Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous prenons la direction de Perpignan. Nous sommes avec un restaurateur, Florent Pasteur. Bonjour.
- Oui, bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Florent, comment ça va, en ce début de journée, début de semaine ? Eh ben on se réveille tout doucement et on démarre la journée avec vous.
- En tout cas, c'est un plaisir de partager ce moment-là. Je pense qu'on commence peut-être avec un café pour débuter cette journée, pour se mettre en jambes.
- Parlez-nous un petit peu du restaurant que vous avez. C'est un restaurant qui valorise produits locaux avec une cuisine créative.
- C'est ça, la double idée, en fait, de votre restaurant ? Oui, c'est ça. En fait, c'est qu'on suit les saisons et on s'amuse avec tous les produits, les jolis produits du département.
- On a une chance de fou. Après, on trouve du safran. On a tout. On a du poivre de séchon.
- Après, on a tous les produits qui suivent la saison. Là, on démarre les aubergines. On a les tomates qui viennent d'arriver.
- Voilà. Après, avec tout ça, on trouve des recettes et les gens.
- Avec l'idée de surprendre les gens, comment on arrive à les surprendre avec des produits, finalement, qu'ils ont au quotidien, près de chez eux ? Eh ben c'est au bout de 7-8 ans de produits.
- D'une manière de les assaisonner. Et puis c'est aussi l'amour du métier, voilà, qui est plus important. Voilà.
- Comment vous êtes tombé dans ce métier-là, justement, Florent ? Eh ben du coup, moi, j'avais ma grand-mère. Et après, j'ai continué avec mon papa en cuisine quand on était dans le Jura. Voilà.
- D'accord. Et après, vous êtes parti à Perpignan ? Voilà. Après, on est parti à Perpignan.
- C'est pas la même météo, hein ? Non, c'est pas la même météo. Non, il fait meilleur, quand même.
- Effectivement.
- Non, mais du coup, après, on a loupé... C'était dans les années 90. Il y a commencé le développement avec Internet.
- On a loupé 2 ou 3 saisons d'hiver, des gros travaux sur la bâtisse. Et du coup, ben on a été obligés de vendre. Voilà.
- Et pourquoi ce choix de Perpignan ? Vous connaissiez auparavant ? Ou c'est...
- Oui, oui, parce que comme on avait nos grands-parents qui avaient une maison sur elle, et du coup, ma mère, elle a dit « Ben, on va aller vivre dans le Sud ». Et puis après, au fur et à mesure, on a trouvé du travail. Et puis on se sent bien ici, quoi. Voilà.
- Ben oui. Vous savez combien de temps que vous avez ouvert votre restaurant ? 7 ans qu'on fait...
- C'est le Catalogne Café, c'est ça ? Oui, c'est ça, le Catalogne Café à Perpignan, en face des Dames de France.
- Et donc, ça fait 7 ans que vous l'avez ouvert, ce restaurant ? Voilà, ça fait 7 ans qu'on se bat à faire pas comme les autres, de pas faire de frites, pas faire d'entrecôte, pas de pizza, pas de moule.
- Déjà, on s'enlève déjà une grosse clientèle quand on fait des produits comme ça, locaux. Et après, c'est une vraie bataille, parce qu'au tout début, les gens, ils te disent « Mais il n'y a pas de tomates en décembre chez vous ». Je dis « Ben, est-ce que dans votre jardin, vous avez des tomates, vous, en décembre ? ». Ben non.
- Donc du coup, dans un restaurant, quand on aime ce qu'on fait, voilà, c'est...
- Avec tout un travail de pédagogie, mais oui, c'est vrai que c'est important, parce que certains ne s'en rendent pas compte, quoi.
- Non, et puis...
- Avec l'industriel qui te produit toute l'année sans valeur nutritive, les gens, quand ils viennent chez nous, ils disent « Ah, mais les produits, ils sont bons ».
- Je dis « Oui, mais c'est parce que c'est cultivé avec amour, sans pesticides, sans rien ». Et ça vient, ça vient, ça vient pas, et voilà, quoi.
- Il faut le dire.
- Les produits ont une autre valeur nutritive, quoi.
- Bien sûr, il faut le dire aussi, Florent. Le logo fait maison, il est souvent dévoyé.
- Il faut...
- Il faut faire...
Transcription générée par IA