Retranscription des premières minutes :
- Et ce matin, nous sommes avec un producteur d'abricots. Bah oui, parce que la saison de l'abricot débute tout juste. On prend la direction des Pyrénées-Orientales.
- Nous sommes à Cléras, précisément, avec Maxime Berga. Bonjour, Maxime. Bonjour, bonjour, bonjour tout le monde.
- Comment ça va, Maxime, ce matin ? En forme ? En forme, en forme. Là, nous sommes au charme. Les préparatifs sont en cours pour cueillir nos abricots.
- Bah oui, on commence très tôt, très tôt la journée, c'est ça ? Tout à fait, tout à fait. À la fraîche, il vaut mieux, hein.
- Bah oui. Il y a plein de cagnards. Il vaut mieux. Et l'abricot, de toute façon, on préfère ce climat-là.
- Oui, parce que ça tape fort, en ce moment. Vous êtes du côté du Barcares, pas très loin ? C'est ça. Pas loin, pas loin. On est en Salanque.
- On a les entrées maritimes, justement, qui viennent quand même... On n'est jamais trop exposés aux fortes, fortes chaleurs, ici, dans ce secteur-là.
- Vous avez commencé quand, du coup ? Vous, la récolte, vous, Maxime ? Nous, nous avons démarré lundi dernier.
- Ah oui, c'est tout récent. Voilà, c'est tout récent. C'est tout récent. Mais c'était un tout petit passage, une légère ponction dans les arbres, histoire de voir où en était la maturité. C'est nous pour nous donner des repères.
- Comment on arrive à savoir, d'ailleurs, au niveau de la maturité, où on en est, si c'est le moment de récolter ou pas ? On prend son animal de compagnie. On se balade dans ses vergers.
- On longe...
- On se promène. On les touche. On les goûte. On fait un prélèvement, quoi. On voit. C'est visuel et au toucher et ensuite au goût.
- Et l'expérience fait le reste aussi. Tout à fait. Tout à fait.
- Maxime, l'expérience fait le reste. Vous avez quoi comme... Il y a plusieurs variétés d'abricots. Vous avez quoi en particulier chez vous ? Nous, nous en avons 8 échelonnés, en fait, de sorte à ce que la campagne puisse s'étendre.
- Nous en avons 8. Ça part du Soledad et Tsunami, les plus précoces. Et on termine à la Nugat.
- Et bien sûr, inévitablement, en milieu de saison, nous avons le rouge ursion.
- Bah oui, forcément. Ce qui va changer principalement, c'est le moment de la récolte, on se redit, et ces différentes variétés ? Oui, tout à fait. Tout à fait.
- Ou il y a vraiment des différentes gustatives en plus ? Alors oui, oui, oui, bien sûr. Il y a des différences gustatives visuelles.
- Et au calibre aussi. Et même au toucher. Elles sont toutes différentes. Elles ont toutes des textures différentes.
- Et après, elles arrivent à différentes périodes. Et nous, quand on les a plantées, on a fait de sorte à ce qu'elles ne se chevauchent pas trop pour pas se faire surprendre par des trop fortes quantités à cueillir d'un coup. Donc voilà. Sur un mois et demi, deux mois, notre campagne s'étend.
- Ouais. Donc là, vous avez commencé avec Soledad, Tsunami.
- Elles sont comment, cette saison, cette année ? Comment ils sont, ces abricots ? On est assez contents. On est contents en termes de productivité. C'est mitigé. C'est correct. On ne s'attendait pas non plus à des miracles.
- Ah ouais ? Pour quelle raison ? Oui. Les fortes pluies qu'il y a eues printanières ont un peu impacté... Elles sont arrivées au moment de la floraison.
- Et ça a un peu impacté, du coup, la productivité.
- D'accord. OK. Ouais. Sur la cueillette, ça se passe comment ? C'est manuel ? C'est manuel. Nous, ici, c'est très... On est rustique. C'est manuel. Oui, oui, oui. C'est un escabeau, une musette et en avant.
- Tout simplement. Et en avant. Ça fait combien de temps que vous faites ce métier, Maxime ? Alors ce n'est pas proprement dit mon métier. Moi, je suis fils de producteur.
- C'est familial chez nous. Je dépanne. Je dépanne. J'aide. Moi, j'ai un autre métier. Voilà. Oui, oui, oui.
- Donc on aide. Mais ça fait... Je suis né là-dedans. J'ai 32 ans. Oui, c'est de la famille. C'est une exploitation familiale chez nous.
- Bah oui, ça, c'est... Sur 4 générations.
-...
Transcription générée par IA