait le plaisir d'être avec nous ce matin.
- Bonjour Dominique Lambal. » « Oui, bonjour Benjamin, bonjour à toutes. » « Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le président de Fenetria.
- C'est une entreprise de menuiserie située dans la commune rurale de Bégnon, 2000 habitants.
- Quand on parle de crise de logement, tout d'abord, quelle est la situation que vous connaissez sur place aujourd'hui ? C'était devenu urgent finalement de faire construire ces logements-là ? » « En fait, il y a trois grands...
- Si on contextualise, il y a trois grands principes.
- D'abord, je suis président de Fenetria, qui est une entreprise dynamique.
- On recrute tous les ans 30 à 40 personnes.
- Et nous, à Bégnon, on est dans la campagne, on n'est pas sur l'électorale, on est à la campagne, on est centre-Bretagne.
- Mais chez nous, les gens viennent en voiture.
- Il n'y a pas de transport en commun, pas de métro, pas de bus, etc.
- En plus, c'est très vallonné, donc on vient en voiture.
- Et on sait que nous, les gens que l'on recrute doivent être dans un rayon de 25 km.
- Au-dessus de 25 km, on finit par les perdre parce que, voilà, temps de transport, quand le gasoil est à 2 euros, etc.
- Voilà, donc très compliqué. On recrute que dans un rayon de 25 km.
- Et en plus, nous, à Bégnon, c'est une petite commune de 2000 habitants, mais on est proche.
- Val-de-Rennes s'approche de nous, on va dire.
- Rennes, il n'y a plus de maison, il n'y a que du vertical.
- On est proche des écoles militaires de Saint-Circouet-de-Quidon où les dernières années, les promotions des dernières années doivent habiter dans les communes environnantes, donc il y a Bégnon, Guerre et machin, ce qui provoque de l'attention.
- En plus, le fenêtre est dynamique, mais il y a d'autres entreprises dynamiques.
- Ce qui fait qu'aujourd'hui, quand à Bégnon, il y a une demande de logement, il y a 200 demandes.
- Donc, dit autrement, il y a 200 demandes de logement non pourvues instantanément à Bégnon.
- Oui, donc on comprend.
- Véritablement, le souci, le problème que ça représente pour vous, c'est complètement sous tension.
- Vous avez donc décidé de construire ce lotissement.
- Comment ça se passe ? Il faut déjà trouver un terrain constructif.
- Ça, ce n'est pas toujours facile.
- Oui, alors l'idée du lotissement vient en même temps qu'un projet que l'on conduit, qui est créer une nouvelle usine de fabrication de fenêtres en aluminium, nouvelle génération.
- Et en fait, pour cette usine-là, il va falloir...
- Dont vous venez d'ailleurs d'avoir l'autorisation, c'est ça ? Voilà, c'est ça.
- Pour cette usine.
- Et pour cette usine, il va falloir recruter d'un coup, c'est-à-dire, c'est en même temps, 70 à 100 personnes parce qu'il faut qu'on les forme.
- Et le jour du démarrage, il faut que tout le monde soit là.
- Et on sait que pour ça, déjà 30 personnes, c'est compliqué.
- Mais si en plus, il y a 70 personnes de plus, on va dire 100 personnes en même temps, là, c'est très, très compliqué.
- Donc du coup, nous, ce qu'on fait, c'est que tous les deux ans, je vois les maires où habitent nos salariés et tous les deux ans, on leur dit surtout construisez le logement, construisez le logement.
- Enfin, je veux dire, ça fait une répétition depuis 20 ans.
- Et en fait, la mairie de Bégnon dit, moi, je n'ai pas le budget pour construire le logement, mais si ça vous intéresse, j'ai un terrain.
- Donc, un terrain pour construire des maisons.
- Donc, vous avez sauté sur l'occasion.
- Non, même pas.
- Premier réflexe, c'est dire surtout pas non, ce n'est pas mon métier.
- Mon métier, déjà, chez Chef d'entreprise, c'est compliqué, etc.
- Enfin, je veux dire, ça prend déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps.
- Bien sûr.
- Le premier réflexe, c'était ça.
- Et puis après, on a reparlé en...
Transcription générée par IA