Retranscription des premières minutes :
- « Le grand matin Sud Radio, la vérité en face, Maxime Liedot. » Rebonjour, on est ensemble et on est encore en direct pendant une heure jusqu'à dix heures avec le numéro magique que vous connaissez 0826 300 300.
- C'est l'ami Manu qui est au standard et qui attend, qui réceptionne vos appels sur cette question finalement autour de laquelle vont débattre mes invités.
- Laurence Rossignol, la sénatrice PS du Val-de-Marne et vous en avez l'habitude désormais, le rédacteur en chef à Valeurs Actuelles, Amaury Brelet.
- Cette question, est-ce que quand on manifeste, c'est en réalité de France face à face ? La France des privilèges d'une certaine manière ou la France privilégiée contre la France qui bosse ? Les restaurateurs, les artisans, les livreurs qui ne peuvent pas circuler normalement, les restaurateurs qui perdent forcément de l'argent.
- Et puis on le voit bien sûr, toujours nos forces de l'ordre au front en réalité, toujours en première ligne, on le sait dans un métier déjà où ils sont au bout du rouleau, où la violence se fait une habitude, on a eu l'occasion d'en parler, et plus tôt dans cette matinale.
- Donc c'est là où je veux votre avis, 0826 300 300.
- La question vous est également posée sur l'application Sun Radio.
- Le site et les réseaux sociaux, est-ce que les manifestations comme celles d'hier mettent en réalité une France face à face ? On peut le dire comme ça, la France des privilégiés et la France qui bosse.
- J'attends vos commentaires, vos réactions.
- 0826 300 300, on en parle dans une poignée de minutes.
- Re-bonjour Félix Mathieu.
- Re-bonjour Maxime.
- Bonjour.
- Bonjour tout le monde.
- On s'attarde encore sur le problème évoqué dans cette matinale.
- C'est quoi le problème ? Le problème, c'est en réalité l'entrée en vigueur d'un plan d'arrachage des vignes.
- Le bilan est très mitigé.
- Pour qui ? Pour ceux qui le font, c'est-à-dire les viticulteurs directement.
- Oui, alors je vous rappelle le principe, il est assez simple, subventionner les viticulteurs pour qu'ils arrachent leurs vignes.
- Pour ça, l'État débloquait 120 millions d'euros après feu vert de la Commission européenne il y a un an.
- Le vignoble Bordelais, par exemple, a été réduit d'un bon dixième à 90 000 hectares.
- Désormais, retour à son niveau.
- Il y a une quarantaine d'années.
- Tout ça, c'est parce qu'on boit moins de vin qu'avant.
- Et ce n'est pas compensé par les exportations, surtout avec les taxes de Donald Trump.
- On en importe, en revanche.
- On en a parlé tout à l'heure avec un viticulteur.
- On a déjà vu d'ailleurs des viticulteurs français vider des cuves de vin espagnol à la frontière.
- La filière du vin rouge, très touchée par la baisse de la consommation, cherche à relancer le marché avec, par exemple, des vins plus légers qui peuvent se boire un peu en mode apéro, en dehors des repas.
- Mais au-delà de ça, l'objectif, c'est bien aussi de réduire de baisser la production.
- Et le tout avec de nouvelles modes, comme on en parlait tout à l'heure aussi, les vins sans alcool, les vins purs, etc., qui forcément participent malheureusement à cette baisse, on va dire, de vente.
- Et les viticulteurs souffrent aussi, on va dire, du climat et plus largement de la sécheresse, c'est le même temps.
- Une partie de cet enveloppe à rachat, d'ailleurs, a été attribuée à des jeunes viticulteurs victimes des mauvaises récoltes à cause, effectivement, du climat.
- Si on prend le département de l'Aude, par exemple, c'est 5000 hectares de vignes arrachées, dont la moitié dans les corbières.
- On en a parlé cet été, au moment, vous vous souvenez certainement, du méga-feu, puisque les vignes jouaient auparavant un rôle de coupe-feu naturel.
- Leur disparition a donc pu aggraver, quelque part, la propagation des flammes, surtout si, évidemment, ça a été remplacé par des friches.
- Et comme chaque matin, Félix, après avoir posé ce constat, on est avec un invité pour essayer de comprendre un peu mieux cette problématique.
- Et ce matin, pour en parler, Franck Seyant, secrétaire général du syndicat des vignerons de l'Aude. Bonjour.
- Bonjour.
- Merci beaucoup d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- C'est un peu la moins pire...
- C'est...
Transcription générée par IA