Retranscription des premières minutes :
- Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métiers et de l'artisanat vous accompagnent.
- La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente...
- Sud Radio C'est ça la France, Nathalie Schrengerma.
- Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans C'est ça la France sur Sud Radio.
- Les fêtes de fin d'année approchent et oui, c'est le moment où beaucoup d'entre vous commencent à préparer leurs cadeaux, ont déjà commencé à acheter leurs cadeaux, à réfléchir à leurs achats.
- Il existe aujourd'hui de vraies initiatives pour consommer autrement.
- Parmi elles, les jours tricolores, une opération nationale qui propose une alternative responsable au Black Friday depuis 2021 déjà.
- On va en parler avec l'un de nos invités.
- Et puis cette paillote de Noël, c'est aussi le moment où les familles se retrouvent, alors parfois pour le meilleur, parfois avec quelques tensions, surtout quand on partage une maison de famille ou un bien commun.
- Là aussi, il existe des solutions.
- Nous accueillerons dans un second temps une jeune start-up bretonne qui innove justement pour simplifier la vie des familles et apaiser leurs relations.
- Bienvenue sur Sud Radio, vous écoutez « C'est ça la France », le rendez-vous des entrepreneurs qui font bouger la France.
- Sud Radio, c'est ça la France.
- Et pour commencer, direction le nord de la France, la maison Le Mailleu.
- C'est une entreprise de bonnetterie fondée en 1947 à Saint-André-les-Lilles.
- Une maison qui fait figure d'exception.
- Ici, tout est fabriqué en France, du tricotage jusqu'à la confection.
- C'est un savoir-faire local, une production qui se veut responsable.
- On va en parler, un engagement aussi environnemental affirmé.
- Et cette année, la marque l'a encore participé.
- À l'opération nationale Les Jours Tricolores, qui valorise les produits réellement fabriqués sur notre territoire.
- Et pour en parler, nous recevons au micro de Sud Radio le responsable de marque de la maison Le Mailleu, Nicolas Thébault.
- Bonjour.
- Bonjour Nicolas, merci d'être avec nous.
- Alors, pourriez-vous peut-être déjà nous rappeler, pour ceux qui ne connaissent pas cette belle maison, Le Mailleu, qui est située dans le nord de la France.
- Donc Le Mailleu, en fait, on a deux métiers.
- On est fabricant, d'abord.
- On fabrique pour une quarantaine de marques aujourd'hui.
- Marques françaises, évidemment.
- Et puis, depuis quelques années, on a notre marque propre, qui s'appelle Maison Le Mailleu, qui est en fait, quelque part, la vitrine de tous les produits qu'on est capable de finalement proposer, fabriquer, dans notre propre usine.
- Quand je dis notre propre usine, c'est-à-dire que du bureau de création, donc le côté styliste et modéliste, jusqu'au tricotage, jusqu'à la conception.
- Tout ça, c'est fait sur un seul et une plieu, donc à Saint-André-les-Lilles.
- Et c'est notre marque propre, c'est notre vitrine, c'est notre fierté.
- Et c'est celle, en fait, c'est avec cette marque aujourd'hui continue pour Le Mailleu.
- C'est une manière de montrer que c'est possible de le faire sur le territoire, c'est possible de dynamiser le territoire tout en proposant des produits qui sont compétitifs.
- Exactement.
- En fait, le fait d'être fabricant, donc c'est notre ADN, là, il n'y a pas de communication, il n'y a pas de marketing, c'est réellement notre métier premier.
- Le fait de pouvoir proposer, du coup, ses propres vêtements, nous permet, en fait, de prouver qu'on peut encore fabriquer en France, qu'on peut être compétitif, puisque nos prix sont plutôt accessibles.
- Ils le sont parce que, justement, on est fabricant et qu'il n'y a quasiment aucun intermédiaire chez nous, du tricotage jusqu'à l'expédition.
- Finalement, tout ça, ça a lieu chez nous, uniquement chez nous.
- Donc, ça nous permet de proposer des prix d'appel, des prix qui restent accessibles, justement, pour toutes les bourses.
- Et puis, de prouver une bonne fois pour toutes qu'acheter du made in France, acheter français, il ne faut pas forcément se saigner ou se serrer la ceinture.
- Ça reste abordable et pour toutes les bourses.
- Mais pour maintenir ce savoir-faire textile local, vous l'expliquiez à l'instant, il a fallu revoir, là, aussi, j'imagine, l'organisation.
- L'organisation interne.
- Quels sont les principaux défis aujourd'hui ? C'est toujours les coûts de production ? C'est quoi ? C'est l'énergie ? C'est les matières premières ? C'est le recrutement ? Qu'est-ce qui reste compliqué...
Transcription générée par IA