Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, c'est un boucher que j'accueille. Il est sur les marchés à Clamart, à Châtillon. C'est dans les Hauts-de-Seine.
- Sébastien Chamaret, bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Sébastien, comment allez-vous ce matin ? En forme ? Très bien. Très très bien. Très très bien.
- Bon. Vous faites les marchés, marchés de Clamart et de Châtillon. Racontez-nous un petit peu comment ça se passe.
- Alors aujourd'hui, vous êtes off ? Aujourd'hui, je suis off. Je reviens de Rungis, exactement.
- Voilà. Je fais mon plein pour la fin de semaine. Bah oui, forcément. On va à Rungis, voilà, pour faire le plein.
- C'est quoi ? C'est une fois par semaine, deux fois par semaine ? Comment ça se passe ? Entre trois et voire quatre fois les bonnes semaines. Voilà. C'est comme ça que ça se passe.
- Pour les grosses semaines. Là, c'est une grosse semaine ? Non. On arrive dans la période un peu plus calme. Les gens commencent à partir en vague.
- Les gens qui sont en campagne d'enfants, alors ils partent déjà en mois de juin.
- Les personnes âgées sont parties. Donc Paris se vide petit à petit. Voilà.
- Se vide déjà. Oui. Et alors racontez-nous, là, vous êtes allé à quelle heure à Rungis ? Et qu'est-ce que vous avez trouvé de beau ? J'ai été chercher mon bœuf, mon agneau, mon porc. Et j'ai été à 3h30.
- 3h30, j'étais à Rungis. C'était un bon café avec mes fondisseurs. Voilà. Tout simplement.
- Et je suis revenu. Je l'ai commencé à préparer.
- Et pour la fin de semaine, voilà.
- Oui, effectivement. Il faut se lever tôt dans ces cas-là.
- Mais c'est un moment aussi un peu privilégié de partage, effectivement, avec les fondisseurs, forcément.
- Voilà. C'est un moment important.
- Oui, oui. Tout à fait. Déjà, on regarde ce qu'on achète, déjà, pour commencer.
- Bien sûr.
- On achète ce qu'il y a de meilleur. Et on discute le prix. C'est intéressant aussi. Alors bon, voilà.
- Ils sont durs, en affaires, les fondisseurs, là ? Oui, non. Quand c'est bon, on essaye.
- On essaye de tirer un peu de prix. Mais bon, vous savez, quand c'est un produit qui est bon, alors on discute pas trop.
- On charge et on s'en va. C'est comme ça que ça se passe.
- Voilà. Ça fait partie du jeu. Vous avez des fournisseurs fidèles. En quelle vous avez confiance ? Comment vous les avez choisis, ces fournisseurs ? On travaille de confiance depuis longtemps. Bon, des fois, ça va pas. Je fais changer ma viande.
- Des fois, ça... Bon, c'est très rare que ça arrive.
- Et ils savent que... Voilà. Je suis un client régulier qui paye régulièrement. Donc ça y joue encore beaucoup.
- Donc ils font attention à me voir garder. Voilà.
- Bon, tant mieux. Client de confiance. Vous faites alors les marchés le mardi, mercredi, vendredi, samedi, à dimanche.
- Clamart et Chatillon, c'est quel type de clientèle ? Clientèle sympa. Elle est à mon image, quoi. Voilà. C'est ça.
- Non, non. C'est une bonne clientèle.
- C'est une clientèle qui est sympa, qui est fidèle. J'ai des gens gentils, des gens qui sont un peu moins gentils.
- Ça dépend des humeurs. Voilà. C'est le commerce. C'est comme ça que ça se passe.
- C'est comme ça que ça se passe.
- En général, ils sont gentils. Ouais. J'ai pas de problème là-dessus. Ils sont adorables. Voilà.
- Faut faire entendre sa voix sur les marchés comme ça ? Oui, non. Je suis quelqu'un d'assez discret. Ils viennent pour le service, pour la qualité.
- Bon, voilà. Après, c'est à moi de les faire en sorte pour les garder. Voilà. Je fais mon travail, tout simplement.
- Avec la qualité du produit.
- Et puis la gentillesse aussi, le service. Vous avez fait un choix, vous, en tant que boucher, de privilégier les marchés plutôt que d'avoir une boutique. Pourquoi ce choix-là, Sébastien ? Il y a une raison particulière ? Pas forcément. J'ai mon père qui est étudiant dans la profession. J'ai repris l'affaire familiale qui était sur les marchés.
- Et ça a coulé de source que je continue. Et bon, voilà. Je suis la deuxième génération. La dernière, mais je serai la deuxième. C'est...
Transcription générée par IA