Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- La Vérité en Face, Jean-François Aquili, jusqu'à 10h et Valérie Expert qu'on retrouvera tout à l'heure.
- Quel sujet allez-vous aborder et vous ouvrez le standard au 0826 300 300 ? La question qui est posée c'est comment est-ce que vous vous organisez aujourd'hui avec ces écoles fermées, ces transports à Paris ? Est-ce que vous soutenez ce mouvement ? Est-ce que vous y participez ou alors est-ce que vous y êtes opposé ? Quel est le regard que vous portez à ce jeudi noir Patrick, ce qui va se passer aujourd'hui ? Je crois que les avis sont très partagés là-dessus.
- Très partagés, c'est ce qu'on a vu sur les réseaux sociaux ce matin.
- C'était le résumé du débat entre Elisabeth Lévy et Françoise de Gouin tout à l'heure.
- Vous aurez aussi un débat tout à l'heure à 9h30.
- Avec Pierre Gattaz, l'ancien président du MEDEF qui signe un livre « Gagnez plus, c'est maintenant ».
- Et François Ombril, le président de la CFE-CGC, ils n'ont pas du tout la même vision des décisions à prendre dans ce pays.
- Est-ce qu'il faut taxer les entreprises, oui ou non ? Est-ce qu'il faut en rajouter ou pas ? On verra ce qu'ils disent de ce mouvement social.
- Il y a aussi, chaque fois on en parle, le service minimum dans les transports.
- Ça sera l'objet du...
- Le service minimum. Normalement, quand il y avait une grève, on ne devait plus voir les conséquences dans les transports.
- Il n'existe pas vraiment, nous dira tout à l'heure Félix Mathieu dans « C'est quoi le problème ? ».
- Et puis Patrick, il y a eu ces mots ce matin de Sébastien Chenu avec vous dans le grand matin.
- Et au micro sur radio.
- Bruno Retailleau n'est pas très compétent. Ses résultats sont mauvais. Je lui en veux.
- Il savait en entrant au gouvernement qu'il n'aurait pas les leviers pour appliquer sa politique.
- C'est ce que dit le vice-président du Rassemblement national.
- Ça donne un peu une idée de l'ambiance politique.
- Oui, alors c'est vrai. Certains diront oui, mais alors il n'a pas les clés du camion pour tout.
- Bien sûr, notamment sur la justice, parce que beaucoup de gens sont un peu interpellés ce matin par le fait que les quatre jeunes qui ont agressé un policier la semaine dernière à Tourcoing sont relâchés.
- Ils sont relâchés, oui.
- Et puis il y aura aussi la question du maintien de l'ordre aujourd'hui. Nous verrons bien.
- La France n'est plus à un paradoxe près.
- Pendant que le Premier ministre consulte les syndicats, il manifeste et tout le monde redoute les casseurs.
- La routine depuis quelques mois, tout va bien.
- Mais regardez de plus près, rien ne colle.
- Prenez la gauche. Elle veut le pouvoir.
- Elle qui revendique la victoire aux législatives après la dissolution.
- 9 250 000 électeurs avaient voté au premier tour pour le nouveau.
- Front populaire l'an dernier. C'était déjà une éternité.
- Et face à lui, le Rassemblement national et ses alliés avaient réuni 10 700 000 voix.
- La France insoumise, elle plafonne aujourd'hui à 10% d'intention de vote.
- A peine un électeur sur quatre voterait pour un parti à gauche.
- Mais la droite est tout aussi morcelée.
- Prenez les syndicats à présent. Ce n'est pas mieux.
- 10% seulement des salariés de ce pays sont syndiqués.
- Le taux est plus élevé dans le public que dans le privé.
- Il est de 20 à 30%.
- En Allemagne et au-delà de 60% dans les pays scandinaves.
- Le poids dérisoire de nos syndicats est inversement proportionnel à leur influence considérable.
- Ce sont eux qui siègent dans de nombreuses instances et négocient avec le patronat les conventions collectives qui protègent plus de 95% des salariés.
- Mais qui parle à qui et pour le compte de qui ? Autrefois, le fait majoritaire.
- Vous savez, 50% plus une voix.
- C'est imposer à tous et le pays, eh bien, il avançait en garde alternée.
- Aujourd'hui, plus aucune majorité ne s'impose.
- Tout se vaut.
- Chacun revendique son bout de jardin.
- Tout le monde parle et il est bien là le problème.
- Tout le monde parle en même temps.
- Bienvenue...
Transcription générée par IA