Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Jean-François Aquili, La Vérité en Face jusqu'à 10h et tout à l'heure à 9h30, on écoutera dans votre émission le Premier Ministre qui va sans doute annoncer le futur Premier Ministre.
- Un Premier Ministre intermittent qui annonce un nouveau Premier Ministre peut-être ? Peut-être mais c'est donc déclaration depuis Matignon de Sébastien Lecornu, nous l'écouterons sur Sud Radio à 9h30 mais sachez qu'à 10h il doit recevoir les socialistes puis midi les écologistes.
- Il n'y a pas qu'il a passé un petit coup de fil et qu'il leur a dit bon bah écoutez j'ai quelqu'un là, ça y est, c'est fait, c'est calé.
- Ou alors peut-être pas, peut-être pas.
- En tout cas nous verrons bien ce qu'il dirait et vous réagirez au 826 300 300, nous verrons avec nos invités aussi de quoi il en retourne tout à l'heure.
- Et sur la table.
- Il y a cette annonce spectaculaire d'Elisabeth Borne aussi qui veut suspendre sa propre réforme des retraites, qu'en pensez-vous ? Il y a beaucoup de choses à dire ce matin.
- Elle n'a pas de colonne vertébrale a dit Florence Portelli, elle a mis en place un truc et maintenant elle le détricote.
- C'est quoi ce monde ? Bon je ne sais pas ce que vous en pensez, 0826 300 300.
- Tout fout le camp, nous assistons donc heure par heure au détricotage de l'héritage du président Emmanuel Macron et en même temps à l'effondrement d'un système non plus en marge.
- Mais en panne la proposition très opportune d'Elisabeth Borne de suspendre la réforme des retraites qu'elle a elle-même soutenue du temps où elle était à Matignon et l'ultime renoncement à ce qui devait rester l'emblème d'un double quinquennat si contrarié.
- Vous y ajoutez les divorces publics des deux autres anciens premiers ministres qui doivent tout à leur mentor et ont décidé de lui tourner le dos.
- Gabriel Attal qui ne comprend plus les décisions du chef de l'état et Edouard Philippe qui lui demande de partir, de démissionner après avoir fait en sorte de...
- de boucler un budget.
- Le président lui insiste, il ne partira pas, il le fait dire et redire par ses proches.
- Comme à son habitude, Emmanuel Macron va en passer par une séquence mémorielle au moment de trancher l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, figure illustre de la Ve République comme pour se raccrocher à des fondamentaux qui semblent lui échapper.
- Que a-t-il décidé ce soir ? Que va dire le Premier ministre ? Au terme de cette dernière journée de discussion, tout reste possible à gauche au pouvoir alors que le pays est majoritaire.
- Majoritairement à droite, la désignation d'une personnalité de la société civile, le nom de Laurent Berger est de nouveau évoqué.
- Une nouvelle dissolution synonyme de retour à la case départ.
- Tout est sur la table, nous devrions bientôt connaître le verdict.
- Comme si un reboot, un redémarrage à la fin d'une quasi-décennie de règne pouvait permettre à ce pays de repartir alors que le monde entier a changé, y compris nos voisins européens, il est peut-être temps de se réveiller.
- Bienvenue.
- On a Vérité en face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en face.
- Jean-François Aquili.
- Bonjour Muriel.
- Bonjour, je suis Aquili, vous allez bien ? Oui, et vous Muriel Abézier, vous allez bien ? Écoutez, moi je retombe en enfant, j'ai l'impression d'être dans le théâtre de Guignol.
- Les théâtres de Guignol.
- Ah, ça nous rappelle les programmes de l'ORTF, ça, Muriel.
- Ah oui, tout à fait, tout à fait.
- C'était sympa d'ailleurs, petit personnage lionné qui donnait des coups de matraque.
- Bon, ça ne passe plus aujourd'hui, ça.
- Qu'est-ce que vous dites ? Vous vous êtes favorable à quoi au juste ? Quelle formule magique pour nous sortir de l'ornière ? Non, il n'y a pas de formule magique.
- De toute façon, la gauche au pouvoir, tout de suite, ils vont se faire balayer d'un revers de main.
- La France, elle est à droite, c'est clair.
- Ce n'est pas d'aujourd'hui, ça fait des années qu'elle est à droite.
- Les gauchos, ils l'ont eu.
- Le capitaine de Pédalo, M. Hollande, il nous a...
Transcription générée par IA