Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Maxime Liedot.
- On est ensemble jusqu'à 10h sur Sud Radio avec un numéro et peut-être plus que les autres matins.
- On a besoin de vous voir, vous, auditeurs de Sud Radio, de vous voir, de vous entendre, d'avoir votre opinion sur ce qui se passe.
- Évidemment avec cette déflagration, la condamnation du Président de la République Nicolas Sarkozy avec comme conséquence un passage derrière les barreaux.
- Cette question qui va nous animer pendant plus d'une heure avant de se poser la question si cette condamnation a été justifiée.
- Désormais, à vous de nous dire, est-ce que c'est la preuve, cette condamnation, qu'en réalité en France, oui, il y a une République.
- Des juges, 0826 300 300. Dans un instant, on sera avec l'avocate, maître Julia Courvoisier, avocate au barreau de Paris, et Amaury Brelet, rédacteur en chef, à valeur actuelle pour débattre de ce sujet entre 9h30 et 10h.
- Mais d'abord, 0826 300 300, c'est vous, auditeurs, qui avez la parole. La France au bout du fil.
- 0826 300 300. Bonjour, Philippe.
- Oui, bonjour, Maxime.
- Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. On vous prend au fur et à mesure, mon cher Philippe.
- Le standard commence à se blinder. Il y a des bouchons, on dirait Paris.
- Mais comment vous observez, vous, cette décision de justice qui a condamné hier l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy ? Moi, je voudrais commencer par citer la phrase...
- François Mitterrand, pour qui je n'ai pas voté et dont je ne suis pas un adepte.
- Mais Mitterrand, il a dit un jour, il savait de quoi il parlait, puisque les voyous, en général, ils savent de quoi ils parlent.
- Mitterrand, il avait dit, méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie, ils tueront la République.
- Mais voilà, on y est. On se pose tout ça.
- Vous vous trouvez actuellement, mon cher Philippe, et ce sera l'objet de notre conversation durant la prochaine heure, qu'en réalité, il faut assumer de dire qu'il y a un pouvoir des juges en France, qu'il y a une République des juges ? Mais bien sûr qu'il y a une République des juges.
- Sur les plateaux télé et dans les radios, tout le monde se pose la question, mais il n'y a pas à se poser la question.
- Moi, je suis très inquiet dans ce pays.
- Quand on voit qu'on condamne un ancien Président pour association de malfaiteurs, alors Mme Chabot disait que le droit était compliqué et qu'on n'était pas tous des avocats.
- Enfin, association de malfaiteurs, c'est la voiture ballée, on met tout dedans.
- Et moi, je vais vous dire, si on veut condamner des gens pour association de malfaiteurs, il faut commencer à y mettre Macron et Bruno Le Maire, qui ont ruiné la France.
- Parce que, que je sache, Sarkozy, il n'a pas détourné de l'argent public.
- Et même si Kadhafi avait voulu payer sa campagne, c'est l'argent de Kadhafi.
- Et vous savez, moi, j'aime la politique et je suis ça depuis 40 ans.
- Les mallettes de billets, ça a toujours circulé.
- Ça n'a jamais géré.
- C'est-à-dire qu'à un moment, mon cher Philippe, vous avez sans doute raison, oui, ça a sans doute existé, peut-être pouvons-nous nous réjouir quand même ce matin que ce genre de pratiques n'existe plus.
- Il y a ça aussi comme sujet, non ? Qu'on n'a plus envie que des partis en France, ça a été le parti communiste pour la gauche, ça a été certains partis droits avec le pays africain, on n'a plus envie que ce soit les valises d'argent de certains dictateurs qui viennent en réalité faire les campagnes de certains dirigeants français.
- Ça peut-être qu'on peut se dire, oui, heureusement que ça n'arrive pas, que ça n'arrive plus, que ce n'est plus la norme, comme ce fut le cas certainement à une époque, mon cher Philippe.
- Oui, on peut s'en réjouir, mais pour en revenir à la République des juges, il ne faut pas oublier le mur des cons, il faut être très clair, il faut appeler un chat.
- Les juges, ils voulaient se payer Sarkozy, qui quand il était président, a eu le courage de...
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