Retranscription des premières minutes :
- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous évoquerons le drapeau de la discorde. Pour certains, il est l'emblème de la résistance d'un peuple.
- Pour d'autres, le signe de ralliement des islamo-gauchistes.
- A Saint-Denis, Bourg-en-Bras, Chalons-sur-Saône, le drapeau palestinien a déclenché une véritable guerre des mers.
- Certains voulant l'interdire, d'autres l'afficher au fronton de leur mairie.
- Et ce n'est peut-être pas fini. A Nice, c'est le drapeau israélien qui flotte au fronton de la mairie de Christian Estrosi.
- Et c'est désormais le drapeau iranien qui est distribué dans certaines manifestations.
- De quoi le drapeau palestinien est-il le nom ? Faut-il y voir un simple signe de solidarité à l'égard des Gazaouis ou un instrument de défiance ? Contre la France et l'Occident, pourquoi ce drapeau a-t-il été utilisé comme étendard par l'Ayatollah Roménie depuis 1979 ? Plus largement, doit-on voir dans la multiplication des drapeaux un symptôme de l'archipélisation de la France ? Pour répondre à ces questions, j'ai le plaisir de recevoir le maire de Chalons-sur-Saône, Gilles Platré, qui a fait un arrêté municipal pour interdire le drapeau palestinien.
- Et Emmanuel Razavi, journaliste, grand reporter.
- Le maire spécialiste de l'Iran, qui nous montre aussi comment ce drapeau est instrumentalisé.
- Ce drapeau palestinien est instrumentalisé par des proches du régime iranien.
- Tout de suite, en toute vérité, avec Emmanuel Razavi et Gilles Platré.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre Devicchio.
- Emmanuel Razavi, Gilles Platré, bonjour.
- Bonjour Alexandre, merci.
- Bonjour.
- Ravie d'être avec vous ce dimanche.
- Je pourrais discuter pendant une heure du drapeau palestinien, mais aussi plus largement de la France, de ce que signifie cette multiplication des drapeaux sur notre territoire.
- Gilles Platré, vous avez décidé d'interdire ce drapeau dans votre commune.
- Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? C'était le lendemain de la finale de la Ligue des champions avec le PSG.
- Ce qui m'a poussé à interdire le drapeau palestinien sur le territoire de la commune de Châlons, c'est d'avoir un constat.
- Je ne suis pas dans la théorie, mais vraiment dans la pratique sur le terrain, puisque dans la nuit du 31 mai au 1er juin, d'une manière totalement inédite à Châlons, qui est une ville paisible, 200 à 300 jeunes venus des quartiers populaires ont convergé vers le centre-ville avec la volonté d'en découdre contre les forces de l'ordre, contre lesquelles d'ailleurs ils ont très rapidement dirigé des tirs de mortier d'artifice.
- Et jeter tout ce qui leur tombait sur la main.
- Et qu'au milieu de cette émeute, parce que c'est bien de cela qu'il s'agit, nous avons vu et on le voit très clairement sur les caméras vidéo protection, un certain nombre de drapeaux palestiniens qui ont servi de ralliement à cette foule haineuse qui était véritablement là pour casser du flic et manifester une vraie haine pour notre pays.
- Et à tel point d'ailleurs qu'un des leaders s'en est saisi et l'a brandi pour essayer d'entraîner le reste de la foule de la main gauche ce drapeau avec lequel il balayait l'air, véritablement comme un étendard, et de la main droite un pavé pour pouvoir le diriger en direction des forces de l'ordre.
- Donc c'est ce constat très précis que le drapeau palestinien, qui évidemment n'avait rien à faire là-dedans, qui n'avait rien à voir avec la finale de foot, qui n'avait rien à voir du tout avec cette soirée, a servi de signe de ralliement.
- C'est sur ce constat que j'ai décidé de l'interdire sur une période de trois mois à Chalens-sur-Saône.
- Évidemment la justice administrative saisie par les associations...
- J'allais vous dire, le tribunal administratif a suspendu cette décision.
- Votre arrêté municipal juge que c'est une atteinte grave à la liberté d'expression et du commerce.
- Qu'est-ce que vous en dites ? Est-ce que vous allez contester cette décision ? Oui, nous la contestons bien évidemment.
- Écoutez, je pense que le juge administratif, dans le confort d'y être ses bureaux, a trois temps de retard sur la réalité du terrain.
- Il ne reconnaît pas...
Transcription générée par IA