Retranscription des premières minutes :
- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie, pendant une heure chaque semaine nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche nous revenons sur une semaine marquée par le retour de la politique de la peur et de l'état nounou.
- Quelques jours de canicule auront suffi pour voir ressurgir le mélange de catastrophisme et d'infantilisation qu'on avait pu observer durant le Covid.
- Hasard du calendrier, c'est également cette semaine qu'est tombée l'interdiction de fumer sur les plages, dans les parcs et devant les bibliothèques.
- Enfin, l'actualité a été marquée par un débat sur les énergies renouvelables, particulièrement manichéens, puisque les opposants aux éoliennes et aux photovoltaïques ont été renvoyés dans le camp des climato-sceptiques et des réactionnaires. Pour en parler, j'ai le plaisir de recevoir l'essayiste et président de l'Institut Sapiens, Olivier Babaud, et Bertrand Alluot, auteur de « Comprendre l'incroyable écologie, analyse d'un écolo-traître ».
- Faut-il en finir avec le catastrophisme vert ? Comment prendre au sérieux le réchauffement climatique sans sombrer dans des discours apocalyptiques ? L'écologiquement correct et le sanitairement correct nous conduisent-ils à des dérives autoritaires ? Va-t-il falloir défendre la démocratie ? La démocratie contre les hygiénistes et les écologistes ? Tout de suite, les réponses d'Olivier Babaud et Bertrand Alluot, en toute vérité.
- Olivier Babaud, Bertrand Alluot, bonjour.
- Bonjour.
- Ravi de vous recevoir ce dimanche pour faire un peu le bilan de cette semaine où l'actualité s'est télescopée, mais je trouve avec une même atmosphère, une atmosphère qui rappelle un peu celle du Covid.
- Après la canicule, on a eu les consignes des ministres pour nous expliquer comment boire et ouvrir la fenêtre, et tout cela s'est ajouté avec un discours catastrophiste et apocalyptique, notamment sur la question de l'écologie.
- Bertrand Alluot, vous sortez ce livre aux éditions Salvatore.
- L'incroyable, comprendre l'incroyable écologie, analyse d'un écolo-traite, vous nous expliquerez peut-être pourquoi on vous qualifie d'écolo-traite, mais qu'est-ce que vous pensez de ce discours ? Quel est votre regard ? Vous êtes également scientifique, vous êtes universitaire, vous avez été longtemps militant environnemental.
- Est-ce qu'il faut s'inquiéter de ces épisodes de chaleur ? Est-ce que c'est un phénomène nouveau ou est-ce que c'est quelque chose qui a toujours existé ? Est-ce que c'est un phénomène qui a toujours existé ? Est-ce que c'est un phénomène nouveau ou est-ce que c'est quelque chose qui a toujours existé ? Si c'est un phénomène nouveau, est-ce que ça nous conduit forcément à une catastrophe écologique ? Est-ce que c'est un phénomène nouveau ? Non, puisqu'il y a toujours eu des canicules, forcément, depuis longtemps.
- On se souvient d'ailleurs de 2003, qui a été beaucoup plus forte que celle-ci.
- Et donc, non, est-ce qu'elles sont plus présentes quatre fois ? Oui, sans doute, puisqu'on voit qu'on a un réchauffement climatique global à l'échelle planétaire.
- Mais là, elle n'a pas duré finalement très longtemps, cette période de canicule.
- Peut-être qu'on va en voir apparaître d'autres.
- Mais la question, c'est, est-ce qu'on peut les passer en toute sérénité, sans tomber tout de suite dans des psychodrames ? On a vraiment l'impression à chaque fois que le ciel nous tombe sur la tête.
- Et donc là, ce n'est pas tellement le cas.
- Donc, finalement, on s'est protégés pendant ces quelques semaines.
- Je pense que beaucoup de gens ont...
- Quelques jours même, d'ailleurs.
- Quelques jours, exactement.
- Et puis, d'ailleurs, on a perdu 10 degrés, je crois que c'était hier ou avant-hier, en l'espace d'une heure, quasiment.
- Et je pense que tout le monde est sorti de cette crise.
- Et l'a déjà oublié, en fait.
- C'est cette capacité à oublier les crises qu'on ne fait que faire grossir par la parole.
- Mais qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent, quand même, que c'est le symptôme d'une crise plus structurelle ? La crise, moi, je veux bien.
- C'est ce que je raconte dans mon livre.
- Oui, il paraît-il y a d'une crise écologique.
- Mais il faudrait qu'elle ait des conséquences très fortes.
- Une crise, c'est un mot très fort, vous voyez.
- On fait des politiques, aujourd'hui, très radicales, dans le cadre du Pacte Vert.
-...
Transcription générée par IA