Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
- Jean-François Aquili, la vérité en face, il y en a des vérités.
- Il a raison Jules, étonnant, décapant Jean-Louis Borloo ce matin sur Sud Radio.
- Il faut changer le pays, monter une équipe du redressement nous dit-il, tout changer.
- Qu'est-ce que vous dites de son parler vrai ? Ça a surpris Jules, mais je suis sûr que vous êtes très nombreux à avoir tendu l'oreille quand Jean-Louis Borloo parle.
- Est-ce qu'il vous fait réagir ? On est complètement désorganisés, disait-il.
- Il comparait avec beaucoup d'autres pays et des administrations d'autres pays.
- Il dit, on est les plus mauvais.
- J'étais assez surpris.
- Vous avez 36 interlocuteurs dès que vous voulez prendre une décision dans ce pays, c'est ça le problème.
- Les patrons, ils sont inquiets, même les plus petits.
- Mais quels nouveaux impôts nous préparent Sébastien Lecornu, les entreprises françaises les plus taxées au monde ? Est-ce qu'elles seront encore plus affaiblies ? Nous en débattrons, Patrick, à 9h30 avec nos invités Julien Leclerc.
- Et Francis Dubrac, vous nous appelez, vous témoignez.
- Troisième journée de mobilisation aujourd'hui, la deuxième des syndicats.
- Est-ce qu'elle sera suivie, ces mobilisations ? Est-ce qu'elles font pression sur le pouvoir ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous allez y participer d'ailleurs ? Et puis, il y a peut-être beaucoup de sujets.
- On va faire court, il y a le bateau fantôme, le vaisseau fantôme.
- Rien à voir avec Richard Wagner, ce bateau russe supposément, qui pose problème.
- Il y a beaucoup de sujets sur la table ce matin.
- 0, 826, 300, 300.
- Vous nous appelez pour...
- La vérité en face.
- C'est parti.
- Il ne faut jamais gâcher une crise.
- Jean-Louis Borloo, auteur de cette formule résolument optimiste, dresse pourtant le portrait d'une France qui va dans le mur.
- L'ancien maire de Valenciennes, l'ancien ministre passionné, père de la rénovation urbaine, est sorti de son long silence.
- Sa parole, vous l'avez entendu sur Sud Radio, elle s'adresse à tout le monde.
- Que dit-il ? Nous cherchons 40 pauvres milliards d'euros, mais nos déficits, à la vérité, c'est bientôt 200 milliards.
- La jeunesse est désemparée, elle est à l'abandon, au pied des immeubles, l'ascenseur social est bloqué, l'hôpital, l'école, les institutions sont malades, tout est en train de s'effondrer, alors que nous avons tout, nous avons tout pour réussir.
- A qui la faute ? Un système émietté, tenu par des fermiers généraux, un pays dirigé par des milliers de fiefs de plein exercice, tous disséminés, mélangés, hors de contrôle.
- Nous sommes sous le règne de la parole publique performative, nous dit Jean-Louis Borloo.
- Il est impossible de penser autrement.
- Tout le monde vit dans l'illusion d'un État central.
- C'est qui peut tout, mais qui n'assure plus rien.
- C'est une folie.
- Alors il faut changer le logiciel, redonner aux provinces, et oui les provinces, la gestion de leur destin, l'éducation, la santé, le logement, la vie des gens, la proximité.
- L'État ne gérera plus que ce qui le concerne, vous savez, le régalien, sans interférer.
- Il faut faire de la jeunesse la priorité nationale.
- L'enseignement le matin, le sport et la culture, dans les clubs l'après-midi, renverser la table, alléger le système, faire confiance, innover dans tous les territoires, bâtir une France, fédérale, débarrasser de la tutelle écrasante de Paris, monter une bande du redressement, dit Jean-Louis Borloo, avec celles et ceux qui gèrent les complexités.
- C'est pas forcément des politiques, ne plus attendre, répondre à l'urgence, changer de modèle, repartir, ça peut se faire en trois mois, maintenant.
- Et si nous disions, chiche, bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquiline.
- Et nous sommes avec vous, Abdelhak, bonjour Abdelhak.
- Bonjour.
- Soyez le bienvenu.
- Vous nous appelez de Mont-de-Marsan, et vous, il y a un fait politique qui vous inquiète ce matin.
- Oui, absolument.
- D'abord, j'ai juste 10 secondes pour vous dire que je suis totalement d'accord avec M. Borloo, les propos qu'il tient.
- Je trouve qu'ils sont justes, vraiment, je suis d'accord avec lui à 100%.
- Vous avez plus que 10 secondes, pour le dire.
- D'accord, c'est gentil.
- Donc, en tout cas, oui,...
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