Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Maxime Liedot.
- Une heure de direct, de débat avec vous, auditeurs, parce que vous faites le secret de cette émission 0826 300 300 pour dialoguer avec nous, pour échanger notamment avec nos deux contradictoires, nos deux contradicteurs qui vont venir s'installer dans ce studio.
- Nous recevons Amaury Brelet, journaliste à Valeurs Actuelles, et Laurent Geoffrin, l'ancien directeur de Libération Journaliste, bien sûr.
- Tout ça pour répondre à cette question, doit-on se préparer, hélas, hélas en France, à mourir pour défendre ses idées, quand on voit notamment ce qui s'est passé aux Etats-Unis avec Charlie Kirk, cet influenceur, ce podcasteur américain qui a permis en grande partie l'accession de Donald Trump au pouvoir.
- Il a été abattu en plein meeting, alors en plus que le principe de son succès était d'aller chercher la contradiction avec ses adversaires politiques et idéologiques.
- On a aussi vu malheureusement des réactions assez nauséabondes qui justifient en quelque sorte ce crime odieux.
- Est-ce que vous pensez ? Auditeur de Sud Radio 0826 300 300, que la France est arrivée aujourd'hui à un tel niveau de radicalisation, à un tel niveau de violence, que oui, malheureusement, aujourd'hui, quand on défend des idées, notamment quand elles appartiennent à un certain camp politique, hélas, il faut se préparer à mettre sa vie en danger, à vivre avec, qu'on le veuille ou non, une cible dans le dos, et donc se préparer, je vous le disais, à en réalité mourir pour devoir simplement défendre ses idées.
- Vous allez me dire, mais c'est déjà ce qui est arrivé au moment de Charlie et d'eau, même de Samuel Paty, mais c'est justement, est-ce qu'on doit se préparer à ça ? 0826 300 300, application site Sud Radio, mais également, bien sûr, les réseaux sociaux, où j'attends vos commentaires, vos réactions, vos votes, et je le rappelle, 0826 300 300.
- Vous avez le numéro, et bien sûr, je vous attends nombreux, 0826 300 300.
- On aura plus d'une heure pour dialoguer sur ce sujet. Rebonjour, mon cher Félix Mathieu.
- Rebonjour, Maxime, bonjour tout le monde.
- Mais c'est quoi le problème ? Vous avez parlé notamment à 7h20 avec, non pas un problème ici, là, mais clairement un scandale, et un scandale parce que vous nous avez parlé de, en réalité, ces départements qui avaient décidé de faire des économies sur quoi ? Sur le transport spécialisé des personnes handicapées, et pas des moindres, c'est-à-dire celles qui devaient se rendre dans les établissements scolaires, et c'est notamment ce qui se passe du côté de l'Alsace, c'est ça mon cher Félix ? Oui, plusieurs dizaines d'élèves handicapés privés de transport adapté depuis la rentrée en Alsace des élèves de classe Ulysse.
- Vous le savez, ils ne peuvent pas toujours prendre les bus scolaires à cause, justement, handicap, alors jusqu'à l'an dernier, ils avaient droit à des taxis, des transports spécialisés, on parle parfois d'ambulances privées pour se rendre à l'école, au collège, au lycée, sauf que, sauf que, à la rentrée, effectivement, les parents ont appris que c'était fini pour ce qui est du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, c'est à eux de s'organiser désormais pour que leurs enfants puissent se rendre dans l'établissement scolaire.
- La collectivité d'Alsace et les maisons départementales des personnes handicapées leur proposent, dans ces deux départements, à la place, eh bien, dédommagement, 55 centimes par kilomètre.
- Parcouru, sauf que, dans certains cas, c'est tout simplement impossible pour certains parents, soit qui travaillent aux heures de classe, ou alors dans les familles monoparentales, ou encore quand il n'y a personne qui a le permis de conduire à la maison.
- Résultat, eh bien, des élèves qui restent chez eux, ils ne sont tout simplement plus scolarisés depuis la rentrée, Maxime.
- Depuis la rentrée, alors que, précisément, il y avait les dispositifs qui leur permettaient d'être parfaitement intégrés au parcours scolaire.
- Et donc, on imagine, en plus, que le motif n'est rien d'autre que faire des économies, faire des économies, faire des économies.
- Oui, quand je vais vous dire ce qu'on leur a répondu, on leur a dit, c'était pour responsabiliser les familles.
- C'est la réponse qui a été faite à ceux qui...
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